13ème
Dimanche, Année C
1 Rois,
19,9-21 ; Galates 5, 13-18 ; Luc 9, 51-62
Dans une grotte, Elie attend Dieu, mais Dieu ne vient pas en
bruit infernal, ni dans une colonne de feu ni dans un tremblement de terre
comme au temps de Moïse, mais dans un brise léger. Il dit à Elie : «
Vas oindre ton successeur Elisée »
Elie accepte, il arrive chez Elisée, qui est en train de labourer ses
champs avec ses ouvriers. Elie lui jette son manteau en signe de relève, Elisée
accepte la nomination, Il donne un grand repas à ses ouvriers et il part
avec Elie sans même dire « un au revoir » à ses parents. Elisée
laisse tout tomber, ses champs, ses bœufs et ses parents. Il commence
un nouveau travail de tout son cœur et de
toutes ses forces.
Selon Saint
Luc, Jésus a déjà prêché en Galilée, dans des pays limitrophes, et maintenant
il va à Jérusalem. Au commencement de son travail, les gens le suivait, il a même
donné à manger à des milliers de personnes, mais petit à petit les hommes le
quittent. Il ne reste qu’un petit groupe
qui l’accompagne à Jérusalem. Il sait aussi, comme Galiléen, et avec une
doctrine qui bouscule les pharisiens et d’autres grandes personnalités, il n’y
aura pas facile, et il craint même la mort sur la croix. Les apôtres disent : « nous mourrons
avec toi. »
Ils traversent
la Samarie, les juifs ne traversent pas la Samarie, trop dangereux, mais Jésus
veut y passer. Ils sont arrêtés, des discussions s’en suivent et à la fin des
fins les apôtres Jacques et Jean veulent
que Jésus envoie du feu du ciel pour anéantir tout le village comme au temps
d’Elie. Jésus refuse, se fâche contre ses apôtres et se proclame « doux de cœur » et « homme de paix ». Il n’est pas
comme Elie. Elie sur l’ordre de Dieu a
été remplacé par Elisée.
Jésus prend
une autre route, et tout à coup il y a
un homme qui lui dit ; je veux vous suivre. Jésus lui répond : « il ne faut pas me suivre pour recevoir
quelque chose, je ne possède rien ». Ils continuent la route, et Jésus dit à un
homme : « suis-moi ». L’homme répond : O.K. mais je
vais d’abord enterrer mon père. Jésus réplique : « laisse les morts enterrer les morts, mais
toi suis moi, annonce le royaume de
Dieu ». Un autre dit : je vais vous suivre, mais je l’annoncerai
d’abord à mes parents. Jésus
réplique : « quand on a
commencé le travail on ne regarde
pas en arrière ».
Toutes les réponses
du Christ sont fortes et dures. Le
Christ veut à tout prix qu’on annonce d’abord
le royaume de Dieu, le royaume de justice et
de vérité. Il ne faut pas en
premier lieu regarder la famille. Si un
homme qui suit le Christ regarde d’abord sa famille, il a les mêmes élans, les
mêmes tendances qu’un païen, les païens
pensent aussi à leur famille. Donc il ne diffère pas des païens, pourquoi se
dit-il « chrétien ».
Ainsi,
regardons l’épitre de Saint Paul aux Galates. Il dit aux galates : Ceux
qui suivent le Christ, doivent être libres de toutes tendances, ainsi il n’y
reste qu’un précepte : « Tu
aimeras ton prochain comme toi-même ».
Saint Paul ajoute : Ne mettez
pas « la chair, la famille »
en premier lieu. Mettez d’abord « le prochain » « tout homme »
en premier lieu. Ne mettez pas « votre
famille, votre pays, votre langue, vos coutumes » en premier lieu.
L’homme qui
suit le Christ pense d’abord à la Justice
et la Vérité par rapport au
prochain, et ne pas par rapport « à
soi-même »
Suivons le Christ, le
monde deviendra meilleur.
Paroisse Notre Dame
BUMBA
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