Une nouvelle
section en progression à Institut Mandoki de Bumba
L’Institut Mandoki est l’une des écoles secondaires de la
cité de Bumba, de la Sous-division provinciale de Bumba 1 du réseau non
conventionné dans la province de la Mongala en République démocratique du
Congo.
Monsieur Le Préfet Ngbangu Eduard |
Le personnel de l’école est composé d’un préfet des études
Mr Edouard Ngbango Kolomo, un chargé de discipline, quatorze enseignants débout,
et deux surveillants qui sécurisent les locaux.
Un des meilleurs bâtiments |
Construite en matériaux durables pour un long bâtiment
tôlé, et en matériaux non durables pour les deux autres en pisé, l’école a
comme numéro SECOPE 4011801, avec une population scolaire de 214 élèves dont
102 garçons et 112 filles pour cette année scolaire 2016 – 2017 qui s’achève.
Une étudiante, courant entre les deux bâtiments: durable et pisé |
Créée depuis le 30 septembre 1978 sous l’initiative de
Monsieur MANDOKI, un chef de groupement, l’école n’a pas encore son terrain
propre ; elle est provisoirement implantée au « camp Mobile »,
un camp militaire situé dans la concession de l’ex ONATRA, au quartier Lokole de
la cité de Bumba.
Au départ, l’école fonctionnait avec une seule section
scientifique, l’option Chimie Biologie. Mais depuis 2014, sous l’instigation
des autorités scolaires nationales qui souhaitent réduire l’enseignement
général et normal à 40 % par rapport à l’enseignement technique et
professionnel qu’ils estiment à 60 %, l’Institut Mandoki, étant pris comme
cible, avait bénéficié de l’option Nutrition qui, selon les vœux des autorités
nationales, devraient remplacer progressivement les classes de l’option
Chimie-Biologie. C’est ce qui s’est effectué depuis 2014, au point
qu’aujourd’hui il n’y a que la salle de 6e qui est encore de la
section scientifique, et qui va se présenter pour la dernière fois aux examens
d’Etat. Toutes les autres classes de l’Humanité, c’est-à-dire, de 3e
jusqu’en 5e sont déjà de la section Nutrition.
Quelle avenir ! |
Mais, le milieu n’étant pas suffisamment informé sur la
nouvelle option, nombre de parents s’en désintéressent et n’envoient pas
tellement leurs enfants à opter pour cette dernière. C’est ce qui explique le
nombre très réduit des élèves qui hésitent à embrasser la section Nutrition qui
jusque-là demeure inconnue et étrangère des écoles de Bumba.
L’année scolaire prochaine l’école va présenter pour la
première fois ses candidats de l’option Nutrition aux examens d’Etat, sans
leurs collègues de la section scientifique Chimie-Biologie.
IL fait moins chaud dans les bâtiments en pisé qu'en durable avec tôles |
Cependant, les parents continuent à réclamer la reprise
des classes de l’ancienne section scientifique pour qu’elle s’accompagne conjointement
avec la nouvelle section. Le Préfet des études, en collaboration avec les
autorités scolaires locales, essaye de voir dans quelles mesures, il va essayer
de satisfaire les désidératas des parents d’élèves.
Par ailleurs, bien que géniale, l’idée du gouvernement
central en faveur de l’enseignement technique et professionnel, il ne sait
toutefois pas remplir ses devoirs. D’une part, les enseignants de cette formation sont à compter du bout de
doigt, d’autre part, l’école n’est pas dotée des infrastructures scolaires
appropriées pour bien faire fonctionner la toute nouvelle option. L’école se
démène seule avec l’appui des parents démunis pour surmonter les multiples difficultés
qu’elle a dû connaître depuis
l’avènement de la nouvelle section nutrition à l’Institut Mandoki.
Le préfet dans son bureau |
Si aujourd’hui l’école tient encore débout, ce sont les
parents d’élèves, premiers partenaires de l’école qui lui donnent un coup de
pouce efficace. Mais jusqu’à quand ?
Antonio Lisuma.
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