mercredi 20 novembre 2024

Bumba : Les usagers des routes de plus en plus inquiets face à la prise en charge des militaires commis aux postes de contrôle

Bumba : Les usagers des routes de plus en plus inquiets face à la prise en charge des militaires commis aux postes de contrôle

Initiés et établis par le premier citoyen de la Mongala, le Gouverneur Jeans Collins Makaka pour sécuriser le territoire de Bumba en particulier et la province de la Mongala en général contre les bandits et toute personne suspecte qui pourrait s’y infiltrer facilement, les postes de contrôle érigés dans les différents coins de ladite province dont le territoire de Bumba seraient-ils en train de s’écarter de la mission primordiale leur confiée faute d’une prise en charge adéquate ?

Le poste de contrôle d'Ebonda dans le territoire de Bumba

Cette fameuse interrogation tire son origine dans les plaintes que font entendre du jour au lendemain les usages des routes qui traversent fréquemment les postes de contrôle érigés aux entrées du territoire de Bumba. A les en croire, la prise en charge des policiers et militaires commis à ces postes de contrôle ne serait pas bien assurée. Cela se justifierait par la façon dont ils se comportent vis-à-vis des passants.

Nombre d’usagers des routes affirment d’être rançonnés à chaque traversée des barrières. Au lieu d’effectuer la fouille et le contrôle qui constituent le rôle leur assigné, les agents commis aux barrières exigent plutôt l’agent à la place de fouille et contrôle. Ce qui pourrait bel et bien fragiliser la sécurité qu’ils sont censés assurer.

De surcroit, la fragilisation de ces mesures sécuritaires faciliterait la tâche aux voleurs et aux infiltrés qui pourraient s’introduire dans la Mongala pour y troubler l’ordre public et le climat paisible dont elle est habituée. Craignant ce danger évoqué, la population bumbalaise invite l’autorité provinciale à relever ce défi afin de bien gagner son pari.

Bienvenu Balomao

  

Bumba : Le Bureau de la DINACOPE victime d’un acte de vol

Bumba : Le Bureau de la DINACOPE victime d’un acte de vol

En dépit des mesures sécuritaires prises et annoncées par le Gouverneur Jean Collins Makaka lors de son arrivée dans la ville de Bumba pour la première fois après son élection et l’investiture des membres de son équipe gouvernementale, les actes de barbarie, notamment les cas de meurtre et de vol restent difficiles à éradiquer dans cette ville de la province de la Mongala dont les entrées sont également pourvues des postes de contrôle à l’instar d’autres coins de cette province dont les routes demeurent encore impraticables malgré tant de promesses de réhabilitation faites à la population.

Les agents de la DINACOPE /BUMBA lors d'un défilé organisé le 30 avril 2023 

Après les meurtres jeudi 14 Novembre d’un présumé voleur retrouvé à l’Institut Adoula dans la cité de Bumba et d’un jeune homme à Ebonda samedi 16 Novembre 2024, localité distante de cette dernière de 12 kilomètres, un cas de vol vient d’y être enregistré. En effet, le Bureau de la Direction Nationale de Contrôle de la Paie des Enseignants a été visité, la nuit du dimanche 17 au lundi 18 Novembre 2024, par des malfrats qui ne sont pas encore dénichés.

A en croire les informations nous parvenues, ces hors-la-loi y ont emporté des biens de valeur, entre autres des chaises roulantes, des imprimantes, des ordinateurs, des appareils comprenant des données constituées des dossiers des agents payés et non payés par l’Etat et tant d’autres choses qui s’y trouvaient.

Par ailleurs, la même source signale que, les jours passés, il y aurait eu quelque hostilité entre les agents œuvrant au sein dudit bureau, dont les violons seraient loin de s’accorder suite à la réhabilitation de celui qui la chapeaute. Ce qui justifierait ce vol des ordinateurs et imprimantes qui pourrait toutefois lui constituer un blocage.

Il sied de signaler que ces malfrats semant terreur et désolation dans la cité de Bumba se sont également trouvé une autre manière d'opérer. Selon les propos tenus par les Bumbalais victimes de vol, ils opèrent aussi la journée aux environs de neuf ou dix heures locales dans les parcelles dont les habitants sont surtout absents puisqu'étant à la recherche de pain quotidien et que les enfants se trouvant à l'école. 

Le défi étant énorme, les autorités territoriales et provinciales sont à appeler à redoubler d'efforts pour les mettre hors d'état de nuire. 

Bienvenu Balomao


Inondation du bassin de la rivière Molua à l’entrée de la ville de Bumba

 

Inondation du bassin de la rivière Molua

à l’entrée de la ville de Bumba

 

Les eaux de la rivière Molua quittent leur lit et se déversent sur la Route Nationale 6 juste après le pont (ici vue vers Ebonda à partir du pont) 

La rivière Molua qui se jette au fleuve Congo à la ville de Bumba est actuellement en train de revivre l’augmentation rapide du niveau de ses eaux. Celles-ci ont déjà débordé les limites de leur lit et ont franchi la route nationale numéro 6 (RN6) en la coupant au-delà du pont Molua, en ce mois de novembre 2024, rendant ainsi difficile la circulation normale de la population entre Bumba et Ebonda, la localité distante de 12 kilomètres vers l’ouest.

L’endroit précis où débordent les eaux de la rivière Molua sur la route nationale devient impraticable puisque les eaux atteignent les passants dans certains endroits jusqu’aux hanches, et ceux-ci ne trouvent du salut qu’aux nombreuses interventions des piroguiers qui monnayent la circulation à bord de leurs pirogues, deux cents Francs pour les piétons, et 1000 Fc pour les motocyclistes.

Les autorités tant nationales que provinciales devraient on ne peut plus se pencher à rénover cette RN6 de grande importance économique, longtemps abandonnée par elles. Cette négligence d’entretien routier à cet endroit précis, répétitivement menacé à chaque fin d’année par les eaux de Molua, pénalise la population bumbatracienne sur le plan de la circulation de cette dernière, mais aussi des produits agricoles et manufacturiers.

Les efforts fournis par le VPM Jean Pierre Lihau lorsqu’il a essayé tant bien que mal de réparer cet endroit en le couvrant par des terres limoniteuses se voient volatilisés par la puissance des eaux de Molua, lesquelles eaux ont de nouveau causé des trous sur la route, emportant les terres précitées. Ce qui suppose par conséquent la nécessité d’effectuer de grands travaux d’entretien routier en créant des grosses et hautes digues en béton afin de contenir les fameuses eaux de Molua et réussir définitivement cet endroit précis de la RN6, et du coup contraindre la rivière de poursuivre son bonhomme de chemin sous le pont Molua, et de là, se jeter au fleuve Congo.

Par ailleurs, la montée des eaux de la rivière Molua, non seulement menace une fois de plus les riverains aux environs du pont Molua, qui voient déjà en ce début d’inondation leurs maisons englouties par les eaux en furie, mais aussi ouvre la porte à des maladies hydriques, une réelle menace épidémique, tant celle de monkeypox n’a pas encore dit « au revoir » ; les autorités provinciales devraient donc s’y investir, il y a du pain sur la planche !

                                                                     Antonio Lisuma

Retour à Lisala du Gouverneur Collins Makaka

 

Retour à Lisala du Gouverneur Collins Makaka

Le Gouverneur de province de la Mongala Excellence Collins Makaka à gauche
en compagnie de son compagnon de voyage l'Honorable Mosala Gabriel, président de l'Assemblée provinciale de la Mongala
durant leur récent séjour à Kinshasa


Le Gouverneur de province de Mongala Son Excellence Collins Makaka est revenu à Lisala ce lundi 18 Novembre 2024 à bord de son avion qui a atterri vers 10 heures 30’ à l’aérodrome de Lisala en provenance de Kinshasa la capitale congolaise où il était parti pour une mission officielle.

A sa descente de l’avion, le chef de l’exécutif provincial a été accueilli par le Comité provincial de sécurité, le Ministre provincial de l’Intérieur, le Maire de la ville et d’autres personnalités de l’exécutif provincial.

Sur la route principale où passait le cortège de l’autorité provinciale, celle-ci fut ovationnée par une foule compacte jusqu’à l’esplanade du Gouvernorat de la Mongala, où il dû saisir l’occasion pour s’exprimer au public.

Du haut de la tribune, l’imperturbable Me Jean Collins Makaka a dévoilé à la population venue l’écouter les 16 activités menées pendant son séjour à Kinshasa notamment la participation à la deuxième édition des assises du climat des affaires, la participation aux assises des Etats généraux de la justice, prise de contact avec les investisseurs, suivi et réception des intrants agricoles, rencontre avec le VPM de l’Intérieur et son Vice. Le Gouverneur a également rencontré le VPM de la fonction publique en rapport avec les dossiers des agents et fonctionnaires y compris les enseignants. Dans cette même lancée, le Gouverneur a vendu l’image économique et culturelle de la Mongala à travers le monde.

A en croire le Gouverneur, un document de vulgarisation et de sensibilisation sur la présentation de la Mongala a été produit et distribué auprès de plusieurs partenaires.

En outre, le Gouverneur de la Mongala a aussi pris de contacts avec certaines autorités de la République dans le cadre de la diplomatie de courtoisie institutionnelle entre autres les membres du gouvernement central et les chefs de corps institués. A ce sujet, le lobbying et le plaidoyer en faveur de la prise en compte des intérêts de la Mongala dans les politiques publiques nationales dans tous les domaines pour ne citer que ceux-là.

Profitant de l’occasion, le Gouverneur de province a invité sa population à l’unité provinciale, gage du développement, en encourageant les internautes dans leur travail mais au respect strict des lois du pays.

L’occasion faisant le larron, le gouverneur a lancé officiellement la vente des imprimés de valeurs, notamment la vignette, le permis de conduire, la plaque d’immatriculation et tant d’autres, tandis que les anciens imprimés ont été incinérés en public par le procureur de la République. 

                                                                Propos recueillis par Antonio Lisuma 

mardi 19 novembre 2024

Bumba : La Rawbank à l'écoute des agents et fonctionnaires de l'Etat

Bumba : La Rawbank à l'écoute des agents et fonctionnaires de l'Etat

Accusée depuis quelques jours par les agents et fonctionnaires de l’Etat rdcongolais suite à la lenteur y observée et aux pannes que connaissent souvent les distributeurs automatiques lors de la paie, la Rawbank/Bumba serait sensible aux plaintes de ces clients s’y présentant en grand nombre dès qu’approche et arrive la fin de chaque mois.

Vue de la Rawbank/Bumba

Afin de pallier ces difficultés auxquelles se butent chaque fois les agents et fonctionnaires de l’Etat qui sont toujours contraints de faire de longues queues sous le soleil pendant de longues heures ou des journées entières, cette unique banque commerciale opérant dans ce territoire de la province de la Mongala aurait ouvert d’autres guichets dans les établissements commerciaux de quelques grands opérateurs économiques de la cité de Bumba.

A en croire les informations nous parvenues, ces guichets ouverts dans les établissements des opérateurs économiques de la contrée serviront les agents et fonctionnaires de l'Etat dont les salaires sont inférieurs à deux cents dollars américains. Ce qui aiderait à mettre fin à l'attroupement et aux longues queues observées devant la banque pendant la période de paie.

Cependant, les guichets établis dans les établissements commerciaux semblent ne pas rencontrer la volonté d'un grand nombre de ces agents et fonctionnaires de l'Etat qui ne dissimilent pas leur mécontentement d'aller faire la queue chez les opérateurs économiques pour avoir leurs salaires.

Il sied de rappeler que, profitant énormément à la population de Bumba voire de Lisala, chef-lieu de la Mongala, la Rawbank y est opérationnelle depuis janvier 2020. 

Bienvenu Balomao



lundi 18 novembre 2024

Le Gouverneur de la province de la Mongala installe un chef de groupement intérimaire à Ndobo

 

Le Gouverneur de la province de la Mongala installe un chef

de groupement intérimaire à Ndobo

 

Monsieur Lobanga Ayiloke Samuel, installé Chef de groupement par intérim à Ndobo

Sous la houlette de Son Excellence Monsieur le Gouverneur de province de la Mongala Maître Collins Makaka, une délégation provinciale de la Mongala composée des ministres provinciaux suivants : le Ministre de la santé, le Docteur Gabriel Maembo, le Ministre de l’environnement, et celui de l’ITPR, ainsi que l’Administrateur du territoire de Bumba, Maître Gabriel Iluku, se sont rendus le samedi 16 novembre 2024 à Ndobo pour installer Monsieur Lobanga Ayiloke Samuel, agent du Bureau territorial de Bumba  comme chef de groupement intérimaire.

Ce dernier assumera désormais l’intérim du chef du groupement Ndobo jusqu’à nouvel ordre afin de dissiper définitivement les dissensions continuelles entre les clans  Makengo et Limbaya, tous se réclamant de familles régnantes.

L’installation de Monsieur Lobanga comme Chef du groupement par intérim à Ndobo constitue la première étape d’une série des décisions prises par l’autorité provinciale de retirer provisoirement le pouvoir coutumier de familles régnantes pour confier l’intérim aux agents de l’administration territoriale non originaires de milieux à conflits dans certains groupements de Bumba en vue de la restauration de l’autorité de l’Etat et approfondir des enquêtes sur les désordres devenus récurrents dans ces groupements et résoudre les difficultés dans les familles régnantes.

L'Administrateur du territoire de Bumba, Me Gabriel Iluku se dirige vers le lieux de cérémonie publique pour installer Monsieur Lobanga comme Chef de groupement assument l'intérim à Ndobo

La même délégation se rendra ensuite aux groupements Wasalaka et Bosanga, lesquels connaissent également des situations conflictuelles parmi les familles régnantes pour y installer d’autres agents territoriaux à l’instar de celui effectué à Ndobo.

Lors de l’installation de Monsieur Lobanga Ayiloke Samuel, le nouveau patron par intérim à Ndobo, l’administrateur du territoire de Bumba, Maître Gabriel Iluku a clairement vilipendé les mauvaises pratiques, les manipulations et les violences perpétrées par certains membres de familles régnantes protagonistes et leurs complices, lesquelles ne resteront impunies puisque des enquêtes judiciaires seront à coup sûr diligentées auprès desdites « familles régnantes » pour réprimer les graves violations de droits y commis.

                                            Propos recueillis par Antonio Lisuma

   

 

 

 

La fête de Toussaint à la paroisse Notre Dame, et la remise des croix aux familles endeuillées

 

La fête de Toussaint à la paroisse Notre Dame,

et la remise des croix aux familles endeuillées 



Le Père Carlos s'adresse aux membres de familles chrétiennes éplorées et prie pour eux avant de leur remettre les petites croix en mémoire de leurs défunts  

La paroisse Notre Dame de Bumba a procédé à la remise de quarante croix aux familles endeuillées. Cette cérémonie s’est passée au cours de la première messe dominicale de la Toussaint célébrée le 3 novembre 2024 à partir de 5 heures et demie, juste après l’homélie du Célébrant de la messe.

Le Père Curé bénit et remet les croix à une responsable de C.E.V qui va ensuite les remettre aux familles de sa C.E.V

C’est une des innovations établies au sein de la paroisse Notre Dame de Bumba par le Curé, le Révérend Père Carlos Rommel, de remettre ainsi les petites croix aux familles éplorées durant toute l’année liturgique précédant la fête de la Toussaint.


En effet, à chaque fois qu’une famille chrétienne catholique habitant la circonscription de la paroisse Notre Dame de Bumba est endeuillée, ce cas de la mort est signalé à la paroisse ; celle-ci organise à son tour, en mémoire du défunt, la cérémonie de fixation d’une petite croix au mur de l’église, à l’endroit exact prévu pour cela, selon le quartier où habite la famille éplorée, au cours de la messe de requiem dite le lundi soir à l’église Notre Dame de Bumba.

Ladite cérémonie pendant la messe de requiem le lundi soir commence par la lecture de la biographie du défunt par le « Molendisi » ou le responsable de la C.E.V (cellule ecclésiale vivante) où habitait le défunt, avant que le Curé termine la cérémonie en prononçant l’oraison funèbre en faveur de l’illustre disparu.

Au fil de l’année, les croix s’accumulent ainsi accrochées au paroi interne de l’église, et c’est pendant la messe dominicale de la Toussaint que la paroisse organise la remise desdites croix aux familles. Elle enlève toutes les croix posées au mur pour les remettre chacune, après la prière du Célébrant principal, aux familles éplorées dont les représentants se présentent devant l’autel en vue de la réception de la croix qui se fixera désormais dans leurs domiciles respectifs, en mémoire de leur défunt.

Notons que la paroisse Notre Dame, toujours par son Curé le Révérend Père Carlos, a établi un annuaire dans lequel se trouvent inscrites les identités de tous les chrétiens décédés depuis l’arrivée en 1970 du Curé à la paroisse Notre Dame de Bumba. Ainsi, chaque jour, pendant la messe, ce dernier cite les noms des chrétiens dont la date de la mort coïncide avec les jours, ou simplement pendant les cérémonies de la fête des groupes paroissiaux dans lesquels appartenaient les défunts, pour les commémorer et associer les prières en leur faveur. 

                                                                                 Antonio Lisuma