mercredi 30 novembre 2016

« Ces dernières semaines, nous constatons qu’il n’y a pas assez de poissons au marché », réclament les femmes bumbatraciennes.



« Ces dernières semaines, nous constatons qu’il n’y a pas assez de poissons au marché », réclament les femmes bumbatraciennes.

Au marché central de Bumba
          Ces dernières semaines, le marché central de Bumba ne reçoit qu’une infime quantité de poissons, encore moins ceux qui sont consistants, selon le constat des femmes qui la fréquentent au quotidien et de celles qui s’y rendent régulièrement. Cette déclaration s’est confirmée lors d’un petit tour de curiosité que nous avons effectué dans ce lieu public où nous avons trouvé nombreux étalages vides. Le peu d’étalages autour desquels il y avait un petit nombre de clientes ne comprenaient que quelques morceaux de poissons fumés qui paraissaient d’ailleurs insignifiants.

Une vue du marché central de Bumba
          A en croire cette réclamation, l’affaiblissement de la main d’œuvre de la pêche artisanale, l’unique source d’approvisionnement de la région, serait à la base de la rareté de ces denrées alimentaires; alors qu’approche la période pendant laquelle l’aliment de base de la tribu Budja appelé communément « Poto » ou « Malemba » que les habitants de l’ex-Province orientale appellent « Masele » abonde dans bon nombre de foyers; car il constitue, pour ses consommateurs, un excellent accompagnateur de viande. S’il existait également la pratique industrielle dans ce secteur, cette faible production pourrait être relevée...
     Par Bienvenu Balomao     

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