Vue d'une station d'essence à Bumba |
Depuis environ cinq jours, la ville de Bumba connaît une
hausse soudaine de prix du carburant. Il y a quelques jours, un litre d’essence
se vendait à deux mille trois cents francs congolais. Mais cette dernière
semaine, les Bumbalais ont vu le prix du carburant hausser à une allure aussi
vive à laquelle ils ne s’attendaient pas.
En effet, le prix du litre de ce produit de première
nécessité a connu une gradation très rapide dans peu de temps. D’abord à deux
mille quatre cents francs congolais, puis à deux mille cinq cents francs
congolais, ensuite à deux mille six cents francs congolais. A partir de deux
mille sept cents francs, la situation s’est empirée. Il s’est passé de ce
tarif précité à deux mille neuf cents francs congolais. Un jour après, il a
atteint trois mille francs congolais, tarif auquel se soumet actuellement tout
consommateur de ce produit pétrolier.
A en croire les pétroliers de la place, cette hausse
soudaine de prix du carburant se justifie par la pénurie à laquelle ils font face
pour le moment. Même la société
pétrolière nationale dénommée " Services des Entreprises Pétrolières Congolaises", SEP Congo en sigle, qui dispose également d’une station à Bumba ne
parvient pas à régler la situation, car sa station aussi n’est pas épargnée de cette
disette. Ainsi, conservant le monopole, quelques revendeurs dont le stock reste
encore en bonne quantité dans l’entrepôt profitent de cette période leur
paraissant prospère pour tirer leur dividende, car « Rara cara sunt »,
dit-on en latin pour signifier, « Ce qui est rare est cher ».
Par ailleurs, nombre d’observateurs bumbalais se rendent compte
que la ville de Bumba, qui est approvisionnée en carburant en grande quantité par
la ville de Kisangani via le fleuve Congo puisque la voie terrestre étant
complètement délabrée, a toujours été frappée de la disette de carburant chaque
fois qu’approchent les festivités de Noël et de Nouvel an.
Pour pallier ce manque dans les jours à venir, ils
suggèrent aux pétroliers importateurs de mettre toutes les batteries en marche
en vue de se trouver des stratégies idoines et susceptibles de stabiliser la
situation à n’importe quelle période de l’année.
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