Monseigneur José Bernard Likolo compatit avec les enseignants des ECCATH/Bumba
En séjour à Bumba après l’ordination presbytérale de l’Abbé Benjamin Ipolo Masobe, Monseigneur José Bernard Likolo Bokal’Etumba, Evêque du diocèse de Lisala et Administrateur apostolique du diocèse de Molegbe, s’est, en tant que Représentant légal des écoles conventionnées catholiques du diocèse de Lisala, entretenu avec les professionnels de la craie blanche œuvrant dans les écoles conventionnées catholiques de la cité de Bumba lundi 09 décembre 2024 à la paroisse Saint André aux environs de dix heures locales.
Lors de son adresse, l’Evêque du diocèse de Lisala a de
prime abord remercié les enseignants tout en les félicitant pour les efforts
qu’ils sont en train de consentir en dépit des conditions socioprofessionnelles
précaires dans lesquelles ils se trouvent.
« De prime abord, je tiens à vous remercier, à vous féliciter et à vous encourager pour ce que vous faites en dépit de tout et vous tenez bon. Merci au Coordinateur provincial ; merci au Sous-coordinateur provincial ; merci à vous, chefs d’établissement parce que c’est vous qui êtes en relation directe avec ce beau métier ; merci aux représentants des enseignants qui sont là ; merci aux Conseillers qui sont venus encore de très loin avec l’état de nos routes ; merci pour les sacrifices que vous consentez », s’est-il exprimé devant les enseignants.
Les enseignants des ECCATH/Bumba écoutant le mot de Son Excellence Monseigneur José Bernard Likolo Bokal'Etumba
Après le mot de remerciement, le Représentant légal des
écoles conventionnées catholiques de la Mongala n’a pas manqué à exprimer sa
compassion aux les enseignants à qui l’Etat rdcongolais ne réserve pas un
traitement décent. « L’enseignement c’est le beau métier ; mais dans
notre pays, on ne voit pas de la part des autorités la place accordée à
l’enseignement en tant que beau métier », l’a-t-il déploré.
De surcroit, Monseigneur José Bernard Likolo a fait savoir
aux professionnels de la craie blanche que l’enseignement est une vocation.
« Et moi, le dis toujours que le métier d’enseignement est une vocation. A
part une profession, c’est vraiment une vocation ; il faut être appelé à.
Il est vrai qu’il y en a, par manque d’emploi, de travail, qui n’ont pas pensé
à être enseignant ; mais en cherchant un peu le moyen de vivre, ils se
retrouvent conne enseignants. Il y en a qui sont vraiment appelés à. Et par
rapport à cela, leur façon d’aborder les questions liées à l’enseignement
diffère de ceux qui sont venus seulement chercher l’argent, mais à travers
l’enseignement. Mais il y en a qui sont là par vocation et on constate même
l’amour qu’ils ont par rapport à leur profession. Et cela se décline dans la
manière de préparer le travail, dans la manière d’enseigner, dans la manière
d’approcher les enfants et on a le souci que les enfants qui nous sont confiés
accèdent à la connaissance. Que ces enfants puissent acquérir les vertus pour
être des hommes utiles demain dans le monde, dans l’église, dans la société. Et
pour cela, je vous dis merci. Les moyens ne suffisent pas toujours. Le salaire,
n’en parlons même pas ; mais vous tenez bon », l’a-t-il renchéri.
Hormis les remerciements, les félicitations et
l’encouragement, l’Evêque de Lisala leur a rappelé que l’Eglise catholique
considère le secteur de l’enseignement comme une partie de sa mission
évangélisatrice, contrairement aux autres promoteurs qui font de leurs écoles des
boutiques dont le seul but est celui de gagner de l’argent. « Dans l’Eglise
catholique ce n’est pas ça ; dans l’Eglise catholique c’est le Christ est
venu pour nous sauver, restaurer l’homme et dans cette restauration de l’homme,
il y a le spirituel, il y a le corporel, il y a l’humain. Et donc, on
dit ; on prie ; on prêche la parole de Dieu ; mais cet homme-là
doit vivre dans la société, doit être une personne utile. Pour ce faire, Il lui
faut l’instruction...L’enseignant catholique doit considérer le Christ comme le
véritable pédagogue », les a-t-il motivés en les invitant à la discipline.
Bienvenu Balomao
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