Les retombées
de l’Etat d’urgence sanitaire inquiètent les Bumbalais
Décrété
depuis le mois de mars dernier en République Démocratique du Congo suite à la
pandémie du coronavirus, l’Etat d’urgence sanitaire ne cesse de soulever un
tollé d’inquiétudes auprès des Bumbalais qui se sentent coincés par les
retombées de cette période qu’ils jugent de calvaire à cause des difficultés qui
en découlent, rendant ainsi la vie difficile. Les prorogations successives
qu’est en train de subir ledit Etat amplifient extrêmement le chagrin dans le
for intérieur de bien des habitants de cette contrée mongalaise. A en croire leurs
différentes déclarations fusant de partout, ces derniers déplorent le
ralentissement des activités dont ils sont victimes.
Conducteur
de mototaxi dans la ville de Bumba, Jules n’est pas épargné de ces retombées.
« Depuis que les églises, les écoles et les bars sont fermés, mes recettes
journalières se voient toujours amoindries, car mes courses vers ces lieux ne
sont plus effectives. Grâce à ces dernières, je réalisais des recettes
satisfaisantes », se plaint-il avec un visage traduisant l’expression de
déception.
Inquiète,
Jeannette, enseignante d’une école primaire privée de la place, s’est plongée
dans le petit commerce. « Maintenant qu’il n’y a pas école et que je n’ai
pas de matricule, je m’efforce de vendre les beignets le matin et de prêter des
gobelets de Soja à mes clients pour que j’aie ne fût-ce qu’un petit rien pour
subvenir au besoin primordial comme le manger. Si je croise les bras, je vais
peiner comme mes amies qui ne se montrent pas souples », lâche-t-elle.
Par
ailleurs, quelques détaillants vendant les articles d’habillement au marché
central n’ont pas également dissimilé leur mécontentement face à cette situation
dont s’inquiètent nombre de Bumbalais. « Ce dernier temps, nous
traversons un moment pénible. Nos marchandises ne se font plus bien écouler
comme d’habitude, elles ne s’achètent presque pas. Il nous arrive parfois de ne
rien vendre toute la journée », ont-ils déclaré avec un air triste.
Cependant
la covid-19 ne faisant que gagner du terrain sur le sol congolais, cette
inquiétude emballant les Bumbalais demeure persistante étant donné que la date
précise où seront levées ces mesures sévères reste encore inconnue.
Bienvenu
Balomao
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