LA CITE DE
BUMBA SINISTREE D'INONDATIONS
Depuis la fin du mois d'octobre de
l'année 2019, la crue avait atteint sa plus grande élévation qu'il y a eu en
2014 à Bumba. Ce grand fleuve du centre de l'Afrique sortit de son lit sous la
surprise générale de la population Bumbatracienne. La rivière Molua débordée
des eaux du Fleuve Congo coule très doucement vers ce dernier. Les Quartiers de
Bumba tels que LOKELE MOLUA, LOKELE MONGALA et LINGONDE sont les plus touchés. Toutefois,
nonobstant la diminution rapide de ces eaux, les conséquences sanitaires ne
sont pas exclues. Ces ordures ménagères déposées dans les rues, et à présent
répandues un peu partout, accentuent les
risques de maladies hydriques telles que Choléra, Diarrhée, Fièvre Typhoïde et
autres. L'augmentation du taux de prévalence du paludisme dans la cité de Bumba
devient indiscutable à cause des eaux de pluies stagnantes devenues des milieux
de reproduction des moustiques. 

Durant deux semaines, les chemins de
desserte agricole surtout l'axe Bumba- Ebonda ou Bumba-Bandala étaient coupés par le
débordement des eaux. Les déplacements de la population furent quasiment
difficile où Les pirogues servirent à franchir l'aire sinistrée. Les marchés
riverains de subsistance sont submergés par le débordement d'eaux. Les denrées
alimentaires se vendent le long des routes. Les matériaux locaux de construction
tels que les graviers fluviatiles et les sables sont devenus très rares et très
coûteux.
Nous signalons ici les déménagements
de quelques habitants de Quartiers riverains à cause des états piteux de leurs maisons
construites dans les marécages.

L'inondation étant un phénomène périodique,
la situation reste plus déplorable
lorsque la misère s'accentue par les eaux de pluie non canalisées. En vérité, les
éléments déterminants de cette triste réalité sont notamment les sachets
plastiques et bien d'autres immondices souvent jetés sur le sol, les
constructions anarchiques des maisons dans les marécages, la négligence des
directives urbanistiques, le manque de rigoles ainsi que le défaut de nettoyage
de quelques Canaux d'eaux nous
laissés par les colonisateurs.
Nous pensons également
que Les lits du Fleuve Congo et de toutes les Rivières de Bumba perdent de plus
en plus leurs profondeurs à cause de sachets plastiques et ordures y amassés au
fil du temps. De même, le manque de
drague ou bateau dragueur tel que le baliseur KAUKA en vue de curer le Fleuve
Congo et ses Rivières précisément à Bumba, serait aussi fatal pour cette
population riveraine. En plus, hormis le Port de l'ONATRA, les Ports de Bumba
ne comportent pas de mur de protection de débordement des eaux comme ailleurs.


Bumba
7 Jours "Le Flamboyant" se dit préoccupé de l'indifférence
notoire de l'Etat toujours insensible à la misère de la population. Combien de
fois décrierons-nous encore le mauvais état des infrastructures routières de la
cité de Bumba? Du moins, nous sollicitons une action humanitaire conséquente pour
le territoire de Bumba. Il ne suffit pas seulement de distribuer des moustiquaires, des lits, des
bâches ou des denrées alimentaires à la population riveraine comme ce fut en
2014, mais également de construire et entretenir les infrastructures
d'adduction et de protection de tout débordement des eaux de pluies, de
Rivières et du Fleuve Congo, draguer régulièrement les lits de Cours d'eau, faire
respecter les directives urbanistiques en interdisant les constructions des maisons
dans les marécages. 

Maître
Iluku Gabriël
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