Le 1e anniversaire de la
mutuelle des
parents des scheutistes de Bumba
Une photo des parents des jeunes scheutistes de Bumba, au centre le Père Carlos avec le théologien Didier Mbombo |
Le 2 février 2013, le 2 février 2014,
cela fait un an jour pour jour, depuis qu’est née l’association des parents des
jeunes Scheutistes originaires de Bumba.
Le rond-point de Bumba, à droite le Nganda Nunes. |
La journée de dimanche 6 avril 2014
fut choisie par les membres de ladite association pour manifester l’immense
joie qui les anime tous, afin de se mettre tous autour d’une table et de
festoyer leur premier anniversaire.
L'entrée du Nganda Nunes |
Le Nganda
Nunes connu pour son sens d’organisation dans de pareilles circonstances s’est
offert l’exclusivité d’accueillir tous les membres de ladite association dont la
quasi-totalité des membres étaient présents.
Arrivée du Père Carlos qui est salué par les parents des scheutistes |
L’association
a eu l’honneur d’accueillir le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse
Notre Dame de Bumba et un des prêtres missionnaires scheutistes, ainsi que le séminariste
Didier Mbombo, un théologien scheutiste congolais, actuellement en séjour des
vacances à Bumba en provenance des Philippines où il fait ses études d’anglais
et de théologie depuis octobre 2011.
Papa Mbombo Luc, |
La cérémonie
commença par le mot de bienvenue prononcé par le président de l’Association,
Papa Luc Mbombo. Celui-ci traça brièvement
la petite histoire de l’Association qui vit le jour grâce à l’initiative du
Père Fambio Bienvenu, prêtre et secrétaire provincial des missionnaires scheutistes
de la RDC, pendant son séjour à Bumba, à l’occasion de la fête du Jubilé d’or
du Père Carlos Rommel.
Le théologien Didier Mbombo et ses parents |
Le groupe qui
se réuni une fois par mois se porte à merveille. On se rencontre à tour de rôle
chez chaque membre dans le but de se connaître, de se découvrir. Une rencontre
commence toujours par une petite prière, après laquelle on procède à l’appel
nominal de tous les membres, suivi du sujet à débattre ou à développer, et
quelques cas d’assistance aux membres en difficulté. La rencontre se termine après
avoir versé les cotisations de la rencontre.
Le président
a terminé son mot de bienvenue par la présentation de tous les couples des parents
des jeunes scheutistes, avant de donner la parole au théologien Didier
Mbombo.
Le théologien
Didier Mbombo n’est autre que le dernier fils né de papa Mbombo Luc, celui-là
même qui lui accorda la parole. Il relata son séjour aux Philippines : il
a quitté Kinshasa le 20 octobre 2011 pour Manille aux Philippines, via Nairobi.
Les Philippines, pays d’Asie du Sud-Est, donnant sur l’océan Pacifique et sur
la mer de Chine méridionale, sont un archipel composé de plusieurs îles. Son
économie repose sur l’agriculture du riz et les taxes à tous les échelons. Les
routes sont bonnes, et il y a de l’électricité ainsi que de l’eau pour toute la
population. Un huissier reçoit 17000 Pesos, soit l’équivalent de 400 dollars US !
La population est essentiellement chrétienne, elle parle l’anglais et le
tagalog. On compte actuellement près de
125 Scheutistes philippins.
Didier s’est
émerveillé de peuples philippins durant
ses deux ans et demi passés aux Philippines pour poursuivre les études de
théologie. Il les a trouvés un peuple très pacifique et sympathique qui ne se
chamaille presque pas.
Une vue des membres de la mutuelle pendant le repas |
A la fin du
mot du théologien Mbombo, Papa
Angbunda Emili le Secrétaire de l’association, a pris la parole et a
invité toute l’assistance à partager un repas pour fêter ensemble, autour du
Père Curé Carlos, le tout 1e anniversaire de la Mutuelle des parents
des Scheutistes de Bumba.
Le Père
Carlos conclut la cérémonie par un petit mot, faisant allusion aux déclarations
de Didier Mbombo : « On a entendu
les déclarations de Didier qui parlait des Philippines, un petit pays mais qui
s’organise déjà mieux pour le bien de sa population : l’accès à l’eau
potable, l’électricité pour la population, routes en bon état… Voilà le minimum
de ce qu’un Etat devrait faire pour sa population. Ce qui n’est pas encore
effectif pour notre société congolaise, car on patauge encore dans la corruption
généralisée, et le détournement des fonds publics, etc., obstacles à tout
développement du pays… Les congolais de tout rang social (même le bas
peuple) doivent à tout prix éviter ces antivaleurs qui gangrènent encore leur
société pour espérer amorcer l’élan du développement social, c’est une affaire
de la nation tout entière pas uniquement ses dirigeants… ».
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