La
SOCAM produit du savon à Bumba
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Monsieur Constantin Economou, (le fils de George Economou),
patron de l'usine de savon Socam à Bumba |
En plus des usines de la production
de riz qui fonctionnent depuis des années, la Société commerciale agro-alimentaire
de la Mongala (SOCAM) en sigle vient d’en installer une autre, celle de la production du savon.
Bien que n’étant encore que dans sa
phase d’expérimentation, l’usine de fabrication de savon de la SOCAM fait du
progrès dans ses productions, elle vient d’inonder non seulement les marchés de
Bumba, mais aussi ceux des territoires environnants, tels qu’Aketi, Bondo,
Yakoma et Lisala.
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La concession de la Socam au bord du fleuve Congo à Bumba |
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A l'intérieur de la concession SOCAM, côté rizerie |
Construite vers la deuxième moitié de
l’année 2013 par Monsieur Constantin Economou, le fils de Monsieur George
Economou le patron de l’entreprise SOCAM, l’usine de fabrication de savon
employant une dizaine d’ouvriers est implantée dans la nouvelle annexe de la
concession Socam au bord du fleuve Congo dans la cité de Bumba. Elle fabrique
des barres de savon de la marque RAMBO, de couleur brun-sombre.
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Monsieur George alias Manger-manger, un autre patron de la Socam à Bumba |
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Les installation de la savonnerie dans la nouvelle annexe de la concession Socam |
Un grand bâtiment construit au fond de
l’annexe de la concession abrite la quasi-totalité des équipements de l’usine,
à part quelques grands réservoirs externes.
Ceux-ci comprennent :
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Un Blanchisseur ou une cuve de 10 tonnes
destinée à chauffer l’huile de palme pour en éliminer les impuretés et la blanchir.
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Deux cuves de stockage, chacune d’une
capacité de 15 tonnes. La cuve verte pour contenir de l’huile blanchie
provenant du blanchisseur. La cuve jaune pour de stocker de l’huile palmiste.
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La cuve appelée le Blanchisseur |
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Le blanchisseur au milieu de réservoir de stockage des huiles de palme (en vert) et palmistes (en jaune). Au fond, à côté du blanchisseur, la cuve de soude caustique |
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Une cuve de 4 tonnes pour la dissolution de
soude caustique dans l’eau.
A l’intérieur du bâtiment, on trouve
un autre grand réservoir dit mélangeur
qui, d’une capacité de 10 tonnes, a pour rôle, comme le mot l’indique, de
mélanger tous les ingrédients destinés pour la fabrication de savon : Soude
caustique (18 %), les huiles de palme et palmistes (78%), ainsi que d’autres
produits chimiques tels que bicarbonate fixateur, carbonate, aromatisants,
pigments, etc. (4 %).
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A l'interieur la cuve dite mélangeur, par terre, la pâte de savon qui sèche |
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Les ouvriers en train de découper la pâte de savon en morceau pour le boudinage |
L’action de mélangeur dure près de
deux heures et demie, ensuite la pâte résultant du mélange se répand sur le
pavement aménagé pour sa solidification, attendant d’être découpée en morceaux
et s’orienter vers un autre appareil pour le boudinage, c'est-à-dire la
compression. La sortie de la pate en forme de file de macaroni est orientée
vers un deuxième boudinage qui fait sortir, enfin, des barres de savon qui
seront découpées en tranche de 28 centimètres et mises dans un sachet. Un
sachet peut en contenir 9, vendus à 4200 FC le paquet, soit l’équivalent de 4.5
dollars US.
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Le découpage du savon en barre de 28 cm |
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Classement de barre avant la mise en sachet |
La pate d’une tonne au cours d’une
production normale peut fournir 300 quelques sachets de 9 barres avec une
valeur de 1.260.000 FC, soit 1350 dollars US.
En comparant avec le coût des
matières premières achetées, par exemple un bidon d’huile de palme de 25 litres
achetée au près de la population coûte près de 13.000 FC, il y a de quoi progresser avec la production.
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Ingénieur Franck Molenge, le chimiste de la savonnerie |
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Cécile, la réceptionniste |
Le seul grand handicap ici serait la mauvaise qualité de l’huile de palme achetée
au près de la population, qui nécessite un grand travail de blanchisseur, à
moins que Socam se tourne vers le PHC, ex PLZ, la grande usine de production de
huile de palme de Mindonga à Yaligimba, à 60 km de Bumba…
Propos recueillis par Antonio Lisuma
L’ingénieur Franc MOLENGE c'est un ancien collègue du collège St ANDRE (EX-LOKOLE) de BUMBA, c'est un grand plaisir de voir un ami de l’école se profiler de cette manière...franchement suis flatté
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