Bumba : La hausse du prix des produits de première nécessité accentuée par l' inondation
![]() |
La Route nationale n°6 envahie par les eaux de la rivière Molua |
Alors qu’ils faisaient déjà face à la cherté excessive
des articles qu’ils connaissent sur la place du marché depuis plusieurs jours
suite à la hausse du taux de change du dollar américain dont le poids se fait
sentir sur l’ensemble du territoire nationale rdcongolais, les Bumbalaises et
Bumbalais sont à nouveau contraints de pâtir des conséquences néfastes leur imposées
soudainement, d’un côté par le débordement des eaux de la rivière Molua et de
l’autre, par l’afflux de celles du fleuve Congo qui ont également déguerpi bon
nombre d’habitants de certains coins de la cité de Bumba, notamment les résidents
du bloc SEDEC, du quartier Kawele, des quartiers Lokele Molua et Mongala et des
habitations se trouvant aux environs de ladite rivière.
Cependant, traversée par cette rivière précitée, la
portion de la Route nationale n°6 qu’apprêtent les débrouillards approvisionnant
la cité de Bumba en vivres et produits de première nécessité après avoir
parcouru les routes de desserte agricole aussi délabrées que cette Route
nationale reste pour l’instant complètement immergée par les eaux de
l’inondation qui ont quasiment englouti le pont jeté sur ce cours d’eau
traversant cette cité stratégique de la province de la Mongala.
Devenue inaccessible puisqu’ayant été submergée, cette
portion de la Nationale n°6 ne peut être apprêtée ni par ses usagers encore
moins par les véhicules. Ce qui a fait que le recours à la pirogue paraisse
comme l’unique issue permettant de bien traverser ce calvaire. De leur côté, ne
se laissant pas faire, les piroguiers assurant cette traversée tiennent
mordicus en faisant strictement respecter aux usagers leurs tarifs qui
s’élèvent à cinq cents francs congolais pour les piétons, à mille cinq cents
francs pour les cyclistes et à trois mille francs congolais pour les motards.
Toutefois, les potentielles victimes de ces tarifs jugés
exorbitants par ceux qui en sentent la lourdeur sont surtout les habitants des
quartiers Kawele et Lokole Molua et d’Ebonda, localité distante de douze
kilomètres de la cité de Bumba, dont les activités se déroulent au
centre-ville. Obligés de s’y rendre pour avoir le pain quotidien, ils n’ont
qu’à s’y soumettre. A cette liste s’ajoutent les vendeuses et vendeurs des
denrées et produits de première nécessité tels que manioc, feuilles de manioc,
farine de manioc, charbon et autres, qui ont également haussé les prix de ces
produits énumérés. A titre illustratif, un paquet de feuilles de manioc s’est
passé de deux cents à quatre cents francs congolais, un guigoz (mesure utilisée au marché local) de farine de manioc de trois cents à cinq cents francs
congolais et un sac de charbon de vingt-huit à trente-cinq mille francs
congolais.
Par ailleurs, il sied de signaler que, parmi les victimes de l’inondation, figure aussi l’Administrateur du territoire de Bumba dont la résidence sise sur l’Avenue du Fleuve est également immergée. Outre la
résidence de l’Administrateur du territoire, le bâtiment administratif du
territoire n’est pas épargné de ce fléau. Se trouvant en face même du fleuve
Congo, il s’est retrouvé dans l’eau.
Bienvenu Balomao
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire