Les souvenirs que garde le Professeur Jean Baudouin Mokoha de la feue Sœur Charlotte Gupa
Le Professeur ordinaire Jean Baudouin Mokoha |
Alors que les enseignants des écoles conventionnées
catholiques de la province éducationnelle Mongala 2 commémoraient dans l'enceinte des écoles primaires 1 et 2 Notre Dame la mort de la
Coordinatrice provinciale, la Révérende Sœur Charlotte Gupa décédée samedi 27 Août 2022 dans l’après-midi pendant que la ville de Bumba était en
ébullition née de la célébration de la réussite à l’examen d’Etat par les
finalistes, après avoir pris part à une messe de requiem organisée en mémoire
de l’illustre disparue par la Coordination diocésaine desdites écoles que
dirige le Révérend Abbé Adélard Egbegbe ; la parole était également accordée
à l’une des figures emblématiques du territoire de Bumba, le Professeur ordinaire
Jean Baudouin Mokoha qui faisait partie des invités de marque ayant réhaussé de
leur présence à cette cérémonie commémorative.
Révérend Abbé Adélard Egbegbe |
Toutefois, dans son speech de circonstance, le Professeur de
la faculté des lettres de l’université de Kinshasa a pu relayer quelques
témoignages et beaux souvenirs qu’il garde encore de la feue Révérende Sœur
Charlotte Gupa. La parole lui ayant été accordée, il s’est exprimé en ces
termes : « La Sœur Charlotte Gupa E Mbeya était très proche de mois pour deux
raisons essentielles ; la première, elle me considérait toujours comme son
frère très proche à cause de son frère Floribert Gupa que j’ai rencontrai au
petit séminaire de Lisala en 1971-1972. J’étais entré en troisième littéraire
avec certains condisciples comme feu abbé Mogbegbe Tharcisse, Manga Grégoire et
d’autres. »
Feue Révérende Sœur Charlotte Gupa E Mbeya |
Et d’ajouter : « Deuxièmement, il s’est fait
que mon frère et ami, Grégoire Manga s’est uni avec maman Bea qui se trouve
être la petite sœur de maman Charlotte Gupa. Et pour cette double raison j’étais
vraiment très proche d’elle. Et c’est ainsi que quand je suis arrivé ici le 12
Août de cette année, j’ai fait un mouvement vers ma sœur Henriette Manga pour
la consoler parce qu’en me voyant elle pense aussi à son frère. Curieusement, c’est
la Sœur Charlotte que je rencontrerai chez la directrice Manga et on a échangé
fraternellement, amicalement avec elle. Je ne savais pas que deux ou trois
jours après, la mort viendrait l’emporter. Eh bien, qu’est-ce qu’on peut, la
mort, dit-on, c’est l’inacceptable que nombreux aient accepté, on ne peut rien
faire face à ce destin cruel, cynique de la mort. »
Le Professeur Jean Baudouin Mokoha s'adressant aux enseignants des ECCATH/Bumba |
Evoquant l’aspect lugubre et festif de cette cérémonie
commémorative, il a fait savoir aux enseignants des écoles conventionnées
catholiques et tous les autres invités un autre élément important qu’il retient
de la Sœur Charlotte Gupa, celui d’avoir aussi étudié avec elle en première
licence. Toujours dans ce contexte, il leur a rappelé que la feue Révérende Sœur
était très ponctuelle et ne quittait jamais le campus sans avoir fait ses travaux,
sans avoir discuté avec eux. « Et plus tard, je vais la retrouver sur la
vie professionnelle, c’était les mêmes soins méticuleux dans le travail »,
l’a-t-il dit.
Les enseignantes en pleine danse |
En tant qu’enseignant, il a également profité de cette
opportunité pour rappeler aux enseignants des écoles catholiques la grande
responsabilité qu’ils ont face à la dégradation, la perte de la qualité d’enseignement en leur signalant que c’était aussi le combat que menait la Révérende Sœur
Charlotte Gupa en vue de relever ce défi. A la fin de son speech, il les a invités
à bannir la médiocrité et à viser l’excellence.
Bienvenu Balomao
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