Saison des pluies : des flaques d’eau sur les rues de Bumba
Chasser le naturel il revient
souvent au galop, dit-on. Après la saison sèche qui a duré presque quatre mois,
c’est-à-dire du mois de décembre vers fin mars, voici venue à partir de mois d’avril
courant la saison des pluies que beaucoup avaient réclamées pour leurs
multiples bienfaits sur le plan agricole.
Sur la direction Milona au croisement avec l'avenue maman Yemo |
Si d’un côté la pluie apporte
les bienfaits de survie nécessaire tant pour les humains, les animaux que les
plantes, cependant de l’autre côté son abondance apporte parfois de tas d’indélicatesse
insupportable.
Le cas le plus frappant est
la destruction par les eaux de pluies pendant les saisons pluvieuses de nos
routes et avenues mal entretenues par les services qui devraient normalement s’en
occuper, à savoir l’Office des routes pour les routes des milieux ruraux et l’Office
des Voiries et Drainages (OVD en sigle) pour les milieux urbains ou suburbains.
Sur l'avenue du 24 Novembre |
Le mal en est que pendant des
années, ces entreprises étatiques surtout l’Office des routes, ne fonctionnent
plus dans la province de la Mongala en générale et dans le territoire de Bumba
en particulier. Raison pour laquelle les routes tant nationales que provinciales,
en l’occurrence, celles de desserte agricoles sont impraticables, même pour de simples
vélos !
Les quelques avenues réfectionnées
par les engins de l’OVD l’année dernière au centre-ville de Bumba sont actuellement
à la merci de la dame la pluie ; elles sont les « cibles » prioritaires
de la pluie, et si l’on n’y prête aucune attention (l’Etat et sa fameuse
OVD), la pluie fera son travail et l’on se retrouvera comme à l’époque d’antan,
avec le cercle vicieux du perpétuel retournement vers l’état sauvage après
chaque réfection sans mesures d’entretien régulier.
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Derrière EP Miloli... |
Il suffit qu’il pleuve
abondamment pendant une ou deux journées pour se retrouver avec des avenues
entières submergées par les eaux des pluies. Et comme le système d’évacuation
des eaux de pluie, le drain ou le daleau ne sont pas toujours tracé par l’OVD
sauf à l’époque coloniale, les eaux de pluie stagnent souvent et restent sur
place en formant des flaques d’eaux si elles ne trouvent pas une pente par où
passer ; ce qui constitue ainsi un danger potentiel non seulement pour la
circulation routière mais aussi pour la culture des larves des moustiques.
Antonio Lisuma
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