Un
nouvel abattoir pour le territoire de Bumba
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Nouvel abattoir en construction |
Le territoire de Bumba
vient de bénéficier d’un abattoir public moderne dont les travaux de
construction se poursuivent encore, à l’entrée de port SCEFU (ex port de l’ONATRA),
à l’endroit précis où se trouvait un petit marché de poissons fumés et salés,
non loin de son ancien site au bord du daleau, à côté de la grande concession
de la compagnie Nogueira.
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Quoique de petite dimension, il rendra quand-même des services |
Financés par la banque
mondiale, à un coût estimé à quarante-trois mille (43000) dollars US, les
travaux s’exécutent à travers le PARRSA, le
Projet d’Appui à la Relance et la Réhabilitation du Secteur Agricole, un
programme venu après PRAPE de triste mémoire et mis en place par le gouvernement congolais sous la tutelle du
ministère de l’agriculture, dont le deuxième mandat touche déjà à son terme.
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Panneau signalétique des travaux |
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Le bâtiment est juste à l'endroit où était un petit marché de poissons |
Bien que de petite
dimension pour une population bumbatracienne estimée à plus d’une centaine de
milliers que compte la ville de Bumba, le nouvel abattoir rendra certainement des
bons services à la population.
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...au bord du fleuve... |
En effet, avec la collaboration
des services d’hygiène et de vétérinaire dont certains agents y seront affectés,
le nouvel abattoir contrôlera tous les animaux destinés à l’abattage, ceci pour
permettre à la population de consommer de la viande saine et propre, provenant
des animaux abattus dans les normes requises des abattoirs modernes.
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Les vendeurs de viande de cochon à l'ancien abattoir |
Les acheteurs ne seront
plus dupes comme ils l’étaient jusque-là, car tous les animaux abattus à
l’ancien abattoir n’étaient pas en bon état, malgré la présence des agents des
services de l’hygiène et de vétérinaire qui, on ne sait pourquoi,
n’interdisaient pas l’abatage des animaux malades, et y toléraient même le dépeçage
de cadavres des animaux étouffés ou déjà morts qui étaient souvent transportés furtivement
à l’abattoir.
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L'ancien abattoir à ciel ouvert entre le dalot et le mur de la concession Nogueira |
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L'ancien abattoir à ciel ouvert des chèvres et moutons au bord du fleuve, à l'entrée du port
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Donc, avec le nouvel
abattoir, finies les habitudes de l’ancien mouroir où il fallait égorger un
cochon à même le sol en plein air et le découper ensuite sur une table sale, à
la merci des mouches de toute espèce qui jaillissent du dalot proche et puant dont
les eaux usées s’écoulent pour se jeter au fleuve à moins de cinq mètres de là.
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Le cochon était abattu peu après son arrivée au mouroir, sans vérifier s'il est malade..! |
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La fosse septique de l'abattoir |
La population souhaite
vivement des autorités locales d’exiger aux responsables du nouvel abattoir de veiller au strict
respect des normes requises des abattoirs modernes afin de fournir à la
population de la viande saine et propre à la consommation ; c’est-à-dire
que l’animal destiné à l’abattage soit une bête comestible soumise au contrôle
requis puis déclarée en bonne santé, et surtout abattu et dépecée dans
l’hygiène la plus impeccable.
Antonio Lisuma
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