à la
paroisse Notre Dame de Bumba
Après s’être rétabli de sa
fièvre bénigne qui l’a pris pendant un certain moment de carême, le Révérend
Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, était bien en
forme, et a célébré avec faste les deux messes des Rameaux dans sa paroisse ce dimanche
10 avril 2022, malgré la pluie qui a un petit peu retardé le début de la
première messe qui n’a commencé qu’avec 40 minutes de retard.
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| Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba |
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| Le Célébrant principal, le Père Curé, entouré des "Bakambi", les animateurs pastoraux |
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| Avant la deuxième entrée, le Célébrant prêche l'entrée de Jésus sur Jérusalem |
Malgré cela, les chrétiens de
la paroisse Notre Dame se sont empressés comme à l’accoutumé, tant à la
première messe qu’à la seconde, pour participer avec engouement à la messe des
rameaux en l’honneur et à la gloire du Christ entrant triomphalement à
Jérusalem.
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| Première entrée du Célébrant en procession en tenue de carême |
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| Seconde entrée en procession, en rouge des Rois |
La première messe matinale
avait commencé à 6 heures et 10 minutes, mais avec beaucoup plus d’engouement
qu’à l’ordinaire. Dès le début de la messe tous les sièges étaient déjà
remplis, et les fidèles ont débordé jusqu’à occuper tout l’esplanade (sous des tentes
pour la première messe), devant une église pleine à craquer.
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| La deuxième messe pleine à craquer |
Un des moments solennels de
deux messes était sans doute la deuxième entrée en procession de l’officient
principal, le Père Curé, qui était derrière les acolytes et les Bakambi, les
animateurs pastoraux, avec des rameaux en main, arborant des tenues rouge
écarlate et brandissant des rameaux en guise de l’entrée triomphale du Christ à
Jérusalem.
Quelques mamans étalaient leurs
pagnes par terre afin que le Célébrant principal marche dessus, en l’honneur du
Christ qui entrait triomphalement dans Jérusalem !
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| Le Célébrant a marché sur des pagnes des mamans, en l’honneur du Christ qui entre triomphalement dans Jérusalem ! |
Au bout de 40 jours de carême
pendant lesquels un important slogan, dont le leitmotive était "dire la vérité", était chaque fois entonné par le Curé de
la paroisse, et répondu en chœur par les fidèles, le dimanche des rameaux a
connu sa spécificité, celle de la réalisation d’un théâtre par les choristes de
la chorale « Monzoto mwa ntongo ».
Sous l’inspiration du
Révérend Père Carlos, les choristes de Monzoto mwa tongo ont fait revivre la
passion de Jésus en faisant jouer sur scène l’horrible mort sur la croix dont
fut victime Jésus Christ que le choriste Moloko Jean-Lambert mimait.
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| La scénette de Jésus: Ici Judas Iscariote amènent les Pharisiens et les soldats pour arrêter Jésus |
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| Jésus qui dit courageusement aux pharisiens que c'est bien lui Jésus |
On y voyait des personnages
jouant chacun un rôle spécifique dans la scène : d’un Judas Iscariote
trahissant Jésus, un Caïphe le grand prêtre avec son sanhédrin condamnant
Jésus, un Simon Pierre reniant avec parjure son Maître, en passant par un
Pilate incapable de protéger l’innocent Jésus, un pauvre riche Jésus portant sa
croix, une Véronique essuyant le visage sudoral et ensanglanté de Jésus, pour
aboutir à la crucifixion sur la colline de Golgotha, sans oublier la
déclaration posthume de certitude du commandant des militaires bourreaux…
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| Jésus devant le Grand Prêtre Caïphe |
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| Les Pharisiens qui réclament la mort de Jésus sur la croix |
L’émouvante représentation théâtrale
fait couler beaucoup de larmes aux fidèles émus dans ces méandres de blasphèmes
et de tortures qu’avait connu Jésus sur le chemin de croix avant de mourir.
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| Les petites Anuarite aussi ont agrémenté la messe par leurs danses |
Cette mise en scène
dramatique de la passion du Christ reste depuis longtemps une spécificité de la
paroisse Notre Dame de Bumba et ne s’observe pas ailleurs dans les quatre autres
paroisses de la ville de Bumba, où les chrétiens ne se contentent qu’aux
simples chants de trois individus qui chantent à tour de rôle les souffrances
du Seigneur Jésus Christ depuis son arrestation jusqu’à la croix.
Antonio Lisuma
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