Inondation à Bumba : deux cas de décès enregistrés
Sévissant encore à Bumba, l’inondation née du débordement
des eaux de la rivière Molua continue à donner du fil à retordre aux usagers de
la route fréquentant régulièrement la voie de circulation traversant le pont
Molua jeté sur ladite rivière et conduisant de Bumba à Ebonda, localité située
à quelque douze kilomètres de la cité de Bumba et vice versa.
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Vue du débordement des eaux de la rivière Molua |
Touché par les effets néfastes de cette calamité secouant
les demeures bâties le long de cette rivière susmentionnée et de ses environs,
le gouvernement central est venu au mois de décembre dernier à la rescousse des
sinistrés en leur dépêchant une délégation composée des ministres, sénateurs et
députés nationaux et conduite par le Vice-Premier ministre en charge de la
Fonction publique, son Excellence Jean Pierre Lihau, qui a remis à chacun des sinistrés une enveloppe de cent mille francs congolais avant de regagner
Kinshasa, la capitale rdcongolaise.
En dépit de cette rescousse du gouvernement central, les victimes
de cette inondation en sentent encore les retombées. La traversée de la rivière
Molua reste encore vénale étant donné que les piroguiers qui l’assurent lui ont
établi un tarif bien connu et d’ailleurs non négociable. Même les écoliers et
élèves des quartiers Lokele et Kawele fréquentant quotidiennement le tronçon
immergé pour se rendre à l’école n’en sont pas épargnés.
Cependant, deux cas de décès venaient de s’y enregistrer
à la veille de la fête de nouvel an. En effet, le premier cas de ces décès dont
il s’agit a été celui d’un bouvier qui, conduisant à Bumba pour le compte de
son patron un bœuf qui devrait être abattu à l’occasion de la fête de nouvel,
s’est facilement noyé lors de la traversée après avoir
tenté de tirer avec force la corde de ce bœuf qui était sur le point de
s’échapper en prenant une direction autre que celle prise au début de la
traversée. Fouillé par les pêcheurs, son corps a été retrouvé deux jours après
la noyade.
Quant au second qui a eu lieu au quartier Gbabu, c’est
celui d’un pêcheur qui, accompagné de son fils, s’est également noyé dans la
rivière Molua après y avoir descendu pour retirer son filet qui y était retenu.
L’effort fourni ayant été vain, il ne put retourner dans la pirogue où
l’attendait son fils. Ayant passé beaucoup de temps sans voir son père, ce
dernier courut à la maison pour alerter les familiers qui trouvèrent à leur
arrivée le cadavre à l’endroit où la victime avait effectué son plongeon.
Bienvenu Balomao
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