vendredi 7 mars 2025

Mercredi des cendres à la paroisse Notre Dame de Bumba

 Mercredi des cendres à la paroisse Notre Dame de Bumba

Le Rév Père Curé Carlos Rommel et les Animateurs pastoraux font la cérémonie
de l'application traditionnelle de la poussière au front des fidèles

 

La messe de mercredi des cendres marque le début des temps de carême dans toute l’église catholique romaine à travers le monde. Les chrétiens viennent d’habitude très nombreux participer à cet évènement liturgique unique en son genre.

L’église Notre Dame de Bumba a fait profil haut en le célébrant avec enthousiasme sous la houlette de son curé le Révérend Père Curé Carlos Rommel ce mercredi 5 mars 2025. De nombreux fidèles ont participé à la messe vers 5 heures et demie et ont suivi avec attention l’explication de l’événement au cours de l’homélie du curé de la paroisse.

S’appuyant sur la parole du Seigneur telle que consignée dans Matthieu 6, 1-6, 16-18, celui-ci a expliqué l’importance que revêt la prière dans le secret, c’est-à-dire lorsque le fidèle s’enferme dans sa chambre et prie Dieu. Le curé a fustigé les hypocrites qui, à l’instar des pharisiens, aiment faire leurs prières en public, et prêchent en criant fort pour faire croire qu’ils savent prier, sans pourtant se soucier de faire un changement de mentalité dans leurs habitudes hypocrites.

Le Révérend Père curé a initié une réflexion, au cours de son homélie du jour, une certaine réflexion sur la vie des couples mariés, selon laquelle, le mari, tout comme son épouse, doivent quitter chacun le domicile paternel pour s’attacher en mariage, et choisir leur habitation en dehors du toit paternel, tel que cela est consigné dans la Bible, et que les parents des mariés ne doivent plus s’immiscer dans les affaires de deux conjoints. Les mariés doivent désormais s’occuper de l’avenir de leurs enfants et les élever en toute responsabilité.

L’officient du jour a aussi stigmatisé les différents maux qui gangrènent la vie scolaire et sapent la bonne éducation des enfants, notamment la corruption, la tricherie, la fraude, etc.

Quant aux jeunes qui se livrent à l’usage exagéré des médicaments dits « tramadol », ils doivent profiter de ce temps de carême pour s’en débarrasser et venir à Jésus qui les attends à bras ouverts, leur a exhorté le curé de la paroisse, car renchérit-il, Dieu ne pourra jamais protéger tout celui qui se livre à toutes ces pratiques.

L'église était pleine des fidèles le mercredi des cendres, le 5 mars 2025


Toutes ces recommandations soulevées par l’officient de la messe reflètent le slogan qu’il a choisi pour ce temps de carême.  

C’est dans ce sens que la chorale « Monzoto mwa tongo » a été instruite de composer, sous l’inspiration du Père Curé de la paroisse, un slogan que les fidèles auront à chanter en chœur à chaque fois que le Père Curé, ou l’Officient de la messe entonnera au cours de la messe, sous forme de question posée, à laquelle les fidèles auront à répondre dans une mélodie de carême. 

Pour le temps de carême de cette année, le slogan reprend le sujet traité par le curé dans son homélie de mercredi des cendres, à savoir, l’interpellations des couples non mariés religieusement de sanctifier leur mariage, les jeunes doivent éviter l’usage des drogues dits « tramadol », les élèves et les enseignants doivent éviter la corruption, la fraude et la corruption, etc. Nous les présenterons ultérieurement dans nos prochains articles.

La messe s’est ensuite poursuivie avec la cérémonie de l’application traditionnelle de la poussière au front en signe de rappel pour tout homme, comme l’a, en outre, dit le Curé au cours de son homélie, « que l’on est poussière et que l’on retournera à la poussière ». Personne n’a rien à se vanter de sa vie sur la terre, mais elle doit plutôt avoir intérêt à se comporter dignement en témoin épris de justice et de vérité pour l’embellissement du monde, ainsi que pour le bonheur de tous !

Soulignons enfin cette innovation du Père Révérend Père Carlos : pendant tout le temps de Carême à la paroisse Notre Dame, la musique, la guitare, le tam-tam ou tout autre instrument de percussion n’accompagne pas les chants des choristes et des fidèles ; les chants se « chantent » en solo, en excluant tout son instrumental ; les voix des chrétiens sont les seules à se faire entendre. Ainsi, à la fête de Pâques, quand tous ces sons instrumentaux reprennent, c’est une façon de sentir la résurrection...

                                                         Antonio Lisuma

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