Vindicte populaire à Bumba : exécution de l’assassin de la femme égorgée et du moto-taximen !
Des crépitements de balles des
policiers commis à la garde des prisonniers au Sous-commissariat dit « Groupe
de recherche et d’Investigation » (GRI en sigle) basé à l’entrée du port
fluvial de SCEFU (ex ONATRA) ont secoué la cité de Bumba et paralysé les
activités à la matinée de ce mercredi 17 janvier 2024.
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La population de Bumba sillonne avec le corps de l'assassin calciné |
Ces crépitements de balles réelles étaient réalisés
par des policiers commis à la garde du cachot de GRIP qui tiraient en l’air et tentaient
avec difficulté de repousser la population composée en grande partie des membres
des associations des taximen de Bumba, ainsi que des frères et amis des
victimes de tuerie de la nuit de samedi 13 et dimanche 14 janvier 2024,
lesquels ne juraient que sur la vengeance de leur collègue et de la femme assassinés.
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Cet enfant criblé des balles perdues des policiers a succombé de ses blessures à l'Hôpital Notre Dame |
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La victime avait deux traces de balle au dos |
La tension a pris son paroxysme lorsque lesdits
policiers ont tiré à bout portant sur deux des manifestants, lesquels sont
morts quelques instants après, pendant que les autres manifestants, ayant décidé
de ne plus reculer, se lançaient par contre à l’assaut du cachot dont ils ont
fini par casser les cadenas, de libérer les prisonniers et de s’emparer de l’assassin
qu’ils recherchaient.
Ce dernier, ayant été saisi par la cohorte en colère, était
en train de vivre ses derniers instants de vie lorsqu’il subissait le supplice des
frappes de gourdin à la tête et dans d’autres parties du corps. Après sa mort,
son cadavre fut enveloppé d’une éponge saisie chez un commerçant et conduit jusqu’au
Rond-point où il fut aussitôt brulé, avant que les vengeurs sillonnent avec le
cadavre calciné sur les grandes artères de la cité de Bumba.
En exécutant l’assassin de la pauvre femme égorgée, et
de celui du motard, la population vient ainsi exprimer son ras le bol de voir chaque
fois des assassins, des voleurs et des malfaiteurs impunis circuler librement au
travers de la cité de Bumba sans qu’ils subissent des sanctions appropriées, à
la suite des procès bidons que des juges corrompus organisent.
On espère que la vindicte populaire infligée à ce malfaiteur
est un message fort adressé aux autres malfaiteurs qui commettent souvent avec
désinvolture des forfaits sans qu’ils soient arrêtés, mais aussi aux juges
corrompus qui ne songent jamais rendre un jugement équitable lors de la saisine
d’un différend opposant deux ou plusieurs parties.
Excluant la mort de l'assassin, le bilan provisoire des balles perdues à l'évènement malheureux de ce mercredi est de 4 morts
Antonio Lisuma
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