« Ces dernières
semaines, nous constatons qu’il n’y a pas assez de poissons au marché »,
réclament les femmes bumbatraciennes.
Au marché central de Bumba |
Ces dernières
semaines, le marché central de Bumba ne reçoit qu’une infime quantité de
poissons, encore moins ceux qui sont consistants, selon le constat des femmes
qui la fréquentent au quotidien et de celles qui s’y rendent régulièrement.
Cette déclaration s’est confirmée lors d’un petit tour de curiosité que nous
avons effectué dans ce lieu public où nous avons trouvé nombreux étalages vides.
Le peu d’étalages autour desquels il y avait un petit nombre de clientes ne
comprenaient que quelques morceaux de poissons fumés qui paraissaient
d’ailleurs insignifiants.
Une vue du marché central de Bumba |
A en croire
cette réclamation, l’affaiblissement de la main d’œuvre de la pêche artisanale,
l’unique source d’approvisionnement de la région, serait à la base de la rareté
de ces denrées alimentaires; alors qu’approche la période pendant
laquelle l’aliment de base de la tribu Budja appelé communément
« Poto » ou « Malemba » que les habitants de l’ex-Province
orientale appellent « Masele » abonde dans bon nombre de
foyers; car il constitue, pour ses consommateurs, un excellent
accompagnateur de viande. S’il existait également la pratique industrielle dans
ce secteur, cette faible production pourrait être relevée...
Par Bienvenu Balomao
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