Bumba : La
route délabrée, les agences de transport en panne
Autrefois, Bumbatraciens et Boyomais se côtoyaient et s’échangeaient un peu rapidement et régulièrement par l’entremise de quelques agences de transport réputées viables telles que la vie est un combat, Nangolu coach, Classic et alii via Aketi et Buta. Depuis que ces dernières ne savent plus opérer, négociants et ambulants ont du pain sur la planche pour normaliser en peu de temps et avec succès leurs voyages ainsi qu’échanges commerciaux. Cette panne est due au délabrement excessif de la route nationale numéro six, dans sa portion allant d’abord de Bumba à Bunduki, puis de Bunduki à Aketi, ensuite de Aketi à Buta.
Autrefois, Bumbatraciens et Boyomais se côtoyaient et s’échangeaient un peu rapidement et régulièrement par l’entremise de quelques agences de transport réputées viables telles que la vie est un combat, Nangolu coach, Classic et alii via Aketi et Buta. Depuis que ces dernières ne savent plus opérer, négociants et ambulants ont du pain sur la planche pour normaliser en peu de temps et avec succès leurs voyages ainsi qu’échanges commerciaux. Cette panne est due au délabrement excessif de la route nationale numéro six, dans sa portion allant d’abord de Bumba à Bunduki, puis de Bunduki à Aketi, ensuite de Aketi à Buta.
Nous entendons toujours "La route sera réparée" |
Cette
situation défectueuse inquiète plus d’une personne, étant donné qu’elle
occasionne la rareté de plusieurs produits d’utilisation courante et la hausse
du coût des denrées provenant de l’Est de la République Démocratique du Congo
et qu’elle barricade aux habitants de secteur d’Itimbiri la voie par laquelle
ils acheminent vers le territoire de Bumba leurs produits agricoles. Que faire
pour pallier l’inquiétude affligeant en général tous les usagers du tronçon
délabré?
Une solution
s’avère indispensable, mais moins rapide.
La route nationale : Lisala - Bumba Sans ces hommes courageux, la famine règnerait. |
Recourir à
la voie fluviale, comme font d’ores et déjà pas mal de gens à bord de petites
embarcations privées appelées communément baleinières quittant Bumba pour Aketi
ou pour Kisangani, s’avère indispensable. Si les uns optent pour les
baleinières, les autres préfèrent embarquer les bateaux privés en partance pour
le chef-lieu de la province de Tshopo. Mais tous les deux demeurent moins
rapides quant à ceux qui sont pressés par le temps, parce qu’il faut au moins
quatre à cinq jours pour que le voyage connaisse son terme. Outre le caractère
lent de ladite voie, d’autres faits la rendent moins fiable ; car,
destinés au transport des marchandises, ces navires ne disposent pas de places
bien aménagées pouvant héberger dans de meilleures conditions des passagers
jusqu’à la destination. Ceux qui y prennent place sont subjugués aux supplices des
intempéries telles que soleil ardent,
pluie accompagnée de vent violent emportant parfois quelques objets légers et y
passent nuit à la belle étoile.
Par
Bienvenu Balomao
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