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Vue d'un bâtiment de l'hôpital général de Bumba |
Déclenchée depuis le 13 août de l’année en cours, la
grève des infirmiers se poursuit dans l’hôpital général de Référence de Bumba.
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Vue du parking de l'hôpital général de Bumba |
A en croire quelques infirmiers qui se sont confiés à
bumbanotredame.blogspot.com, sont à la base de cette cessation d’activité
quelques revendications dont l’augmentation de salaire et de prime de risque
des infirmiers qui demeure encore dérisoire par rapport à celle des médecins,
la paie des infirmiers possédant des numéros matricules, mais ne touchant ni
salaire ni prime, la paie des infirmiers qui, en dépit de leur prestation, ne
bénéficient ni de salaire ni de prime de risque ainsi que la paie de prime de
risque aux infirmiers qui en sont dépourvus.
Tenant mordicus à sa revendication, le personnel
infirmier qui ne foule plus ce dernier temps le sol de cet établissement de
production des soins et de services liés à la santé y a abandonné les patients
dont la prise en charge revient pour l’instant aux médecins qui sont contraints
d’assumer les différents services rendus par les infirmiers, car n’ayant pas le
choix.
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Vue de l'hôpital général de référence de Bumba |
D’après les propos recueillis chez le médecin directeur
de l’hôpital général de référence de Bumba, Docteur Ali Ramazani Jonathan qui
s’est également confié à la rédaction de bumbanotredame.blogspot.com, le boulot
s’est endurci depuis qu’a débuté ladite grève. Au nombre de sept, les médecins
actuellement affectés à l’hôpital général de référence de Bumba travaillent
d’arrache-pied pour le moment parce qu’ils sont en train d’exécuter les tâches
qu’assument les quatre-vingt infirmiers que comprend l’hôpital général.
Dr Ali Ramazani Jonathan, médecin directeur de l'hôpital général |
Au sujet de ce qui précède, il s’est, lors de cet
entretien eu avec lui, exprimé en ces termes : « Nous sommes
contraints d’assumer cette corvée qui nous est soudainement imposée. C’est très
dur, mais nous n’avons pas le choix parce que nous avons le devoir et
l’obligation de soigner les patients qui sont à notre disposition et tous les
autres malades qui se présentent à l’hôpital. Nous nous occupons de tous les
services qu’on y trouve. Et nos patients se sentent aisés avec le traitement
que nous leur administrons. »
Quant à la levée de cette grève qui semble paralyser le
bon fonctionnement de l’hôpital général de référence de Bumba, elle reste
jusque là inconnue, car les grévistes, très décisifs, disent attendre une
surprise positive de la part de l’exécutif central dont la bonne réaction dans
le délai s’avère impérative.
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