vendredi 28 juin 2013

2211 élèves finalistes passent
leurs examens d’Etat à Bumba


Rassemblement des élèves finalistes
pendant les cérémonies d'ouverture au Colège Notre Dame

          Les élèves finalistes des écoles secondaires de Bumba, comme ceux du territoire national, ont eu à passer durant quatre jours les examens sanctionnant leurs études secondaires, appelés communément Examens d’Etat, de lundi 24 à jeudi 27 juin 2013.


Les candidats finalistes peu avant de recevoir les questionnaires

          Les cérémonies d’ouverture présidées par Monsieur Jean Willy Angali Kabola, l’Administrateur du territoire de Bumba, se sont passées comme à l’accoutumée, au Collège Notre Dame où deux discours étaient prononcés, celui de Monsieur Losso Nicolas, Chef de Sous division provinciale de l’EPSP, et celui du Superviseur des centres des examens, avant que l’Administrateur du territoire déclare ouverte la session des examens d’Etat édition 2013.  
          En effet, 2211 élèves finalistes dont 1707 garçons et 504 filles ont répondu présents dans les cinq sites de passation des examens répartis dans la Cité de Bumba : le Collège Notre Dame, les écoles primaires Notre Dame, Mongbama filles, Ngito et Hélène de Chappotin.
          On notera que rien de grave n'a handicapé la bonne marche desdits examen. Selon la plupart des candidats interrogés à la fin de la session surtout ceux du Collège Notre Dame, les examens étaient passables et correspondaient aux matières vues en classe. Attendons donc les résultats dont le début de la publication est prévu vers le mois d’août.
                                                            Antonio Lisuma

mardi 25 juin 2013

PROMESSE DES ABUGAZA DES BILENGE YA MWINDA

Les nouveaux Abugaza de la 31e promotion de la Paroisse Notre Dame
De gauche à droite: Gislain Ambianga, Jolie Mwange, Guy Bosenga, Aissetou Yakekwa, Gilbert Monzingo et Nelly Ngoya


          La Paroisse Notre Dame de Bumba a encore vibré le dimanche 16 juin 2013 au rythme de la fête des Bilenge ya Mwinda (les jeunes de Lumière), sous la houlette de son Curé le Père Carlos Rommel. En effet, 6 jeunes de Lumière qui venaient de terminer leur formation initiatique au sein du groupe cher à Mgr Matondo Ignace ont prêté serment devant le « Bagaza » ou l’Initiateur Principal des Bilenge de la paroisse Notre Dame, le Révérend Père Curé Carlos Rommel.
          Les cérémonies de la promesse de nouveaux Abugaza de la trente-et-unième promotion des Abugaza eurent lieu après l’homélie et le kyrie. Elles se déroulèrent de la manière suivante : les Nouveaux Abugaza évoquent l’intervention divine pour que l’Esprit de Dieu descende en eux afin de naître de nouveau en Christ. Ainsi, chantent-ils "Bota bisu, bota bisuu, bota bisu lisusu, na Elimo ya yo"; ce qui se traduit par : "Engendre-nous encore en ton Esprit". 
 
Evocation de l'Esprit saint


          Puis, ils enlèvent les rubans oranges qu’ils portent jusqu’alors, geste qui indique que ceux-ci ne sont plus des Yaya, c’est-à-dire aînés dans la formation car celle-ci vient de s’achever ; ils viennent ensuite les déposer entre les mains de leurs Initiateurs, les anciens Abugaza. Ceux-ci les remettent à leur tour aux autres yaya cadets dans la formation qui deviennent d’office les successeurs de nos futurs Abugaza.

Adieu les rubans de yaya...
          Ensuite, les 6 nouveaux Abugaza reçoivent du Curé une médaille de « Shaloom » (la paix en hébreux) et une croix pour qu’ils se comportent durant toute leur vie en artisan de paix et en fervent disciple du Christ.

          Vint ensuite l’étape de la cérémonie de la promesse proprement dite où les nouveaux Abugaza prêtèrent serment en termes suivants : « Kristu Mokonzi, mokolo nakulaki kotisa nayebaki yo malamu te, sik’oyo nayebi yo, nandimi kozala apôtre wa yo, tinda nga bipai binso olingi nazali prêt ». Ces mots en lingala la langue locale se traduisent en ces termes : « Christ Seigneur, le jour de ma confirmation je ne te connaissais pas bien, maintenant je te connais, j’accepte de d’être ton apôtre, envoie-moi partout où tu veux, je suis prêt ».

 Abugaza Ngoya Nelly fait sa promesse devant le Père Curé Carlos Rommel

          Après la promesse ils citèrent un passage biblique de leur inspiration avant d’entonner un cantique que la chorale et la masse répercutèrent avec enthousiasme. Ils apposèrent enfin leur signature dans le livre d’or des Abugaza de la paroisse Notre Dame, dans sa trente-et-unième  promotion, depuis l’implantation du groupe à ladite paroisse en 1975.

Abu' Bosenga Guy signe dans le livre d'or
          Après la promesse et la messe, un cocktail fut partagé autour du Curé de la paroisse et l’ambiance se poursuivit sous une animation aux chants initiatiques par les Bilenge ya Mwinda. 
                                                                     Abugaza Antonio Lisuma     







samedi 22 juin 2013

17 Belges de passage  à Bumba
Les 17 belges en visite à Bumba

          
        
          Ils étaient 17 belges qui sont arrivés à Bumba le mercredi 12 juin 2013 vers 20 heures et demie à bord de deux pirogues motorisées. Ils viennent de Kisangani où ils ont atterri quelques jours plus tôt en provenance de Belgique via Kinshasa la capitale congolaise. 

          Ils ont pu visiter la cité de Bumba et ont passé la nuit à la cure de la paroisse Notre Dame où habite le Curé belge le Père Carlos Rommel qui les a accueillis du mercredi 12 au samedi 15 juin 2013.

          Certains parmi eux comme Herman et sa sœur Mieke sont nés à Kisangani et ont ensuite pu vivre un petit peu à Lubutu avant l’indépendance du Congo Belge. Lubutu est une localité située à plus de 90 Km au sud-est de Kisangani où travaillait leur père. D’autres comme Hugo, Yorris et Bernard naquirent également à Kisangani mais qui sont allés ensuite habiter à Lisala où ils commencèrent même leurs études primaires.

          C’est dans ce sens qu’ils ont pu aller visiter, les uns à Lubutu avant de quitter la ville de Kisangani, les autres à Lisala le lendemain de leur arrivée à Bumba, pour contempler nostalgiquement le lieu qui les a vus naître et grandir au bas âge.

          De la ville de Kisangani ils ont pris les jeeps jusqu’à Yangambi, la petite localité agricole à 90 km à l’ouest du chef lieu de la province orientale. Ils y ont visité le site de l’Institut de recherche agronomique où ils ont notamment vu la bibliothèque des plantes conservées, la collection des plantes séchées (l’herbarium), survivance de la recherche belge pendant la colonisation. Ce grand centre agricole qui jadis était de renommée internationale croupit actuellement dans un état de délabrement avancé, et nécessite de grands moyens pour sa réhabilitation. Ils ont ensuite poursuivi leur randonnée jusqu’à Isangi où ils ont passé la nuit. Le lendemain ils ont pris les pirogues motorisées, cap vers Bumba via Basoko où ils passèrent une autre nuit avant d’effectuer le dernier trajet de 12 heures jusqu’à Bumba.

          Selon Paul qui s’est confié à nous, ils étaient tous satisfaits de leur visite, ils ont trouvé que les Congolais sont un peuple très chaleureux, toujours un sourire aux lèvres, mais cela cache une vraie réalité : la misère, le sous développement, il n’y a presque rien qui fonctionne ...

Paul et sa femme


         « Pour sortir de ce bourbier, dit-il, vous ne savez pas faire grand-chose tant que le Congo est dans le collimateur  des forces internationales géopolitiques ; je ne sais pas comment juger le gouvernement. Le Congo est extrêmement riche, mais où est l’argent pour réparer toutes les infrastructures, les ponts, les routes, les ports, etc. Ce qui m’a encore frappé, c’est ici au chemin de fer (faisant allusion au CFU la société des chemins de fer des Uélé en ruine), l’attente des cheminots, qui sont en train d’attendre, que quelqu’un vienne pour redémarrer les activités… Pour ne pas attendre jusqu’à l’éternité qu’est-ce que vous faites, vous les congolais, qui peut faire quelque chose ?…  On nous reproche nous les belges de vous avoir quitté, abandonné. Nous avons certes quitté le Congo mais nous ne vous avons pas abandonnés ; si vous nous appelez officiellement, demain matin nous viendrons, pas pour vous coloniser mais pour vous aider à reconstruire votre pays, ensuite après on quittera de nouveau ; c’est à vous de décider, vous êtes souverains… ».

                                                        Propos recueillis par Antonio Lisuma


mardi 18 juin 2013


Remaniement au sein des Bakambi

de la paroisse Notre Dame de Bumba


          Le Père Curé Carlos Rommel a procédé à l’installation des nouveaux Bakambi (dirigeants) des quartiers au cours d’une cérémonie qui eût lieu pendant la première messe de 5 heures et demie ce dimanche 9 juin 2013 à la paroisse Notre Dame de Bumba.
Les bakambi de la paroisse Notre Dame: de gauche à droite: Norbert Endoto de quartier Saint Pierre, André Mabiti de q. Saint Paul, Norbert Gongu de qu. Sainte Caroline, Luc Mbombo le Responsable de tous, Adélard Mokobe de q. Saint Raphaël et Jacques Ludonago de Saint Pierre


          Ils sont au total cinq bakambi qui ont été choisis par les chrétiens de chaque quartier pour l’exercice d’un nouveau mandat d’un an. Ils représenteront et dirigeront les différentes activités des chrétiens dans les quatre quartiers que comprend la paroisse, à savoir, le quartier Saint Pierre, le quartier Sainte Caroline, le quartier Saint Paul et le quartier Saint Raphaël.

Après les cérémonies les nouveaux Bakambi s'assirent autour du Curé
          D’aucuns se demanderont peut-être pourquoi le nombre cinq au lieu de quatre, puisqu’il y a quatre quartiers ; la circonstance a permis que le quartier Saint Pierre soit dirigé par deux Bakambi : Monsieur Jacques Ludonago qui fut réélu pour un nouveau mandat et Monsieur Norbert Endoto, le tout nouveau Mokambi choisi par les chrétiens du quartier Saint Pierre. Ils superviseront les activités des chrétiens dans le centre ville et les avenues du rail, Mobutu, Yambenga, du Trente juin, Lolo et du Vingt-quatre novembre, vers l’est de la paroisse.

          Le quartier Sainte Caroline avait par contre un candidat unique, Monsieur Norbert Gongu, qui fut unanimement choisi par les chrétiens de ce quartier, qui est situé du côté Nord-est de la circonscription paroissiale, englobant les avenues Nyangara, Mbandaka, Masobe, Kindu, Banalia, Ubangui et Kasombo. 

          Quant au quartier Saint Paul, situé vers la partie sud-ouest de la paroisse, regroupant les camps CFU et MOBIL, le tout nouveau quartier civile KAWELE de l’autre côté de la rivière Molua, ainsi que les avenues Mobutu, Yambenga, du Trente juin, Lolo et du Vingt-quatre novembre, il a aussi reconduit l’ancien Mokambi, Monsieur André Mabiti, puisque l’autre candidat a désisté.  
Les nouveaux Bakambi reçurent la "faucille", signe de la direction du quartier
 

          Enfin, le quartier Saint Raphaël a connu un nouveau Mokambi, Monsieur Adélard Mokobe, un Abugaza de Bilenge ya Mwinda (Jeunes de Lumière) qui vient de s’installer récemment dans le quartier. Ce dernier aura la tâche de superviser la partie nord-ouest de la paroisse.     

          Ladite cérémonie eût lieu après l’homélie du curé. Elle commença par l’entrée en procession des Balendisi (les animateurs) de Masanga  (cellules ecclésiales vivantes) de tous les quatre quartiers, qui se sont regroupés en  quatre blocs par une corde, chacun se présentant ainsi devant l’autel et emmenant avec eux leur Mokambi choisi et approuvé par le Curé.

          Le symbole de la corde désigne ici le message de Jésus adressé à Pierre et consigné dans Jean 21:18, disant à celui-ci que « pendant qu’il était encore jeune il nouait sa ceinture et allait où voulait, mais lorsqu’il sera devenu vieux, il étendra les mains et c’est un autre qui nouera sa ceinture et qui le conduira là où il ne voudra pas » ! C’est ainsi que les Bakambi seront conduits par la foi…
C'est avec une corde que les bakambi furent amenés devant l'autel par les "Balendisi". Ici ceux de quartier sainte Caroline ament leur Mokambi Mr Norbert Gongu



          C’est devant l’autel que se déroulèrent enfin les cérémonies de la prise de fonction de nouveaux Bakambi. Ceux-ci furent revêtus de leurs vêtements liturgiques, reçurent la faucille, l’instrument symbolisant le jugement ou la direction du quartier, ainsi que le vade-mecum qui les servira dans leurs différentes tâches de la pastorale dans les "Masanga" ou les Cellules ecclésiales vivantes du quartier.


Mokambi Adélard reçoit son vade-mecum

          Le Curé boucla la cérémonie par la bénédiction et la prière. Il était accompagné par Monsieur Luc Mbombo, le Responsable de nouveaux Bakambi choisis. Celui-ci fut reconduit à son poste qu’il occupe depuis belle lurette par le Curé lui-même.
 
Le Curé et le Mokambi responsable, Mr Luc Mbombo
 

                                                                Antonio Lisuma

          

 

 

 

 


 

 

 

 

vendredi 14 juin 2013

 

Passation du test national de fin d’études primaires

à Bumba, ce jeudi 6 juin 2013.

Les élèves candidats peu avant le test.
 
          Les élèves finalistes des écoles primaires de Bumba, comme ceux d’autres écoles primaires du territoire national congolais, ont passé leur test national de fin d’études primaires (TENAFEP) ce jeudi 06 juin 2013, à partir de 8h 44, l’heure à laquelle il y eût l’ouverture officielle présidée par Monsieur Nelson Ambita, l’Administrateur du territoire adjoint chargé de l’administration, le titulaire étant en voyage vers le secteur de l’Itimbiri.
L'administrateur du territoire adjoint en charge de l'administration, Mr Nelson Ambita.

 
Chant de l'hymne national avant les cérémonie d'ouverture
 
          Peu avant que ce dernier déclare ouverte la session des examens, Monsieur Losso Nicolas, Chef de la Sous division provinciale de l’enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP) a exhorté les enfants à garder la discipline durant tout le temps de la passation des examens ; ils les a aussi invités à travailler lentement, à bien profiter de quatre heures que vont durer les tests, et à bien cocher les bonnes réponses des questions à type communément appelé choix multiple.
Mr Losso Nicolas, le Chef de la Sous division provinciale de l'EPSP

          Après ce moment des discours, les 9 chefs de centres de la Cité de Bumba ont été invités à venir récupérer les enveloppes contenant les questionnaires des tests pour les amener aux différents sites de passation de TENAFEP.

Mr Nelson Ambita, l'Administrateur Adjoint chargé de l'administration;
il remet les questionnaires scellés aux chefs de centre des examens 
          Pour la Cité de Bumba, trois sites ont été choisis et amenagés , il s’agit du :

- complexe scolaire Notre Dame où se déroulèrent les cérémonies officielles d’ouverture des examens, et où trois centres étaient installés : Bumba 1, Bumba 2 et Bumba 3 ayant respectivement 312, 315 et 310 participants dont 153, 158 et 133 filles.
EP1 Notre Dame
 
- école primaire Hélène de Chapottin où quatre centres étaient implantés : Bumba 4, Bumba 5, Bumba 6 et Bumba 7 ayant respectivement 302, 302, 347 et 314 participants dont 180, 128, 176 et 119 filles.

- école primaire Ngito où deux centres étaient organisés : Bumba 8 et Bumba 9 ayant 308 et 257 participants dont 127 et 90 filles.
EP Ngito

Ce qui fera un total de 2767 élèves candidats dont 1503 garçons et 1264 filles. Le nombre de files a considérablement augmenté !

          Cette épreuve qui se déroule en une seule journée concerne des matières suivantes : Français (16 points), Mathématiques (16 points), et la Culture générale qui comprend : l'histoire, la géographie, l'éducation civique, l'éducation sanitaire, la zoologie, l'anatomie… pour 18 points au total. Dans l'ensemble, les candidats répondent à 25 questions pour 50 points.

Vue des élèves candidats de l'EP les Tisserins de Fondateur Mr Motumbe Valentin (en dernière position en veste Kaki)
 
          Vers 14 heures, les derniers candidats aux tests ont quitté les salles des examens, la plupart satisfaits de la bonne organisation de cette épreuve qui sanctionne la fin de leurs études du cycle primaire.

                                                      Antonio Lisuma

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 7 juin 2013


Discours du Révérend Père Carlos
à l’occasion de la fête des œuvres sociales[i].

 
Je vous remercie tous, d’abord pour la belle messe célébrée, le baptême d’une de nos élèves du Collège, ensuite le « plus beau cadeau du monde » reçu des enfants de la maternelle, et enfin la cérémonie de septante six bougies posées sur l’autel par les mêmes enfants.   
Messe d'action de grâce à l'occasion de 76 ans d'âge du Père Carlos Romel
 
Le bapteme de la collégienne Marie Moli

Merci infiniment.

Maintenant, voici mes points de vue sur les œuvres sociales.


La au soir du 24 mai 2013.
 
1.   La continuation des œuvres sociales

a.    En ce qui est de son personnel

       Son Excellence Monseigneur Louis NKINGA Evêque ordinaire de LISALA a toujours insisté à ce que les œuvres sociales ne puissent continuer qu’avec les étudiants qui sortent de notre complexe scolaire. Pour pérenniser ainsi ces œuvres, il faut le faire avec des hommes qu’on peut appeler « les nôtres ».
       Aujourd’hui le 24 mai 20I3 nous avons déjà des « nôtres » à l’école primaire, au collège ainsi qu’à l’hôpital ; nous devons continuer dans ce sens et, c’est pour réaliser les options de l’Evêque que nous commencerons en septembre avec un institut des techniques médicales (I.T.M)  pour que notre hôpital soit de plus en plus dirigé par « les nôtres ».
       Par ailleurs, tout en encourageant l’initiative des « nôtres » sur l’existence de leur association, une mise en garde se pose : « tant que cette association n’aura pas un but précis en faveur des œuvres sociales, elle ne vaut rien ». D’où, le groupe doit définir clairement son objectif tel que « l’aide de nos étudiants de  l’université ». Toutefois, l’idée de la création d’une fondation pour toutes les œuvres sociales ne pourra se réaliser que si le but de la dite fondation se définit effectivement pour soutenir ces œuvres  et non rechercher les intérêts propres et égoïstes des membres.   


Un vue sur les conférenciers le 24 mai 2013
 
a.    En ce qui concerne les finances
 
       Nous pouvons de même parler des finances ou l’argent provenant de l’hôpital et du complexe scolaire. Nous devons avoir des hommes fiables, justes.
Heureusement nous n’en pouvons plus nous plaindre, car il y a quelques années nous avons eu des difficultés avec les caissiers et caissières, mais  maintenant nous sommes satisfaits et  nous acquérons petit à petit un personnel honnête.

Mes amis,
       Nous ne voulons pas avoir des hommes qui s’enrichissent indûment sur les œuvres scolaires. S’il y a parmi nous des personnes qui veulent s’enrichir frauduleusement sur  les œuvres sociales, soyez sûrs et certains que les œuvres sociales ne survivront pas longtemps. Tout homme qui gagne de l’argent sur le dos des œuvres sociales, à côté de son salaire, est indigne de continuer à travailler dans ce complexe. Ne parlez jamais de vouloir pérenniser ces œuvres sociales, si vous gagnez de l’argent en cachette sur ses ressources. Qu’un homme qui n’est pas content de son salaire, parte ;  car nous n’avons pas besoin des personnes de ce genre.
      Chaque année, je montre la comptabilité du complexe scolaire dont les recettes des minervals, les dépenses pour les salaires, les soins médicaux et varia. Après quoi  nous statuons  sur le montant du minerval pour l’année suivante.
       Les frais divers demandés aux élèves, nous savons maintenant  qu’il y a un montant qui reste à l’école pour son fonctionnement ; mais depuis que nous sommes entrés dans le réseau catholique, ce montant nous est inconnu. Nous voudrions bien qu’on nous mette à la hauteur de cette comptabilité parce que tout argent perçu auprès des élèves appartient au complexe scolaire.
 
b.    Nos capacités intellectuelles
 
A.   constat amer

               Nous ne devons pas penser que notre complexe scolaire garde son niveau très élevé d’antan car, bien de gens se lamentent en disant : «  le niveau baisse ». Et nous sommes d’accord avec eux.  Auparavant au collège, tout le monde à savoir les professeurs et les élèves, parlait français alors que maintenant ce n’est plus le cas. La bibliothèque n’est pas assez fréquentée ni par les élèves ni par les enseignants du complexe scolaire.

B.   Renforcement des capacités intellectuelles

Le Père parle aux conférenciers
 
En effet, un intellectuel se perfectionne en lisant. Bientôt commencent les grandes vacances et je vous demande, à vous tous, de lire pendant les dites vacances au moins une heure par jour. Ce qui vous entrainera à lire facilement un livre de cent pages en une semaine ; et  surtout qu’un intellectuel lit à peu près 25 pages par heure. Ainsi donc, un livre de cent pages pourrait être lu en moins d’une semaine ou environ 5 jours. Sur ce, j’espère que vous lirez tous au minimum 5 livres pendant les vacances, sinon ne dites plus : « nous sommes des intellectuels ». Les élèves de cinquième secondaire doivent au minimum faire le résumé d’un ou deux livres  par écrit et oralement. Mais si les professeurs ne lisent pas, comment les élèves feront-ils ce travail ? Car ce travail ne pourra être exécuté avec vigueur par les élèves que lorsque les professeurs donnaient l’exemple.

         Nous avons aussi constaté avec regret que nous acceptons beaucoup trop d’élèves en première année primaire ; ce qui ne permet pas aux enseignants de bien maitriser une classe de 60 à 65 élèves. De même, nous avons donné des exercices mathématiques venant de la Belgique pour les classes de deuxième  cycle d’orientation. Hélas ! Le résultat est pitoyable. Nous ne pouvons plus continuer à les leur donner. Faut-il les donner peut être l’année prochaine en cinquième parce que les élèves de deuxièmes ne les comprennent pas ? Donc, notre niveau baisse. Nous devons faire raisonner les élèves et ne pas leur faire étudier les données par cœur.
 
c.    Résultats non mérités des épreuves d’Etat.

                  Chaque année, l’Etat donne un examen à la fin de cycle primaire (Test national de fin d’études primaires, en sigle TENAFEP) et en fin de cycle secondaire (Examens d’Etat, en sigle EXETAT). Nous avons un exemple malheureux des résultats de 40 élèves d’une école primaire dont la moyenne était de 80%, donc un très bon résultat. Ces quarante  élèves sont partis dans l’école secondaire où monsieur KALONDA en est le préfet des études. Au premier semestre la  moyenne des résultats de  ces mêmes élèves était de  34%. Faut-il encore se fier à ces examens et leurs résultats ? Que vaut l’enseignement au Congo, et dans les primaires et dans les secondaires et  dans les universités ?

 


Pendant la conférence
 
d.    Projet d’université par le révérend père Carlos à Bumba ?

                Il y a des personnes qui pensent que nous créerons une université à Bumba. Hélas ! Une université fonctionne avec des  étudiants ; pourtant nous savons par statistiques et expériences qu’un écolier qui n’obtient pas 60% à l’école primaire ne sait pas réussir dans une école secondaire, et un élève qui n’obtient pas 60% ou 65% à l’école secondaire ne réussira pas dans une université. Comment faire fonctionner une université à Bumba si plus de 90% d’étudiants à Bumba obtient 50% à 54% aux examens d’Etat ? Et combien y a-t-il qui dépassent 65% ?
 
                Pour toute réponse, si nous avons dix écoles comme le collège Notre Dame à Bumba nous pourrons commencer avec une université.

e.    Interpellation

Mes amis,

Ne mettons pas de sable dans les yeux ; le chemin est long et tout le monde doit se mettre au travail pour atteindre les résultats escomptés. Nous devons surtout travailler  avec ardeur et dans l’honnêteté, si nous voulons que les œuvres sociales continuent après le départ de son fondateur. Et enfin, nous devons renforcer nos capacités intellectuelles en fréquentant notre bibliothèque incessamment.


La sortie de la messe
 
Je vous souhaite une bonne fête.


[i] Ce discours est prononcé ce vendredi, 24 mai 20I3 lors de la conférence initiée  par monsieur Gabriel Iluku, directeur de discipline au collège Notre Dame et conseiller juridique du dit complexe, avec  comme thème « quel avenir pour les œuvres sociales du complexe  Notre Dame ? ».

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi 6 juin 2013


Première communion pour les jeunes catéchumènes

de 3ème groupe à la Paroisse Notre Dame

          La Paroisse Notre Dame vient de clôturer la série des cérémonies sanctionnant la fin de l’année initiatique des jeunes catéchumènes de quatre groupes que compte la paroisse Notre Dame par la fête eucharistique de la première communion des catéchumènes de troisième groupe.

          Débutée à 9 heures très précises, la messe qui était dite par son infatigable Curé le Révérend Père Carlos Rommel, a connu, peu après l’évangile, des manifestations des baptêmes des jeunes catéchumènes venant de quatre quartiers composant la paroisse Notre Dame, à savoir le quartier Saint Pierre, Sainte Caroline, Saint Paul et Saint Raphaël. 
Le Père Carlos entouré de ses Bakambi.
 de gauche à droite: Mabiti André, Gongu Norbert, Ludonago Jacques et Mbombo Luc

          Avant le baptême des jeunes organisé selon le quartier, le Mokambi ou l’Animateur de celui-ci devrait publier le bilan annuel parcouru tant par ses catéchistes que par ses jeunes catéchumènes.
Le Père Carlos baptise la catéchumène
 
          Sur ce, le meilleur catéchiste à avoir obtenu le maximum des points est monsieur Mangbau Alain du quartier Sainte Caroline, lisanga ou CEV Boyokani ! Ensuite, le quartier qui a reçu le meilleur score concernant l’organisation des enseignements de la catéchèse, la ponctualité et la régularité aux activités, la protection des jeunes catéchumènes, etc.,  est toujours le quartier Sainte Caroline du redoutable Mokambi Gongu Norbert, qui a excellé avec 72,5 %, suivi du quartier  Saint Pierre de Jacques Ludonago.
 
 

Bapteme de catéchumène

 
          C’était aussi l’heure du bilan pour tous les 4 groupes des catéchumènes : les meilleurs de chaque groupe ont été présentés devant l’autel par le Curé de la paroisse, qui les a félicités pour l’énorme tâche qu’ils ont accomplie tout au long de l’année initiatique 2012-2013, et les a encouragés d’exceller davantage surtout ceux qui n’étaient pas à la hauteur de leur tâche, pour mieux faire à la prochaine année initiatique.
L'offrande présentée au Curé par les femmes catéchistes
 
 
Les meilleurs catéchistes parmi les 128 de tous les groupes
 
          C’est à l’heure de l’eucharistie que les 174 nouveaux baptisés jeunes catéchumènes furent conviés en priorité à venir se communier, à venir prendre leur premier corps du Christ !
La première communion
 
          Après la messe, une réception étaient organisée dans l’enceinte même de la paroisse où les convives et les catéchistes y compris d’autres groupes paroissiens (tels que les Bakaboli communion et les Bakambi ya mwinda Kristu qui ont célébré leur entrée en fonction dans la pastorale) ont eu à partager un verre autour du Curé le Père Carlos Rommel.

La sortie après la messe.
                                                           Antonio Lisuma