TENASOSP : les géniteurs grognent
![]() |
Le préfet JB Maneno s'adressant aux parents |
Invités par les préfets des études des établissements
scolaires où étudient leurs enfants pour écouter le message leur envoyé par le
bureau de l’inspection de l’enseignement primaire, secondaire et technique sur
les frais qu’ils doivent payer pour leurs enfants de la classe de huitième
année de l’éducation de base autrefois appelée deuxième année de cycle d'orientation afin de leur permettre d’avoir accès au Test National de Sélection et d’Orientation Scolaire et Professionnelle, TENASOSP en
sigle, auquel ils seront soumis au mois de juillet, géniteurs et tuteurs ont eu
du mal à avaler cette nouvelle en jugeant exorbitants les frais demandés.
A en croire les informations nous parvenues, lesdits
frais seraient fixés par l’exécutif provincial sous l’ordre des autorités
hiérarchiques depuis Kinshasa. En effet, élevés à trente-huit mille cinq cents
francs congolais dans la province de la Mongala, ces frais de TENASOSP agacent
bon nombre de parents d’élèves dont la grogne ne cesse de s’élever.
Au Collège Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel où
nous avons curieusement assisté à cette réunion de parents, il nous a été
révélé tant de plaintes et inquiétudes des géniteurs et tuteurs. Pour les uns,
les autorités de l’enseignement primaire, secondaire et technique les ont pris
à pied levé. « Nous improviser les frais à payer pour ce test pendant
qu’approche déjà la fin de l’année scolaire c’est nous surcharger, car il nous
reste encore des tranches à payer pour totaliser la somme exigée pour l’année
scolaire en cours. Les autorités de l’enseignement primaire, secondaire et technique
devraient nous informer au début de l’année scolaire », ont-ils grogné au
sortir de la réunion.
Par contre, les autres dédaignent le fait que leurs
enfants croupissent dans le chômage après les études secondaires comme
supérieures ou universitaires. « Nous payons beaucoup d’argent pour que
nos enfants étudient et obtiennent des diplômes qui leur ouvriront la porte
d’embauche. Mais après l’obtention de ces diplômes, ils croupissent dans le
chômage faute d’emploi, comme si nous étions en train de gaspiller inutilement notre argent. A cette occasion, nous prions l’Etat rdcongolais de
valoriser les diplômes de nos enfants avec la création d’emplois »,
ont-ils lâché avec un profond regret.
Bienvenu Balomao
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire