Une période où
abondent les denrées au marché
Lorsqu’approche le mois de juillet, le marché
bumbalais voit les étalages des marchandes des vivres remplis des denrées
alimentaires périodiques constituant pour la plupart des Bumbalais les mets
délicieux que les uns prennent pour le repas par excellence et les autres pour
le repas préféré. De ces denrées dont il est question, nous citons les
mollusques comestibles, les chenilles et autres espèces provenant du tronc de
palmier abattu, puis pourri. Pour preuve d’une consommation systématique,
l’odeur de la cuisine des chenilles se répand déjà dans les différents
quartiers de la ville surtout le soir, car c’est le moment favorable d’après
nombre de consommateurs qui s’y intéressent. Si les uns préfèrent les bouffer
avec la chikwange, la banane, le riz ou la farine de manioc ; cependant
les autres les prennent avec le manioc bouilli, râpé et dilué, considéré comme
aliment de base de la tribu budja qu’ils trouvent comme meilleur accompagnateur.
Et c’est de ce côté même que se penchent assez de consommateurs qui en font
déjà le pain quotidien.
Les "mbembe", petits, grands, et délicieux |
Quant aux mollusques comestibles, leur saveur
n’échappe pas à la technique et au savoir culinaire des mamans bumbalaises qui,
les assaisonnant de divers condiments, l’accentuent afin qu’elle soit
agréablement dégustée par ceux qui l’admirent au préjudice de ceux qui en font
un repas tabou. Ils sont également appréciés par ceux qui détestent de prendre
le plat constitué des chenilles et préfèrent les consommer avec la banane ou la
farine de manioc.
Les "Makpokolo" à manger avec "malemba" très nutritives ! |
Par ailleurs, ce qui paraît laudatif est le prix
auquel sont vendues ces denrées. Généralement familial
comme le qualifient les vendeuses du marché faisant l’article en souriant, il permet à bon nombre d’individus de s’en procurer sans inquiétude lorsqu’ils en ont besoin. Signalons que l’apparition au marché de ces espèces périodiques coïncide avec la moisson du riz qui a également vu ce dernier jour son prix baisser progressivement jusqu’au niveau tant souhaité par ses consommateurs potentiels qui ne manquent pas de manifester leur profonde satisfaction face à cette chute soudaine du prix allant de huit cents à six cents francs congolais par « guigoz », récipient utilisé comme unité de mesure.
comme le qualifient les vendeuses du marché faisant l’article en souriant, il permet à bon nombre d’individus de s’en procurer sans inquiétude lorsqu’ils en ont besoin. Signalons que l’apparition au marché de ces espèces périodiques coïncide avec la moisson du riz qui a également vu ce dernier jour son prix baisser progressivement jusqu’au niveau tant souhaité par ses consommateurs potentiels qui ne manquent pas de manifester leur profonde satisfaction face à cette chute soudaine du prix allant de huit cents à six cents francs congolais par « guigoz », récipient utilisé comme unité de mesure.
Les "Mbinzo" se sont mariés avec kwanga, et pour les initiés avec "MALEMBA" plein de Protéines
|
Soulageant les esprits inquiets de hausse du prix de
viande, ladite apparition incite plusieurs habitants de la contrée à dire que «
si l’abondance de ces denrées périodiques était permanente comme l’est celle
des autres sur les halles du marché, la famine n’élirait plus domicile dans
beaucoup de foyers ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire