Bumba :
les motards invitent les revendeurs des produits pétroliers à leur faciliter la
tâche
Depuis
qu’il avait connu une hausse, le prix du litre d’essence souffre pour le moment
d’une instabilité constante. Chacun des revendeurs de ce produit pétrolier se
fixe le prix qui lui semble bon ou qui est à son gain. Ce qui fait varier le
prix d’un endroit à l’autre. Au centre-ville, il nage dans les deux mille deux
cent cinquante ou deux mille trois cents francs congolais.
Au
fur et à mesure qu’on s’éloigne du centre-ville, on constate en même temps une
augmentation progressive du prix allant d’un quartier à un autre. Ici, il
revient à deux mille quatre cents ou deux mille cinq cents francs congolais.
Quand on se rend dans les bidonvilles, on trouve une tarification autre que la
précédente. Au lieu de deux mille cinq cents francs congolais, il se vend à
deux mille six cents voire deux mille sept cents francs congolais.
Toutefois,
cette instabilité du prix qui a élu domicile dans la ville de Bumba est mal digérée
auprès des consommateurs dont une bonne partie se compose des conducteurs des
mototaxis appelées communément taximen. Mécontents, ces derniers invitent les
revendeurs des produits pétroliers à uniformiser le prix et surtout à leur
faciliter la tâche avec une tarification abordable qui serait bénéfique pour
tout consommateur dudit produit.
Au
demeurant, ces taximen se disent contents d’avoir ressenti un ouf de
soulagement après la réouverture des églises et la reprise des cours pour les
élèves finalistes, car la maximisation des recettes journalières qui, autrefois
amoindrie, commence déjà à retrouver son rythme journalier habituel suite à la
normalisation de la circulation qui reprend également petit à petit son
intensité.
Quant
aux autres motards, seule la régularisation de l’impasse dont il s’agit s’avère
indispensable pour éradiquer cette inquiétude aussi tourmentante.
Il
sied de rappeler qu’un litre d’essence revenait à deux mille deux cents francs
congolais les jours passés. Pendant les dernières semaines de l’état d’urgence
sanitaire qui vient de s’achever, il s’était même vendu à quatre mille francs
congolais à cause de la pénurie qui avait affecté le milieu. La carence ayant
quand même pris fin, ses retombées secouent encore la ville.
Bienvenu
Balomao
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