vendredi 11 novembre 2016

Le Préfet Michel Kalonda du Lycée Salongo de Bumba n’est plus





Le Préfet Michel Kalonda du Lycée Salongo de Bumba n’est plus
Le Préfet Michel Kalonda devant son bureau du Lycée Salongo de Bumba

          Parti vers mi-octobre 2016 à  Kinshasa pour suivre des soins médicaux, le Préfet du Lycée Salongo de Bumba y a tiré sa révérence ce mercredi 9 novembre vers 3 heures du matin dans un hôpital de Kinshasa où se trouve également presque toute sa famille y compris quelques-uns de ses 11 enfants.
          Peu avant son départ pour Kinshasa, le Préfet Kalonda Michel souffrait des maladies de diabète et de trouble cardiovasculaire. Il en avait même piqué une crise sérieuse et suivait quelques soins à l’Hôpital général de Bumba. Comme la situation ne faisait que s’empirer, sa famille l’a conduit à Kinshasa pour des soins appropriés.
          Cette maladie était comme une sorte de rechute puisqu’en 2015 il était à Kinshasa pour les mêmes maladies y compris une maladie à l’œil, et il n’était de retour à Bumba que vers les vacances de juillet dernier.
          Le préfet Kalonda était à la tête du Lycée Salongo de Bumba depuis 1980, après avoir dirigé pendant trois ans le Lycée Seko Liboso de Yambuku à la fin de l’épidémie d’Ébola de la triste mémoire.
          Il a assidûment dirigé le Lycée Salongo, la meilleure école pédagogique de Bumba pendant 36 ans et a largué de nombreux lauréats des examens d’Etat de la section pédagogique ; les uns ont poursuivi leurs études supérieures et universitaires à travers le pays, les autres ont trouvé de l’emploi dans les écoles primaires et secondaires de Bumba et d’ailleurs… 
Le deuil se tient chez lui sur l'avenue Yambenga, non loin de la résidence de général Bumba
          Son amour envers la jeunesse a fait qu’il soit élu à la tête du Cercle de football de Bumba, lequel il a dirigé pendant de nombreuses années.
          La ville de Bumba vient une fois de plus de perdre un monument dans l’éducation et la formation des jeunes… Que son âme repose en paix !
                                                                                  Antonio Lisuma

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