Portrait
du Lycée SEKO LIBOSO de Yambuku
La porte d'entrée au Lycée Seko Liboso |
Le Lycée Seko Liboso de Yambuku est une école secondaire située juste à côté
du couvent des Sœurs Thérésiennes de l’enfant Jésus à Yambuku qui en constituent
une autorité morale.
Le couvent des Soeurs de Yambuku |
Cette école date de l’époque
coloniale, peu avant l’indépendance ; elle était construite par
l’organisation coloniale belge dite : « fonds
de Bien-être indigène », sous la supervision des Sœurs de Saint Cœur
de Marie, la communauté religieuse à laquelle les Sœurs Thérésiennes ont
succédé au couvent de Yambuku.
Le bâtiment principal contenant les salles de classe |
Depuis sa création et pendant
plusieurs années qui suivirent, l’école était destinée pour les filles, et était dirigée
par des Sœurs religieuses du Saint cœur de Marie. Elle n’avait qu’un cycle de deux
ans d’études et offrait les services de l’internat pour des élèves venues de
loin.
Le bâtiment de la préfecture et de la salle d'étude |
D’abord une école d’apprentissage
pédagogique et ménagère. L’élève qui en ressortait avait des notions
pédagogiques et ménagères et pouvait travailler tant à l'enseignement que dans les différentes fonctions de l'Etat et dans l'église.
Le Préfet des études monsieur Jeff Mabalo dans son bureau |
Mr Jeff Mabalo est aussi animateur communautaire de la paroisse de Yambuku |
Ensuite, vers la fin des années 1960,
l’école progressa en cycle court de 4 ans d’études pour la formation des
monitrices. Plusieurs éducatrices du territoire de Bumba furent formées à cette
école de Yambuku et enseignent dans beaucoup d'écoles.
Les finalistes de 6e année |
Vers le début des années 1970,
pendant la période de changement des noms du Zaïre de Mobutu, l’école fut baptisé lycée
Seko Liboso.
Petit à petit les Religieuses se
désengagèrent de l’école ; pour la première fois un préfet laïc fut choisi.
C’était monsieur Mabolu. Celui-ci dirigea l’école du début des années 1970
jusqu’en septembre 1976. Atteint de la fièvre hémorragique d’Ebola, il fut
transféré avec sa femme à Bumba et mis en quarantaine à l’hôpital général de
Bumba, où ils périrent, lui et sa femme, rongés à la fois de virus, de l’isolement et de
la famine...
Cette catastrophe naturelle de la
maladie d’Ebola ne permit pas le fonctionnement normal de l’école à cette année
scolaire 1976-1977. Les élèves restèrent en famille.
Les pré finalistes (5e année) |
Monsieur Michel Kalonda vint ensuite
succéder à Mabolu et dirigea l’école de 1977 à 1984. Il avait tout au début une
très lourde tache d’organisation de l’école après la catastrophe. C'est à cette période que les garçons intégrèrent l'école. Ensuite, il
contribua sous sa direction à progresser l’école classe par classe, de cycle court
vers le cycle long de six ans d’études secondaires pédagogiques, telles que
nous la connaissons aujourd’hui.
Salle des enseignants |
Actuellement le Lycée Seko liboso qui
compte près de 150 élèves (contre 250 au début de l’année scolaire) est dirigé
par Monsieur Jeff Mabalo. « Près de
100 autres élèves ont quitté l’école à la fin du premier semestre à cause des
frais scolaires jugés exorbitants, car leurs parents n’étaient pas en mesure de
les payer », a déclaré Monsieur Mabalo, un préfet des études qui est
aussi animateur communautaire dans la paroisse Saint Walburge de Yambuku.
Une vue de la paroisse de Yambuku |
A cette année scolaire en cours,
l’école comporte sept salles de classe, c'est-à-dire une salle par classe sauf
la classe de 1ère année qui a deux salles de classe.
Neuf professeurs enseignent à l’école.
Parmi eux trois seulement sont mécanisés
et payés par l’Etat. Les six autres, des nouvelles unités (dites N.U., qui ne
figurent pas sur la liste de paie de l’Etat, et NP, qui y figurent mais qui ne
sont pas payé par le gouvernement) sont pris en charge par les parents. Les frais
scolaires sont fixés à 15.800 FC pour les frais divers de l’Etat et à 58 000
FC pour les autres frais : per diem, motivation des enseignants, etc.
Le dortoire des internes |
L’école a de nouveau ouvert un internat qui compte maintenant 4 filles
et un garçon. Le bâtiment abritant les dortoirs de l’internat pour les filles
se situe dans la cour même de l’école. L’unique garçon interne se débrouille
dans un autre bâtiment proche de l’école. Chaque interne paye en plus des frais
scolaires 100.000 FC par semestre, un équivalent de 107.5 dollars US.
Le préfet des études et les 4 filles internes ainsi que leur surveillante |
Les internes proviennent de milieux
environnants : Bumba, Monzamboli, Bokata et Yalosemba…
Ici je reconnais le préfet MABALO, mon ancien prof de RELIGION au collège St André (ex-LOKOLE) de Bumba à 2004. son expression préférée était "...VOUS DEVEZ NORMALEMENT SAVOIR QUE..." vraiment des nostalgies.
RépondreSupprimerIci je reconnais le préfet MABALO,il fut mon préfet toujours en lycée seko liboso à yambuku,il est aussi mon professeur d'histoire et Ecipol 6ème année HP en Lycée seko liboso.Je reconnais aussi maman surveillante elle fut servante des nous toujours dans cette école
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