Bumba : la population bumbalaise sous le poids de la janviose et de l’inflation
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Vue d'une artère abritant des marchands dans la cité de Bumba |
La période post-festive débutant au mois de janvier ne
semble pas rose pour la population bumbalaise qui a du mal à résister aux
contraintes lui imposées par la détérioration du social qu’est en train de
déplorer les Bumbalais en particulier et la population rdcongolaise en général.
En effet, coincée d’un côté par la crise financière et de l’autre par
l’inflation qui ne cesse de prendre de l’ascenseur sur la place du marché, la
population du territoire de Bumba ne fait que s’enfoncer dans l’embarras, car
les prix des articles y galopent de jour en jour.
Le taux de change d’un dollar américain se fixant pour
l’instant à deux mille sept cents francs congolais (2.700 FC), il demeure la
justification incontournable auprès des marchands et opérateurs économiques de la
place, qui s’y accrochent farouchement lorsqu’ils échangent sur la place du
marché avec des clients marchandant leurs articles chèrement vendus.
Cependant, la forte dépréciation du franc congolais,
résultat de cette inflation que l’exécutif central peine à maîtriser et stopper,
affecte considérablement le coût du vécu quotidien de la population de cette
contrée de la République Démocratique du Congo, dont les pleurs n’arrivent
surtout pas à faire entendre leur écho auprès des autorités compétentes, car se
présentant comme un simple bruit des fourmis dans le brouhaha qui se fait au
marché.
De ce fait, tout va au galop sur la halle du marché.
Denrées alimentaires, produits de première nécessité, vêtements et tous les
autres articles connaissent une flambée exorbitante des prix. Récemment vendue
à cent et deux cents francs congolais (100 et 200 FC), une chikwangue revient
pour le moment à cinq cents francs congolais (500 FC). Outre la chikwangue, un
guigoz(mesure utilisée au niveau local) du riz qui revenait à neuf cents francs
congolais se vend pour l’instant à mille cinq cents francs congolais(1.500 FC).
Persistant, cette situation
donne du fil à retordre aux prolétaires qui ne parvenant pas à y faire face
suite à la modicité de leurs revenus mensuels peinent à se constituer le panier ménager qui ne leur permet même pas de
couvrir le premier bout du mois. « Actuellement, les prix des denrées
alimentaires ont tous galopé au marché. Pour se procurer un souper pouvant suffire
à un ménage de moins de bouches à nourrir, il faut avoir dans le portefeuille au moins treize
mille francs congolais équivalant à cinq dollars américains », dit une
ménagère rencontrée au marché.
Par ailleurs, les effets de cette dépréciation du franc congolais
impactent également d’une manière négative sur le vécu quotidien des agents et
fonctionnaires de l’Etat. « Avec un salaire de deux cent cinquante mille
francs congolais (250.000 FC), je n’arrive pas à subvenir aux besoins
primordiaux de mon foyer. Je me trouve même dans l’incapacité de faire opérer l’un
de mes enfants qui souffre de l’appendicite », se plaint un professionnel
de la craie vivant la cité de Bumba, pendant qu’il se confiait à
Bumbanotredame.blogspot.com.
Bienvenu Balomao
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