mardi 29 avril 2014


La fête de Pâque de l’an 2014 à la paroisse Notre Dame

          La fête de Pâque de ce dimanche 20 avril 2014 s’est bien passée dans le calme et l’intimité à la paroisse Notre Dame de Bumba du Curé le Révérend Père Carlos Rommel.
L'église Notre Dame de Bumba, le dimanche des rameaux du 13 avril 2014

          Au bout de 7 semaines de carême où les chrétiens se retrouvaient à l’église chaque après midi de vendredi pour la prière du chemin de la croix, organisée à tour de rôle par les paroissiens de chaque quartier, sous la supervision du Curé de la paroisse.
Entrée du Curé de la paroisse
 

          La fête de pâque a connu quelques cérémonies particulières traditionnelles tout le long de la semaine sainte. Le dernier dimanche de carême, le dimanche des rameaux, était plein de monde, tant à la messe matinale qu’à celle de 9 heures. Près de trois mille fidèles, les rameaux à la main, ont rempli l’église, débordant jusqu’à l’esplanade et aux alentours de l’église. Ils étaient attentifs aux sermons du prêtre sur l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem et sur le repas du Christ. La chorale Monzoto mwa tongo (l’étoile du matin en lingala) a organisé un théâtre sur la passion du Christ, relatée ou chantée selon l’Evangile de Jean ou de Luc.
Les fidèles commémorent l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem

          Le jeudi saint le curé a lavé les pieds de quelques uns de ses ouailles au cours d’une messe vespérale où le sermon était centré sur le geste du Christ montrant à ses disciples l’exemple de l’amour du prochain. Les chrétiens sont appelés à suivre cet exemple du Christ pour le salut de l’humanité. « Notre monde ne se développera que si chacun de nous se penche ou s’active pour le bonheur des autres, dans l’amour, la vérité et la justice, etc. », a souligné le Curé de la paroisse. A la sortie de la messe le père curé a partagé le repas avec quelques-uns de ses ouailles à la cure et a clôturé la soirée par un mot de circonstance résumant son sermon à la messe.
Au cours de la messe de jeudi saint, le Père Carlos lave les pieds de certains de ses ouailles


Après la messe, l'heure
          Au vendredi saint, le Curé a lu et expliqué la passion du Christ et sa mort sur la croix, la croix qui est symbole d’amour et de souffrance pour le salut de l’Humanité.  
Le Père Carlos pendant son mot de circonstance
Les paroissiens des différentes CEV pendant l'agpé de jeudi saint
                                        
          Le samedi saint, la veille de pâque, les jeunes de lumière (les Bilenge ya Mwinda en lingala) ont sous la supervision du père curé, organisé la cérémonie de la Lumière dont le sujet relate l’histoire de l’humanité corrompue par le péché originel d’Adam et Eve, et le salut de cette même humanité est restauré grâce à l’intervention rédemptrice de Jésus Christ qui a accepté volontiers de souffrir et de mourir sur la croix.
Cérémonie de "Lumière" durant la messe de samedi saint

          Pour symboliser leur adhésion à la mission salvatrice du Christ Jésus auprès de l’humanité, les chrétiens ont sous la houlette de leur Curé allumé leurs bougies et ont chanté en masse « Mwindae mwinda mwa Nzambe mwinda…mwinda mwa Kristu e » Ce qui signifie : Lumière de Dieu…Lumière du Christ… »

          Ensuite le Curé a procédé au cours de la même messe au baptême et à la confirmation des jeunes catéchumènes qui ont suivi durant tout le temps de carême une formation accélérée et adaptée à leur niveau.
Baptême des catéchumènes à la messe de samedi saint


Leur confirmation
Les chrétiens accueillent les catechumènes après leur baptême

          Au dimanche de Pâque, le Curé a également procédé à la cérémonie de « Babongoli mitema » (Changement de mentalité), c'est-à-dire une cérémonie rituelle durant laquelle le prêtre a procédé à la rémission de péché de quelques chrétiens qui ont au préalable suivi une formation ou un encadrement spirituel durant tout le temps de carême, et ceci après un moment de vie tumultueuse et répréhensive du faux chrétien (par exemple soit on a attrapé une grossesse hors mariage, soit on était en concubinage avec une personne  déjà mariée, soit on a commis une gaffe quelconque…), un chrétien indigne et non assidu aux normes de l’Eglise catholique.
Cérémonie de remission des péchés des "Babongoli mitema"
Même les Anges au ciel se réjouissent d'accueillir des païens qui se convertissent ...

 Le « Mobongoli motema » opte désormais  pour un type nouveau de vie en Christ pour un comportement digne de disciple du Christ…        

                                                             Antonio Lisuma

 



 

 

 

 

 



 

 

 

 
 


 

 

jeudi 17 avril 2014

Fête d'anniversaire


Le 1e anniversaire de la mutuelle des
 parents des scheutistes de Bumba

Une photo des parents des jeunes scheutistes de Bumba,
au centre le Père Carlos avec le théologien Didier  Mbombo

          Le 2 février 2013, le 2 février 2014, cela fait un an jour pour jour, depuis qu’est née l’association des parents des jeunes Scheutistes originaires de Bumba.
Le rond-point de Bumba, à droite le Nganda Nunes.
 
          La journée de dimanche 6 avril 2014 fut choisie par les membres de ladite association pour manifester l’immense joie qui les anime tous, afin de se mettre tous autour d’une table et de festoyer leur premier anniversaire.
L'entrée du Nganda Nunes
 

          Le Nganda Nunes connu pour son sens d’organisation dans de pareilles circonstances s’est offert l’exclusivité d’accueillir tous les membres de ladite association dont la quasi-totalité des membres étaient présents.
Arrivée du Père Carlos qui est salué par les parents des scheutistes
          L’association a eu l’honneur d’accueillir le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba et un des prêtres missionnaires scheutistes, ainsi que le séminariste Didier Mbombo, un théologien scheutiste congolais, actuellement en séjour des vacances à Bumba en provenance des Philippines où il fait ses études d’anglais et de théologie depuis octobre 2011. 
Papa Mbombo Luc,

          La cérémonie commença par le mot de bienvenue prononcé par le président de l’Association, Papa Luc Mbombo.  Celui-ci traça brièvement la petite histoire de l’Association qui vit le jour grâce à l’initiative du Père Fambio Bienvenu, prêtre et secrétaire provincial des missionnaires scheutistes de la RDC, pendant son séjour à Bumba, à l’occasion de la fête du Jubilé d’or du Père Carlos Rommel.
Le théologien Didier Mbombo et ses parents

          Le groupe qui se réuni une fois par mois se porte à merveille. On se rencontre à tour de rôle chez chaque membre dans le but de se connaître, de se découvrir. Une rencontre commence toujours par une petite prière, après laquelle on procède à l’appel nominal de tous les membres, suivi du sujet à débattre ou à développer, et quelques cas d’assistance aux membres en difficulté. La rencontre se termine après avoir versé les cotisations de la rencontre.


          Le président a terminé son mot de bienvenue par la présentation de tous les couples des parents des jeunes scheutistes, avant de donner la parole au théologien Didier Mbombo.    


          Le théologien Didier Mbombo n’est autre que le dernier fils né de papa Mbombo Luc, celui-là même qui lui accorda la parole. Il relata son séjour aux Philippines : il a quitté Kinshasa le 20 octobre 2011 pour Manille aux Philippines, via Nairobi. Les Philippines, pays d’Asie du Sud-Est, donnant sur l’océan Pacifique et sur la mer de Chine méridionale, sont un archipel composé de plusieurs îles. Son économie repose sur l’agriculture du riz et les taxes à tous les échelons. Les routes sont bonnes, et il y a de l’électricité ainsi que de l’eau pour toute la population. Un huissier reçoit 17000 Pesos, soit l’équivalent de 400 dollars US ! La population est essentiellement chrétienne, elle parle l’anglais et le tagalog. On compte  actuellement près de 125 Scheutistes philippins.

          Didier s’est émerveillé de peuples philippins  durant ses deux ans et demi passés aux Philippines pour poursuivre les études de théologie. Il les a trouvés un peuple très pacifique et sympathique qui ne se chamaille presque pas.
Une vue des membres de la mutuelle pendant le repas

          A la fin du mot du théologien Mbombo, Papa Angbunda Emili le Secrétaire de l’association, a pris la parole et a invité toute l’assistance à partager un repas pour fêter ensemble, autour du Père Curé Carlos, le tout 1e anniversaire de la Mutuelle des parents des Scheutistes de Bumba.


          Le Père Carlos conclut la cérémonie par un petit mot, faisant allusion aux déclarations de Didier Mbombo : « On a entendu les déclarations de Didier qui parlait des Philippines, un petit pays mais qui s’organise déjà mieux pour le bien de sa population : l’accès à l’eau potable, l’électricité pour la population, routes en bon état… Voilà le minimum de ce qu’un Etat devrait faire pour sa population. Ce qui n’est pas encore effectif pour notre société congolaise, car on patauge encore dans la corruption généralisée, et le détournement des fonds publics, etc., obstacles à tout développement du pays… Les congolais de tout rang social (même le bas peuple) doivent à tout prix éviter ces antivaleurs qui gangrènent encore leur société pour espérer amorcer l’élan du développement social, c’est une affaire de la nation tout entière pas uniquement ses dirigeants… ».
                                                                                       Propos recueillis par Antonio
                                                                                       lisumaantonio@yahoo.fr
                                                                                  00243 997 72 9413,   00243 810692982

vendredi 4 avril 2014


Spécial Pique-nique 
dans la concession de Pasteur ENGBAKA à Bumba,
Un show du weekend

Maître Gabriel Iluku en pique-nique

          C’était un grand honneur pour le Révérend Pasteur Engbaka Jean-Faustin (pasteur de l’église ‘’Assemblée de Saints’’ de Bumba) d’accueillir en exclusivité ce samedi 22 mars 2014 dans l’enceinte de sa concession située à environ 5 kilomètres de la cité de Bumba vers la route Aketi, les collégiennes et collégiens de la quatrième année littéraire du Collège Notre Dame de Bumba, école fondée par le Révérend Père Carlos Rommel.
Le Pasteur Engbaka avec son singe au milieu des pique-niqueurs
La collégienne de 4e Littéraire: Engbaka Consolation, la fille de pasteur Engbaka
 

          Dans le groupe, deux encadreurs parmi le personnel du Collège ont pris part à cette excursion culturelle, à savoir :
Maître Iluku Gabriel devant un des étangs pleins de poissons de Pasteur Engbaka 
Monsieur Iluku, débout, et le préfet Alobe Espérant du Collège Notre Dame 

-         Mr Gabriel Iluku Aundu : Directeur de discipline du Collège Notre Dame de Bumba, Assistant à l’Université Libre de Bumba (ULB) ainsi qu’à l’Université Cepromad ; il est aussi Secrétaire facultaire de Droit à l’ULB.
Maître Biye Faustin
Les oies élevés dans le chantier du pasteur Engbaka
 

-         Mr Faustin Biye Line : Professeur visiteur au Collège Notre Dame, ainsi qu’Assistant à l’ISP/ Bumba, à l’Université de Cepromad et à ULB).


          Pour élucider ce bon moment de détente, tant de bonnes choses ont été au rendez-vous : des danses à la rumba congolaise, des jeux, match de football, la nage au ruisseau du chantier, la promenade au sein du chantier, etc.

Ndombolo a reegné pendant le pique-nique





La rumba en "distance canonique"entre Gabriel et  Consolation
          Après un cocktail riche en viandes de chèvre, le Révérend pasteur Jean Faustin Engbaka explique l’importance du pique-nique : « Le pique-nique permet de divertir ou de détendre la mémoire après le travail. Mais aujourd’hui, c’est une école nouvelle que l’on vient de créer ensemble pendant les bons moments de détente.
Les collégiennes à bord d'une pirogue sur le lac artificiel aménagé à partir d'un ruisseau qui traverse la concession
 
          Dans « l’école nouvelle », on met surtout l’accent sur la pratique des notions que l’on apprend dans des milieux éducatifs : la maison, l’école, l’église, etc. A titre d’exemple, l’on a appris en classes qu’on peut nager dans l’eau, pagayer à bord d’une pirogue, jouer au football, etc. Mais également, dans ‘‘l’école nouvelle’’ il existe certains traits caractéristiques, à savoir :

Ø Les interdictions. Plus essentiellement sur le plan communicationnel, ‘’l’école nouvelle’’ n’admet pas les langues vernaculaires au sein des composantes. Au cours de ce pique-nique, c’est le lingala qui se faisait plus entendre que le français ou l’Anglais.
Du materiau gonflable de sauvetage vers le petit lac
 
    En plus, ‘’l’école nouvelle’’ n’accepte pas la discrimination entre l’homme et la femme, bien que sa faiblesse se situe au niveau religieux, cette dernière reste en effet égale à l’homme sur le plan scientifique. Point n’est besoin de voir les garçons loin des filles ou s’isoler mutuellement comme vécu aujourd’hui. Tous doivent rester ensemble soit pour s’amuser soit pour travailler ou manger.

Sur le lac artificiel amenagé
Ø Les points forts. Dans « l’école nouvelle », certaines vertus doivent s’affirmer notamment : la tolérance, la compréhension, l’humilité, la dignité, l’amour du prochain. Bref, le potentiel humain dont chacun de nous dispose doit être mis au service des autres afin d’aider la société à se développer intégralement.
Bon moment de détente dans l'eau

          Pour finir, je vous invite à aller informer au public qu’il existe dans un coin de la cité de Bumba, un milieu plus écologique pour se détendre après les chocs du travail. C’est un chantier que nous pensons léguer à la génération future pour le perfectionner. Je vous remercie ». 

          Après les applaudissements des participants, l’Assistant Gabriel Iluku, l’un desdits encadreurs du groupe, clôture ce moment inoubliable en saluant d’abord cette initiative des élèves de quatrième littéraire du Collège Notre Dame, et remercie le Révérend pasteur Jean Faustin Engbaka pour son accueil chaleureux au sein de son chantier et lui promets que très prochainement il y sera encore organisé un autre pique-nique d’ampleur considérable que ce dernier. Il était presque 18 heures quand le groupe quitta le chantier.
                                                  Propos recueillis par Gabriel Iluku  et Antonio Lisuma.