L’an 2024 : Ça sent l’arôme de la fête de Nouvel an à Bumba
Comme à l’accoutumée, la cité de Bumba reste polluée par
l’arôme de la fête de Nouvel an qui sent dans la quasi-totalité de ce coin de
la République Démocratique du Congo qui se localise dans la province de la
Mongala. En effet, cette fête se prépare dès le début de l’année précédente
pour nombre de communautés formant les différentes classes sociales composant ladite
cité.
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Les membres d'une communauté bumbalaise procédant au partage de la viande de boeuf |
Afin de la célébrer avec succès, ces communautés débutent
au lendemain de la fête précédente avec de petites contributions que chacun
apporte au quotidien ou mensuellement. Cela s’effectue au sein de différentes
couches sociales se trouvant dans ce territoire stratégique de cette province née
du démembrement de la province du grand Equateur.
Après onze mois, ces petites contributions quotidiennes
ou mensuelles parviennent à constituer une somme importante susceptible de répondre
aux besoins des contributaires, notamment l’achat des bêtes, des denrées
alimentaires et de la boisson qui sont consommées avec joie et ambiance totale
pendant la journée de la fête, c’est-à-dire le premier jour du mois de janvier.
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la viande de boeuf |
La période en question arrivée, elle s’accompagne de cet
arôme susmentionné et se sent à travers l’abattage des vaches, chèvres,
moutons, coqs et autres oiseaux de la basse-cour qu’observe dans toute la cité
de Bumba qu’est en train de secouer l’ambiance festive dont les bruits se font
entendre partout.
Cependant, le milieu n’ayant pas assez de fermes et d’éleveurs,
la viande de bœuf se présente comme le propre des personnes aisées et fortunées.
Constituant un luxe pour les démunis dont nombreux préfèrent surtout consommer
le jour de la fête, un kilo de cette viande se vend pour l’instant à vingt mille
francs congolais (20.000 FC).
Bienvenu Balomao
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