Baisse
du prix de riz à Bumba
Le territoire de Bumba connait actuellement
une baisse de prix de riz dans les différentes rizeries de la ville. Un sac de
riz de 67 Kilos qui revenait à 35.000 FC au mois de mai dernier, peu avant la
récolte, se vend actuellement au mois d’aout, en ce début de la période de
récolte, à 21.000 FC, soit l’équivalent de 21 dollars américains. Une mesure de
riz dit « gugoz », le gobelet que les mamans vendeuses utilisent au marché central de
Bumba, descend actuellement à 250 FC. Et la récolte n’est encore qu’à ses
débuts.
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Le transport de riz s'effectue surtout par velo | | | |
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Cette baisse est due, non seulement à
une surproduction de cette céréale suite à une bonne politique agricole des
cultivateurs mais surtout parce que son principal acheteur, la Société
commerciale agro-alimentaire de la Mongala (SOCAM, en sigle) n’a pas acheté ou
n’a pas encore envisagé l’achat de riz pour la récolte de cette année ; ensuite SOCAM emmagasine
encore les stocks de la récolte de l’année précédente (2015) dans ses dépôts.
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Séchage de riz devant la rizerie |
Cette grande Compagnie de deux sujets grecs
(Olimpius et Georges) ne reçoit plus régulièrement la commande de la grande
société BRALIMA de la bière de Kinshasa et de Kisangani. Ensuite, SOCAM ne s’intéresse
pas vraiment à ouvrir de façon permanente des magasins de vente de riz à
Kinshasa et se cantonne à n’attendre que les commandes de BRALIMA ou autres.
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Une des rizerie en pleine cité de Bumba |
Quoique la conséquence de cette
situation soit bénéfique pour la population de Bumba car elle se réjouit à
acheter moins cher au marché, mais en tout cas la situation est malheureuse pour les pauvres
paysans riziculteurs aux villages qui ne savent plus comment écouler leurs
marchandises, vu les efforts traditionnels qu’ils ont déployés tout
au long de l’année avec une agriculture traditionnelle non mécanisée pour aboutir
à ce genre de prix au marché de Bumba.
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Une des rizières de Bumba |
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Dans une rizerie de Bumba |
Les pauvres riziculteurs ne sauront
pas faire scolariser leurs enfants comme les années antérieurs et risquent même
de se décourager à travailler de nouveau pour les années à venir ; ce qui amènera
peut être la production annuelle de riz à baisser si l’état congolais ou même les autorités locales n’envisagent
pas une bonne politique d’évacuation, d'écoulement et de consommation des produits agricoles récoltés au pays.
Antonio Lisuma
Merci bcq antonio mais aussi des videos sur miteba
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