vendredi 4 juillet 2025

Des vacances bien méritées pour le Révérend Père Carlos Rommel

 

Des vacances bien méritées pour

le Révérend Père Carlos Rommel

Le RP Carlos prend son avion à l'aérodrome de Bumba pour Kinshasa
ce vendredi 4 juillet 2025 
 

Le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, vient de prendre son avion ce vendredi 04 juillet 2025 vers midi pour Kinshasa, d’où il compte s’envoler pour la Belgique son pays natal, pour des vacances bien méritées, au bout d’un an d’intenses activités pastorales à sa paroisse Notre Dame de Bumba.

Il va revenir à sa paroisse de Bumba après ce précieux moment de repos, de silence, de méditation, mais aussi de sport pour se ressourcer, et se revigorer tant spirituellement, physiquement que mentalement afin de poursuivre ses activités pastorales dans sa paroisse ; malgré son âge avancé maintenant, à 88 ans, il a encore la force, car « vieillissant, il fructifie encore… », dit-on, pour continuer à parfaire ses œuvres immenses qu’il a réalisées en faveur de la population bumbatracienne, à savoir : des écoles, de l’hôpital, de la salle polyvalente, du stade, du marché, etc.

L’actualité qui l’a beaucoup préoccupé cette année à Bumba était comment refaire une école privée digne car ses anciennes écoles (complexe scolaire privé Notre Dame) sont éclaboussées par beaucoup d’abus, qu’il serait inadmissible de les laisser « mourir » à petit feu, tant qu’il a encore la vie. D’où, il faut un puissant remède pour redorer le blason terni desdites écoles, en les désactivant de l’Etat, et les rendre privées. Cela ne peut se faire autrement que de créer en lieu et place un nouveau complexe scolaire privé, tant primaire que secondaire, avec une nouvelle appellation « Père Carlos », afin de poursuivre l’objectif primordial de l’éducation saine de la jeunesse congolaise et de léguer à la génération future une bonne alma mater, efficace, et digne.

A l’absence du Père Curé à la paroisse Notre Dame, le Révérend Père Simon Pierre Nlenda va faire l’intérim. Ils se sont d’ailleurs croisés à l’aérodrome de Bumba : pendant que le Père Curé Carlos s’en va en vacances et s’apprête à prendre son avion, le Père Nlenda en descend, car il revient des vacances de Kinshasa, plus précisément dans son Kongo central natal. Il va pouvoir dire la messe et faire de l’apostolat avec le secours des « Bakambi » ou des Animateurs pastoraux paroissiaux, lesquels dirigent les quatre quartiers que comprend la paroisse Notre Dame.

Le Révérend Père Simon Pierre Nlenda, prêtre de de la congrégation de l’Institut des Missionnaires de Jésus et Marie à Cana, est depuis maintenant cinq ans, Curé de la paroisse Saint François Xavier de Lokalema. Il était nommé à cette charge ecclésiale par l’évêque de Lisala. Il restera à temps plein à la paroisse Notre Dame de Bumba, sa communauté d’attache à l’absence du Père Curé Carlos Rommel.

Quant aux œuvres socio-culturelles Notre Dame du Révérend Père Carlos, plus précisément les écoles primaires et secondaires, elles sont momentanément sous les bons soins du Docteur Trésor Likenge à qui le Révérend Père a confié des pouvoirs spécifiques afin de recruter quelque personnel pour suppléer les postes qui resteront vacants après le départ de ceux-là qui préféreront rester dans les anciennes écoles Notre Dame en délocalisation…   

Antonio Lisuma

lundi 30 juin 2025

Un espace pour le délassement voit le jour à six kilomètres de la cité de Bumba au bord du fleuve Congo

Un espace pour le délassement voit le jour à six kilomètres de la cité de Bumba au bord du fleuve Congo 

Vue de l'espace Horizon Beach à Madina, une localité distante de six kilomètres de la cité de Bumba

A l'occasion de la célébration du soixante-cinquième anniversaire de l'indépendance de la République Démocratique du Congo qui s'est déroulée sur l'ensemble du territoire national, l'ouverture d'un espace bien aménagé au bord du fleuve Congo a également eu lieu à Madina, localité distante de six kilomètres de la cité de Bumba.

Dénommé Horizon Beach, cet espace a accueilli lundi 30 juin 2025 dès l'avant-midi des jeunes gens de la cité de Bumba qui s'y sont amusés toute la journée avant qu'une petite pluie abattue aux environs de seize heures locales ne vienne interrompre l'ambiance que savouraient ces jeunes bumbalais sous la brise.


Déjà bien apprécié par nombre de Bumbalais surtout pour sa position stratégique et le paysage attirant que lui offre le fleuve et la verdure environnante, Horizon Beach va servir à la population de Bumba d'un vrai site touristique et d'un endroit idéal pour se divertir tout en savourant les délices de la nature. 

Par ailleurs, il sied de signaler que ce site fluviatile est l'œuvre de l'Autorité locale qui, faisant de l'émergence de son terroir, le territoire de Bumba, sa priorité, ne cesse de mettre en place des initiatives pouvant l'aider à y parvenir.

Bienvenu Balomao

Le Bureau de l'UNPC/BUMBA, victime d'un acte de barbarie

 Le Bureau de l'UNPC/BUMBA, victime d'un acte de barbarie


Alors que la cité de Bumba semble depuis plusieurs jours oublier le banditisme urbain et vivre son quiétude d'antan, un acte de barbarie y a été enregistré la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juin 2025.

A en croire les informations nous parvenues via la presse locale, le Bureau de l'Union Nationale de la Presse du Congo, sous-section de Bumba, a été cambriolé par des criminels dont l'identité, échappant encore aux forces de l'ordre, demeure jusque-là inconnue. Ayant tiré profit de l'absence de la sentinelle, ces malfrats ont réussi à s'y introduire après avoir fracturé la porte.

Selon la source ayant relayé ces informations, les voleurs n'ont rien apporté comme bien de valeur, car ils n'y ont trouvé que le mobilier du travail. Toutefois, cette source signale qu'il y a trois semaines que le même bureau venait d'être visité par les inciviques qui en avaient emporté le banc de réception.

Inquiète de cet acte de barbarie, l'UNPC/BUMBA invite les autorités locales à diligenter une enquête pour dénicher et sanctionner ses auteurs. Par ailleurs, elle appelle également la population de Bumba à la tenir au courant dès qu'elle aurait un soupçon sur ces hors-la-loi.

Bienvenu Balomao

Les propos des acteurs politiques majeurs de la RDCongo à l’occasion de son 65e anniversaire de l’Indépendance

Les propos des acteurs politiques majeurs de la RDCongo à l’occasion de son 65e anniversaire de l’Indépendance

Lors de la rencontre de l'opposant Martin Fayulu et le Président Félix Antoine Tshisekedi

Alors que sa situation sécuritaire demeure préoccupante, la République Démocratique du Congo qui continue encore à être rongée par une crise multidimensionnelle a célébré lundi 30 juin 2025 son soixante-cinquième anniversaire de l’indépendance quelques jours après la signature à Washington sous la médiation des Etats-Unis d’un accord dit de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, visant à mettre définitivement un terme aux tensions divisant ces deux pays africains en rétablissant une paix durable et une coopération mutuelle.

Cependant, ce soixante-cinquième anniversaire du pays a également constitué un moment opportun pour le Chef de l’Etat, le Président Felix Antoine Tshisekedi et les acteurs politiques majeures à s’adresser à la nation. Dans son allocution, le Président rdcongolais s’est opposé aux discours incitant à la haine, au tribalisme ainsi qu’à la manipulation politique.

  « Il est temps de transcender nos clivages, de rejeter les discours de haine et de manipulation et de faire de notre diversité une force et non une fracture »,s’est-il exprimé en appelant à l’unité afin de relever les défis sécuritaires et économiques auxquels le pays est confronté. « Notre unité n’est pas une option, elle est une condition de survie », a-t-il insisté.

De son côté, le Président du parti politique Engagement pour la citoyenneté et le Développement, l’opposant Martin Fayulu a également lancé un appel à l’unité en plaidant pour un dialogue national et inclusif afin de résoudre la crise qui secoue le pays.

« Alors que notre pays vient de signer un accord de paix sous la médiation des Etats-Unis, nous prenons acte de la dynamique positive qu’il peut enclencher. Cet accord, bien que perfectible, peut représenter une opportunité de faire taire les armes et créer les conditions d’un apaisement durable », a-t-il fait savoir. « La paix ne peut être véritable que si elle repose sur la justice, l’inclusion et le respect de la souveraineté du Congo », a-t-il ajouté tout en exhortant les Congolais à mettre de côté les querelles politiques pour bâtir un avenir commun.

Bienvenu Balomao

Que dire du 30 Juin 2025 depuis l’accession de la RDCongo à l’indépendance ?

Que dire du 30 Juin 2025 depuis l’accession de la RDCongo à l’indépendance ?


Proclamée le 30 juin 1960, l’Indépendance de la République Démocratique du Congo est célébrée chaque 30 juin sur toute l’étendue du territoire national. Au cours de cette journée sont souvent organisées des conférences dont les thèmes sont surtout axés sur l’évolution et la situation que traverse le pays depuis son accession à l’indépendance.

Tombé le lundi, la journée du 30 juin 2025 qui marque le soixante-cinquième anniversaire a constitué pour nombre de Congolais consciencieux et curieux un moment de méditation sur ce qu’est devenu le pays depuis que cette indépendance avait été proclamée. En effet, les impressions recueillies auprès des uns et des autres sont en grande partie négatives.

A en croire nombre de Congolais, particulièrement ceux se trouvant dans la ville de Bumba, la République Démocratique du Congo peine à décoller. En dépit de quelques efforts que ne cessent de fournir ses dirigeants et de la bonne foi dont font preuve certains d’entre eux, le pays n’arrive toujours pas à avancer.

Les preuves témoignant la stagnation y observée depuis plusieurs années sont légion. Le délabrement des routes, le taux élevé de chômage, la détérioration du social de la population rdcongolaise, les atrocités commises du jour au lendemain à l’Est du pays par les forces négatives, pour ne citer que ceux-là, en sont quelques cas éloquents.

Par ailleurs, les discours exhortant le peuple rdconglais à garder espoir et à espérer un avenir meilleur ne parviennent toujours pas à se matérialiser. Si le pays voit quand même émerger certaines de ses provinces grâce au savoir-faire de leurs originaires et dirigeants,  cependant une bonne moitié de son territoire demeure encore dans le gouffre du sous-développement.

Considéré comme une victoire diplomatique du Président Felix Antoine Tshisekedi face à un Rwanda ayant ôté la vie à des milliers de Congolais innocents dans le grand Kivu, l’accord de paix récemment signé à Washington entre ce Rwanda et la République Démocratique du Congo sous l’égide des Etats-Unis pourrait toutefois changer la donne si elle aboutissait à des actions concrètes sur terrain tel que l’attendent la population meurtrie du grand Kivu en particulier et toute la population rdcongolaise en général.

Le pays se trouvant dans une situation chaotique depuis son accession à l’indépendance, les gouvernants et les gouvernés sont appelés à regarder dans la même direction pour la sauver. Pour ce faire, chacun doit mettre de côté son égo et privilégier l’intérêt supérieur de la nation en menant une lutte susceptible d’éradiquer les antivaleurs et tous les maux qui la gangrènent et empêchent son émergence, notamment la corruption, le détournement, le favoritisme, le vol, la tricherie et consort.

Bienvenu Balomao     

Valentin Motumbe Amba, un homme de développement au service de sa population de Bumba (première partie)

 

Valentin Motumbe Amba,    

un homme de développement au service de sa population de Bumba (première partie)

 

Le Chef des travaux Valentin Motumbe Amba, Directeur Général de l'ISTM/Bumba

Nommé Directeur Général de l’Institut supérieur de techniques médicales (ISTM)/Bumba, une école supérieure basée à l’Hôpital général de Bumba par le Ministre Muhindu Nzangi, l’ex Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire en 2023, le chef des travaux Valentin Motumbe Amba nous livre ses impressions après un petit bout de temps passé à la tête de ladite institution.

 

Etant un enseignant de carrière, il a su mettre son intelligence au service de la jeunesse de Bumba, d’abord dans les institutions tant secondaires que supérieures, où il a enseigné et continue à enseigner, mais aussi à travers son apport dans le domaine de construction des infrastructures scolaires et de leur fonctionnement, en tant que fondateur des écoles primaires, secondaires et supérieures.

 

Le DG Valentin Motumbe avec son staff devant le bâtiment administratif de l'ISTM/Bumba
(derrière le bâtiment de laboratoire de l'Hôpital général de Bumba)

Après ses études supérieures à l’Institut Supérieur Pédagogique de Mbandaka en 1990, où il a décroché le titre de Licencié en Français et langues africaines, il rentre à Bumba où la Sous-Division l’engage comme enseignant débout aux Instituts Mandio et  Molende, après lequel il est nommé Préfet des études à l’Institut Ambena, de la section coupe et couture. C’est le Préfet Motumbe qui a réussi à implanter l’Institut Ambena à l’endroit où l’école fonctionne actuellement, puisque avant lui, l’école n’avait pas une location fixe. Il fut ensuite affecté comme préfet des études à l’Institut Molende pour succéder à Monsieur Elembe.

 

C’est en 2009, qu’il dû quitter l’Enseignement primaire et secondaire comme fonctionnaire, c’est-à-dire comme agent débout ou personnel administratif, pour se lancer ensuite dans les affaires privées, toujours dans ce domaine d’enseignement, en construisant deux écoles, l’une primaire et l’autre secondaire, sous la dénomination de « Tisserins », lesquelles écoles se trouvent implantées dans le centre-ville, au croisement des avenues Bumba, c’est-à-dire direction prison centrale ou Lobo, et Maman Yemo (dans l’ancienne concession du général Bumba Moaso).

 

L'école privée les Tisserins de Mr Valentin Motumbe (au centre ville de Bumba, ici l'ancienne concession du Général Bumba Moaso)

Au niveau secondaire, il créa aussi deux écoles privées, Tisserins 1, avec cinq options que voici : pédagogie générale, pédagogie maternelle, commerciale et gestion, technique sociale, et coupe couture. A l’école Tisserins 2, située sur l’avenue Ubangui, direction Lobo, il y a instauré quatre sections des techniques pures : construction bâtiment, construction métallique, mécanique générale, et coupe couture.

 

Dans la cour interne du complexe scolaire Les Tisserins

En sus de l’enseignement primaire et secondaire où Monsieur Motumbe avait évolué, il a également œuvré au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire depuis 1993. Il était d’abord engagé comme appariteur, c’est-à-dire le chargé d’inscription, à l’Institut supérieur de technique médical naissant, avec le professeur Emérite Bumba Monga Ngoy. Donc il fut co-fondateur de l’ISTM/Bumba, la même institution où il est DG actuellement.

En 1995, il fut ensuite nommé assistant premier mandat à l’Institut supérieur des techniques appliquées (ISTA) Ebonda, puis il est nommé assistant deuxième mandat toujours dans le même Institut, où il enseigne jusqu’aujourd’hui. Après ses publications scientifiques, le ministre de tutelle le nomma Chef des travaux.

 

Les Tisserins techniques sur l'avenue Ubangui

Il allant alors à Kinshasa pour poursuivre les études supérieures du troisième cycle, en commençant bien sûr par la licence spéciale à l’Université Pédagogique Nationale (UPN) de Kinshasa, au bout duquel il s’est inscrit au troisième cycle au DA, et il défendit son mémoire en Linguistique africaine le 2 juin 2023 et devint doctorant au département de Linguistique africaine, au domaine descriptif.

 

Monsieur Valentin a pu aussi laissé ses précieuses empreintes à la naissance de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP)/ Bumba, à l’époque du premier Directeur Général Liwawa, où il fut nommé comme premier secrétaire général académique.

Profitant des assises de 2011 qui réunissaient à Kinshasa toutes les autorités académiques du pays, Monsieur Valentin Motumbe a répondu à l’appel du Ministre de l’ESU qui voulait étendre des ISPT (Institut Supérieur Pédagogique et Technique) dans toutes les provinces, car le gouvernement congolais avait remarqué qu’il y avait carences des enseignants qualifiés pour les cours techniques dans les écoles secondaires, et qu’il s’avérait indispensable d’implanter des ISPT dans toutes les provinces, pour la promotion des cours techniques au niveau des ISP afin de fournir sur le marché d’emploi, les enseignants qualifiés dans ce domaine des cours techniques pour les écoles secondaires.

 

Monsieur Motumbe était donc mandaté par le Ministre de l’ESU pour ouvrir le premier ISPT à Bumba, dont il fut même le premier Directeur Général.

(Article à suivre.)

                                                                     Antonio Lisuma

Bumba, un véritable grenier et débouché économique

Bumba, un véritable grenier et débouché économique

Vue d'une artère de la cité de Bumba communément appelée Route Manga, dans sa portion comprise entre les avenues Yambenga et Du 30 juin

Jouissant d’une position stratégique le reliant facilement aux autres territoires et villes de la République Démocratique du Congo, notamment le fleuve Congo par lequel il est longé, la Route  nationale n°6 par lequel il est traversé et l’aérodrome qui le relie à peu de temps à la ville de Kinshasa, la capitale du pays, le territoire de Bumba se présente comme un véritable grenier et débouché économique.

Cependant, dépourvu d’infrastructures routières adéquates, il paraît quasiment enclavé. Même la Route nationale n°6 qui devrait lui servir d’un vrai boulevard pour l’évacuation des produits agricoles et lui faciliter les échanges commerciaux avec les villes et territoires des provinces voisines demeure toujours dans un état de délabrement très avancé.

Placé apparemment dans les oubliettes, le territoire de Bumba a du mal à confirmer sur l’échiquier national son identité de véritable grenier et débouché économique suite à ces obstacles susmentionnés. En effet, ces obstacles ne concernent non seulement la voie terrestre, mais également les voies fluviale et aérienne.

En dépit de l’aérodrome dont il dispose, le territoire de Bumba est buté aux difficultés d’aviation. Ne comptant que quelques trois agences privées d’aviation, la ville de Bumba voit ses habitants peiner lors qu’ils apprêtent à effectuer un voyage par avion. D’un côté, ce voyage paraît très couteux et de l’autre, les seuls appareils dont disposent ces agences tombent régulièrement en panne. Ce qui contraint les passagers à patienter pendant bon nombre de jours, parfois de semaines.

De son côté, la voie fluviale, bien qu’elle facilite la tâche aux usagers, n’est exploitée que par des bateaux privés dont les conditions restent aussi inhumaines et dont nombreux mettent plusieurs jours avant d’atteindre la destination. L’ITB Kokolo, l’unique bateau de l’Etat fréquentant la partie navigable du fleuve Congo allant de Kinshasa à Kisangani, n’y passe pas régulièrement. La situation demeure très alarmante.

Par ailleurs, il sied de signaler que le territoire de Bumba est également pourvu de la voie ferrée qui le reliait autrefois aux provinces des Bas et Haut-Uélé. Malheureusement, cette voie reste défectueuse depuis des décennies. Malgré le SOS des cheminots, aucune attention n’est jusque-là prêtée à cette affaire par l’Etat rdcongolais.

Toutefois, seule la réhabilitation de ces voies évoquées ci-dessus permettrait à ce vaste territoire de la province de la Mongala à jouir convenablement de son identité de véritable grenier et débouché économique.

Bienvenu Balomao