L’éducation sacrifiée
dans quelques établissements scolaires récemment créés à Bumba
Le territoire de Bumba,
actuellement devenu ville de Bumba est une contrée congolaise située dans la
nouvelle Province de Mongala qui, autrefois, faisait partie de l’ancienne
Province de l’Equateur. Ce milieu regorge bon nombre d’écoliers, élèves et
quelques universitaires.
Mais ce dernier temps,
nous constatons que les établissements scolaires foisonnent dans tous les coins
de la place, poussent comme des
champignons et parmi lesquels nombreux perdent le véritable objectif d’un
centre éducatif. Fondées dans un but purement lucratif, ces institutions
paraissent plus commerciales qu’éducatives. Leurs bâtiments confondus à une
foire campagnarde, ne reflètent pas l’image d’un milieu scolaire, car ils sont
dépourvus de tout ce qu’on peut trouver dans une salle de classe comme bancs,
tableau noir bien aménagé, etc.
Les assises qu’on y
trouve sont constituées de quelques morceaux de bois posés sur des pieds
fourchus et chaises apportées par les apprenants eux-mêmes. La cour scolaire se
transforme en une pétaudière, car le renvoi et toute autre forme de sanction
pouvant mettre à la porte un élève sont prohibés de crainte que l’effectif ne
soit pas réduit. La réduction de ce dernier entraîne le fondateur dans un
considérable déficit.
Cependant, certains
préfèrent avoir un corps professoral très réduit, c’est-à-dire avoir un nombre
réduit d’enseignants. On y trouve plusieurs options confondues. Ce qui attire
pas mal d’élèves parachutés surtout dans les classes terminales et précisément
celles de sixième année des humanités dont l’effectif nage dans une centaine de
candidats.
Dans ces établissements
scolaires, il arrive que l’enseignement prenne un système universitaire :
trois, quatre, cinq classes de différentes options avec les effectifs très
élevés se retrouvent mixtionnées pour suivre les cours de français, d’histoire,
de géographie, etc. Très entassés les uns auprès des autres, les apprenants ne
savent pas bien assimiler les matières qui leur sont dispensées. Mais ils
sont contraints d’évoluer dans de telles
conditions afin qu’ils atteignent l’objectif visé qui est l’obtention du
diplôme d’Etat.
Voici la façade
antérieure de l’un des bâtiments de ces établissements scolaires dont il est
question :
l'un des bâtiments de ces établissements scolaires |
Après l’obtention de
diplôme, nous constatons que ces diplômés ne parviennent pas à défendre cette
pièce officielle qu’ils ont longtemps cherchée, mais ils n’en demeurent que de
simples détenteurs.
Toutefois, quelques
questions se posent : quel sera l’avenir de notre territoire, de notre
province en particulier et de notre pays en général si nos apprenants
continuent à évoluer dans de telles conditions ? Seront-ils capables
d’affronter les études supérieures ou universitaires étant donné qu’ils ne
possèdent pas de connaissances antérieures nécessaires pouvant leur permettre
d’y émerger ?
C’est ainsi que nous
invitons les autorités de l’EPSP en général et ceux de notre territoire en
particulier à prêter une attention très particulière à ce phénomène qui, petit
à petit, finira à enfoncer notre territoire qui, plus tard, mettra en danger
son avenir ainsi que sa jeunesse. Nous leur demandons également de nous trouver
quelques pistes de solution qui pourront vite mettre fin à ce virus très destructeur
de l’éducation dans notre ville, notre province en particulier et notre pays en
général.
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