Jean
Willy Engonga libéré sous pression populaire
Monsieur Jean Willy Engonga,
le Coordonnateur des structures de soutien au VPM Jean Pierre Lihau à Bumba qui
était arbitrairement arrêté par les gardes du corps de Gouverneur de province
de la Mongala, venait d’être relâché ce jeudi 30 mai 2024 au matin, sous une
pluie battante.
Peu avant le début de la
pluie, une foule de gens, mécontents de l’arrestation arbitraire d’Engonga,
sont venus envahir le Sous commissariat dit GEMI (Groupe mobil d’intervention) pour
réclamer la libération immédiate du prisonnier Willy Engonga.
Ce qui fut aussitôt exaucé,
Jean Willy Engonga était relâché et, avec ses amis et la population venus défendre
sa cause sont rentrés, satisfaits de sa libération.
Certains partisans du
Gouverneur ont tenté de justifier à travers les ondes que l’arrestation de Jean
Willy Engonga était due aux propos discourtois prononcés par celui-ci à l’égard
de l’autorité provinciale, lesquels propos stipulent que depuis l’avènement de
Me César Limbaya à la tête de la province, tout l’argent n’est que détourné par
ce dernier et que rien n’est fait pour réparer les routes de dessertes
agricoles, etc.
Ces propos ne font qu’incriminer
davantage le gouverneur de province car à ce stade où nous sommes, aucune des routes
de desserte agricole n’a fait l’objet de réparation de la part du numéro un de
la province, alors que les recettes de province se dilapident et sont
détournés. Jean Willy Engonga a pleinement raison de le dénoncer tout haut,
dans l’intérêt de notre chère province.
La question que d’aucuns n’ont
cessé de se poser est : « Où vont les recettes provinciales provenant
des taxes payées par des grandes entreprises telles que PHC-YYALIGIMBA, Usine et
cultures de BOSONZO, et celles de BINGA, pour ne citer que celles-là ? L’entreprise
PHC Yaligimba par exemple paie mensuellement à la province une somme exorbitante
de 25.000 dollars le mois.
Cet argent devrait en
principe réfectionner ou même construire des infrastructures provinciales telles
que des routes de dessertes agricoles, des bâtiments scolaires ou sanitaires, etc.
Mais rien de spécifique n’est fait dans
les trois territoires de Bongandanga, de Bumba et de Lisala. Franchement, certains
congolais n’aiment pas du tout leur pays !
Antonio Lisuma
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