jeudi 31 octobre 2024

Le témoignage choquant de la Directrice Henriette Manga de l’école primaire Mongbama à l’occasion de la journée internationale de l’enseignement

Le témoignage choquant de la Directrice Henriette Manga de l’école primaire Mongbama à l’occasion de la journée internationale de l’enseignement

Afin de commémorer la journée mondiale des enseignants célébrée chaque année le 5 Octobre, la Coordination diocésaine des écoles conventionnées catholiques de Bumba réunit samedi 05 Octobre 2024 les enseignants à l’église Notre Dame où a été animée une conférence.

La directrice Henriette Manga

En effet, cette conférence a été le moment opportun pour la directrice Henriette Manga de l'école primaire Mongbama de faire entendre son témoignage choquant. La parole lui ayant été accordée, elle s’exprima devant ses collègues enseignant en ce terme :

« Chers préfets, directeurs et chefs d’établissement ; chers enseignants et enseignantes, bonjour. Je me suis mise debout devant vous juste pour vous faire un témoignage. J’ai passé beaucoup d’année dans la profession enseignante durant plus d’un demi-siècle. Ça fait cinquante-quatre ans depuis que je suis dans l’enseignement. Quand nous avions commencé la profession enseignante, ce n’était pas comme aujourd’hui. L’enseignant des années 60 jusqu’à 69 était différent de l’enseignant d’aujourd’hui. Il se faisait respecter et il jouissait de l’estime de tout le monde suite à la considération de son métier. Il gagnait 25 zaïres par mois. Ce salaire lui permettait de relier les deux bouts du mois et se s’acheter facilement un vélo et un vêtement luxueux. Mais aujourd’hui, sans tontine, l’enseignant ne sera pas en mesure de s’acheter un vélo. Ça lui permettait également de bien se nourrir. Ce qui poussait les gens d’envier la profession enseignante. Cependant, ceux qui ont commencé cette profession aujourd’hui n’en savourent pas les délices, car le salaire qu’ils reçoivent ne leur permet pas de bien vivre. C’est vraiment triste. Aujourd’hui, le weekend n’a plus de sens pour l’enseignant. Autrefois, les enseignants venaient même d’Ebonda avec leurs vespas pour passer le weekend à Bumba. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui suite à la modicité du salaire de l’enseignant. »

Au terme de son témoignage, la directrice de l’école primaire Mongbama a invité l’Etat congolais à améliorer les conditions socioprofessionnelles des professionnels de la craie blanche qui croupissent dans une misère indescriptible.

Bienvenu Balomao



 


Collège Notre Dame de Bumba : Un projet du groupe LAC en gestation


Collège Notre Dame de Bumba : Un projet du groupe LAC en gestation

Conçu depuis mi-octobre 2024 par les anciens élèves du Complexe scolaire Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel, un projet ciblant le Collège Notre Dame est en cours. Ce Projet vise la réhabilitation des infrastructures de cette meilleure école de la province éducationnelle Mongala 2, notamment les installations sanitaires et les bâtiments scolaires.

Lors d'une rencontre du Révérend Père Carlos Rommel avec les anciens collégiens

L’union fait la force, dit-on. Pour la réussite de ce projet d’envergure, la Ligue des Anciens élèves du Collège Notre Dame de Bumba invite ses membres à faire parvenir chacun sa contribution afin d’emboiter le pas aux anciens collégiens qui ont déjà versé leurs cotisations auprès du docteur Trésor Likenge à qui est confiée la tâche de réceptionner les fonds.

Signalons que le Collège Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel a propulsé sur la planète terre bon nombre d’intellectuels qui, aujourd’hui, se retrouvent partout dans le monde habité. Formant la Ligue des Anciens Collégiens, LAC en sigle, ils comptent parmi eux tant de cadres universitaires qui sont religieux, médecins, pédagogues, infirmiers, agronomes, ingénieurs constructeurs, avocats et consort.

Il sied de signaler que cette réhabilitation va démarrer dans les prochains jours dès que sera atteint le montant convenu pour le début des travaux. Pour ce faire, les retardataires doivent se hâter. Concernant l’évolution des contributions, elle se fait remarquer dans le forum du groupe.

Bienvenu Balomao 

 

20e Session diocésaine des Abugaza à la paroisse Notre Dame de Bumba

 20e Session diocésaine des Abugaza

à la paroisse Notre Dame de Bumba

Les Abugaza du diocèse de Lisala réunis en 20e session à l'EP Ngito
de la paroisse Notre Dame de Bumba


La vingtième session diocésaine des « Abugaza » ou initiateurs des « Bilenge ya Mwinda » (les Jeunes de Lumière en langue Lingala), s’est tenue du mercredi 10 au dimanche 14 juillet 2024 à la paroisse Notre Dame de Bumba, plus précisément à l’école primaire Ngito (ex Notre Dame, et Mongbama garçons).

Durant cette session, 74 Abugaza venus de différents doyennés du diocèse de Lisala, les doyennés de Lisala 20 Abugaza, de Binga 03, de Boyange 02, de Yambuku 03, de Lokalema 05, de Boso Modanda 01, et de Bumba 40, ont suivi des enseignements ayant trait à l’initiation des jeunes de Lumière, mais aussi sur l’église, et divers autres sujets. Vers la fin de la session, ils s’étaient également réunis en carrefour pour débattre certains points sur la dose de formation des jeunes de Lumière ainsi que sur des rites de diverses cérémonies du groupe cher à Monseigneur Matondo Kwa Nzambi Ignace.

Cette session des Abugaza a revêtu un caractère spécifique d’autant qu’elle constitue la 20e session depuis sa création en 2004, mais également elle se tient durant l’année jubilaire de 50 ans d’existence du groupe « Bilenge ya Mwinda », groupe fondé en 1974 par Feu Monseigneur Matondo Kwa Nzambi.

Si le site de la paroisse Notre Dame de Bumba du doyenné Saint André de Bumba a été choisi lors de l’assemblée des Abugaza réunis à la 19e session au Doyenné de Lokalema à la paroisse Roby au mois de juillet 2023, c’est surtout pour rendre un vibrant hommage au monument vivant dans le cadre de l’initiation des jeunes de Lumière ; il s’agit du Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, un des rares prêtres missionnaires qui s’occupent de l’encadrement des jeunes dans leurs paroisses respectives dans le diocèse de Lisala.

Le Révérend Père Carlos a excellé dans ce domaine d’encadrement des jeunes, plus particulièrement de l’initiation des « Bilenge ya Mwinda » dans tout le diocèse de Lisala, car il a battu le record de formation régulière des jeunes, laquelle formation se voit par la production régulière des Abugaza dans le diocèse. Quelques-uns de ces Abugaza issus de l’initiation des jeunes de Lumière de sa paroisse Notre Dame ont poursuivi leur formation religieuse et sont devenus des prêtres, des religieuses et des frères religieux, etc. C’est à juste titre que l’hommage lui a été réservé par l’Abbé Edouard Litambala lors de la messe dominicale de clôture de ladite session, le dimanche 14 juillet 2024. 

Les enseignements donnés par l'Abbé Edouard Litambala durant la session des Abugaza

Cette session a été clôturée par une grande messe solennelle d’action de grâce dite par le Révérend Abbé Edouard Litambala ; celui-ci fut secondé par trois autres prêtres, les Abbés Adelard Egbegbe, Maembo et le Révérend Père Abomaki. Le Curé de la paroisse Saint Vincent l’Abbé Modeste Ngbaki les a rejoints vers la fin de la cérémonie. Durant la messe, des brevets de mérite ont été décernés aux 25 Abugaza parmi les 74 participants à la session, dont la longévité comme Abugaza Initiateur des jeunes de Lumière varie de 25 à 43 ans ! Le Révérend Père Simon Nlenda, Abugaza de la paroisse Notre Dame de la troisième promotion a battu le record de longévité parmi ces derniers.

Juste après l’homélie du célébrant principal, les 25 Abugaza jubilaires ont renouvelé la promesse des Abugaza initiateurs et ont été par la suite gratifiés d’une médaille de croix de Jésus.  Voici le libellé du renouvellement de la promesse en langue Lingala : « Ngai Abugaza (nom de l’Abugaza) wa paroisse (nom de sa paroisse) nandimi o miso ma Nzambe, ma Nganga-Nzambe mpe o miso ma Ba Abugaza komipesa mobimba o mosala mwa bolendisi mpe bobokoli bandeko o kati ya lisanga ‘Bilenge ya Mwinda’ ya paroisse ya ngai.  Nandimi kolanda malako ba Abugaza bakopesa ngai engebene na mibeko mya lisanga lya biso. Nakosala manso na boyokani mpe bomoko na bango. Uto lelo mosala mwa ngai nde mozali se kokamba bandeko epai ya Kristu, mpe komonisa Kristu na Bilenge.   Nzambe nta bokasi alendisa ngai. Ngondo Mosantu Maria, Basantu na bandeko banso basalisa ngai mpo ‘te nakokisa na bolamu mosala monene nazwi o eklezya lelo ». 

Ce qui se traduit par : « Moi Abugaza (nom de l’Abugaza promettant) de la paroisse (nom de sa paroisse), j’accepte devant Dieu, le Prêtre, et devant les Abugaza, me donner tout entier au travail de sensibilisation et de l’initiation des frères au sein du groupe ‘Jeunes de Lumière’ de ma paroisse. J’accepte suivre les conseils que me donneront les Abugaza conformément aux principes de notre groupe. Je ferai tout en accord et union avec eux. A partir d’aujourd’hui, mon travail est celui de conduire les frères auprès du Christ, et de montrer le Christ aux jeunes. Que Dieu Tout Puissant me réconforte. Que la Sainte Vierge Marie, les Saints et tous les frères m’aident pour que j’accomplisse en bonté la grande tâche que j’obtiens aujourd’hui de l’église ». 

25 Abugaza parmi les 74 ayant participé à la 20e session, dont la longévité comme Abugaza a dépassé les 25 ans, ont renouvelé leur promesse d'Abugaza selon la formule du diocèse, devant l'Abbé Edouard au cours de la messe de clôture...

Après la grande messe qui a duré de 9 heures jusque 13 heures 40, les 74 Abugaza ont partagé un verre de rafraîchissement autour des prêtres et certains convives dans la grande salle du stade Père Carlos de Bumba.

Rappelons que le groupe de « Bilenge ya Mwinda » (jeune de Lumière) a été fondé vers la période de paques de l’année 1974 par Monseigneur Ignace Matondo Kwa Nzambi, alors curé de la paroisse Saint Alphonse de la commune urbaine de Matete à Kinshasa, dans le contexte politique où le Président Mobutu venait de supprimer des mouvements d’encadrement des jeunes comme scout, xavéry, etc. La création de ce groupe des jeunes chrétiens a rapidement été suivie par bon nombre de Curés paroissiaux. Dès l’année suivante, c’est-à-dire en 1975, le mouvement a atteint le diocèse de Lisala par Feu Monseigneur Jérôme Makila, et à Bumba, le Révérend Père Carlos a commencé la formation dans sa paroisse et cet élan d’initiation se poursuit encore jusqu’à nos jours, toujours sous la houlette du Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel, actuellement en vacances en Belgique.

Les 50 ans d’existence dudit groupe ont été au centre de préoccupation des Abugaza réunis à cette 20e session. Malgré la diminution sensible du nombre de jeunes adhérant au groupe Bilenge ya Mwinda comparativement aux années 70 et 80, les Abugaza se sont décidé de poursuivre l’œuvre pastorale d’initiation des jeunes entamée depuis maintenant un demi-siècle, tout en déjouant toutes lacunes ayant entraîné certaines léthargies de formation dans certaines paroisses à cause notamment de la négligence orchestrée par certains prêtres qui ne favorisent pas les rencontres des jeunes, surtout dans les milieux ruraux. Les curés des paroisses devraient entre autres initiatives favoriser l’initiation des Bilenge ya Mwinda, par exemple, créer aussi des chorales composées uniquement des Bilenge ya Mwinda qui chantent régulièrement durant des messes dominicales, comme cela se fait dans quelques paroisses dont la paroisse Notre Dame de Bumba.  L’apport des prêtres dans la régularité de formation des jeunes s’avère nécessaire pour la réussite de formation des jeunes de Lumière pour une nouvelle pulsion dans les autres 50 ans à venir…

                                                                    Antonio Lisuma    

L’avis des Bumbalais sur la révision constitutionnelle en RDC

L’avis des Bumbalais sur la révision constitutionnelle en RDC

Enflammant la toile en République Démocratique du Congo depuis quelques jours, la question de la révision constitutionnelle ne cesse de susciter des réactions qui fusent de différents coins du territoire national. Paraissant très sensible, ce sujet préoccupe les Congolais tant dans la classe politique que dans les différentes couches sociales que comprend ce vaste pays de l'Afrique centrale.

Les Bumbalais dans l'une des artères de la cité de Bumba

Si ladite question vaut son pesant d’or chez certains Congolais qui trouvent en elle une issue pouvant sortir le pays de la situation difficile qu’il traverse, notamment la guerre à l’Est où des territoires sont sous contrôle des rebelles du M23 et le social détérioré du peuple, cependant ce n’est pas le cas pour nombre de Congolais qui pensent qu’il n’est pas convenable de l’évoquer pour le moment.

Comme la CENCO qui, par le truchement de Monseigneur Donatien Nshole, déconseille déjà au Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi de suivre ses collaborateurs qui l’incitent à ce projet, afin d’éviter le bain de sang qui découlera des manifestations de contestation qui s’en suivront, pas mal de Bumbalais que nous avons consultés à titre d’un sondage restent contre la révision constitutionnelle.

La population bumbalaise écoutant le discours d'un politicien au rond-point Mobutu

A les en croire, ce n’est pas le moment d’évoquer la question de la révision constitutionnelle, car ce n’est pas la Constitution qui est à la base des guerres fauchant des milliers de Congolais dans la partie orientale du pays ; ce n’est pas la constitution qui empêche d’améliorer le social du peuple congolais ; ce n’est pas la Constitution qui interdit d’entretenir des routes et de payer décemment les enseignants, les policiers, les soldats et les fonctionnaires de l’Etat.

Pour ce faire, ils invitent les gouvernants à mettre de côté cette question et à penser plutôt à ce que le peuple congolais attend d’eux. Il est inutile de parler de la révision constitutionnelle pendant qu’ils n’ont pas encore matérialisé les diverses promesses qu’ils avaient faites aux Congolais pendant la campagne électorale.

Par ailleurs, ils disent que la révision constitutionnelle ne figure pas parmi les promesses qu’ils avaient tenues lorsqu’ils étaient en quête du pouvoir. Ils leur avaient promis la réhabilitation des routes, la création d’emplois, l’amélioration du social, la réhabilitation du port et cetera. C’est ce qu’ils doivent faire en lieu et place de détourner l’attention du peuple avec cette question qui ne vaut pas pour l’instant son pesant d’or.

Bienvenu Balomao





Un constat amer relevé chez les motards transportant les écoliers dans la cité de Bumba

Un constat amer relevé chez les motards transportant les écoliers dans la cité de Bumba

Dépourvue de voitures et bus pouvant assurer le transport en commun, la population bumbalaise se sert des mototaxis et des vélos communément appelés « Toleka » pour effectuer des courses journalières tant dans la cité de Bumba que dans l’ensemble du territoire de Bumba voire au-delà des frontières de ce dernier. Les routes se trouvant dans un état de délabrement très avancé, elle s’en sert également comme le moyen de transport approprié pour relier les différents coins de la province de la Mongala.

Cependant, il s’observe depuis belle lurette un constat amer dans le chef de certains motards assurant dans la cité de Bumba le transport des écoliers le matin lorsqu’ils les conduisent à l’école et à midi quand ils ramènent à la maison. En effet, on voit ces motards transporter sur une seule moto quatre, cinq voire six écoliers.

Mieux vaut prévenir que guérir, dit-on. Prendre des mesures draconiennes avant que le pire n’arrive serait l’option à prendre pour les autorités compétentes, en l’occurrence celles de la police de circulation routière afin de stopper cette pratique qui met en péril la vie des écoliers que les motards exposent aux probables accidents.

N’ayant pas maitrisé les recommandations du code de la route, nombreux sont les conducteurs des mototaxis qui occasionnent quotidiennement les accidents de circulation dans la cité de Bumba puisque roulant avec une vive allure. Ils roulent avec une grande vitesse sur les artères abritant les établissements scolaires et même quand ils voient les élèves sortir de l’école à midi.

Bienvenu Balomao









 

Le condensé de la rencontre du Révérend Père Carlos Rommel avec les anciens collégiens enseignants au complexe scolaire Notre Dame de Bumba

Le condensé de la rencontre du Révérend Père Carlos Rommel avec les anciens collégiens enseignants au complexe scolaire Notre Dame de Bumba

Le Révérend Père Carlos Rommel aux côtés des animateurs paroissiaux

Curé de la paroisse Notre dame de Bumba et promoteur des œuvres sociales parmi lesquelles figure le complexe scolaire Notre Dame composé d’une école maternelle, de trois écoles primaires, d’un collège et d’un institut technique médical, le Révérend Père Carlos Rommel s’est entretenu avec les anciens collégiens enseignants au complexe scolaire Notre Dame vendredi 25 Octobre 2024 aux environs de dix-huit heures, heure locale, au stade Père Carlos en compagnie du Révérend Père Simon Pierre Nlenda Kinkhela, Curé de la paroisse Saint François Xavier Lokalema, des animateurs paroissiaux et du Médecin directeur de l’hôpital Notre Dame, le docteur Trésor Likenge qui est aussi un ancien élève du complexe scolaire Notre Dame.

Ayant pris la parole, le Révérend Père Carlos Rommel a invité les enseignants anciens collégiens à la conscience professionnelle et à l’assiduité au travail. En effet, il les a exhortés à faire preuve du patriotisme en travaillant pour le complexe scolaire Notre Dame et en donnant beaucoup de travaux scientifiques aux apprenants qui leur sont confiés. A en croire le promoteur des œuvres sociales, seul le travail bien fait aidera la République Démocratique du Congo à émerger. Pour ce faire, ils doivent prêcher par de bons exemples et combattre les antivaleurs, notamment le vol, la tricherie, la fraude et la corruption.

A son tour, le Révérend Père Simon Pierre Nlenda a appelé les anciens collégiens à sauvegarder et perpétuer les œuvres sociales du Révérend Père Carlos Rommel dont leur alma mater, le complexe scolaire Notre Dame en se donnant corps et âme pour préserver ses us et coutumes, car en y examinant en profondeur la situation actuelle, elle est dramatique et la pente est très raide. Elle est en train de prendre un virage dangereux. Toutes les valeurs morales qui y existaient sont en train de disparaître. Les anciens élèves du complexe scolaire Notre Dame doivent changer cet état des choses. Ça ne doit plus continuer pour éviter la catastrophe. Ce complexe scolaire est l’une des meilleures écoles de la République Démocratique du Congo. Ses fruits émerveillent les professeurs d’université. Ils doivent sauvegarder cette œuvre grandiose que le Père Carlos Rommel a mise à la disposition de la population bumbalaise en particulier et congolaise en général, car sans eux, c’est la catastrophe. Il les a également invités à considérer ladite œuvre comme leur enfant qu’ils doivent soigner s’il tombe malade.

De son côté, le docteur Trésor Likenge a demandé à ses frères anciens collégiens de s’organiser et d’accomplir convenablement leur tâche. Ayant choisi la carrière de l’enseignement, ils doivent s’y mettre, car le complexe scolaire Notre Dame leur appartient. En ne prenant pas les choses au sérieux, ils détruisent non seulement les générations actuelles, mais ils créent également des problèmes pour leurs propres enfants. Ils doivent bien travailler, car ils ne le font pas pour le Père Carlos, mais pour la population de Bumba et pour leur propre bien.

Bienvenu Balomao











 

                                                                                               

 

mercredi 30 octobre 2024

Bumba: Deux lauréats dont un ancien élève du Collège Notre Dame retenus boursiers de la Fondation Molendo

Bumba: Deux lauréats dont un ancien élève du Collège Notre Dame retenus boursiers de la Fondation Molendo

Comme annoncé au Collège Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel par le député provincial Vicky Ngoy Mangbau lors du lancement de l’examen d’Etat, édition 2024, la Fondation Molendo Sakombi vient d’honorer sa promesse de prendre en charge le coût des études universitaires pour les candidats ayant obtenu les pourcentages les plus élevées dans chacun des territoires composant la province de la Mongala, notamment les territoires de Bumba, Lisala et Bongandanga, après la publication des résultats de l’examen d’Etat de cette édition précitée.

Sarah Yeto, Didier Manzongo( Coordonnateur de la Fondation Molendo) et Jean- Marie Alongo

Cependant, au lieu d’un boursier, le territoire de Bumba compte plutôt deux boursiers puisque les deux candidats retenus ont tous obtenu 72 %. Il s’agit de Jean- Marie Alongo du Collège Notre Dame et de Sarah Yeto du complexe scolaire Bibiane Konzakani.

Se trouvant déjà à Kinshasa, la capitale rdcongolaise où ils séjournent depuis samedi 26 Octobre 2024, les deux boursiers seront inscrits dans les universités kinoises de leur choix afin d’y débuter l’année académique 2024-2025 pointant à l'horizon.

Par ailleurs, il sied de signaler que l’initiative de la Fondation Molendo Sakombi est saluée par la population bumbalaise qui invite les leaders politiques de la Mongala à emboiter le pas en mettant en place d’autres initiatives de telle envergure pour le bien-être des Mongalaises et Mongalais. A l’en croire, elle stimulera les apprenants en suscitant en eux le goût des études.

Bienvenu Balomao



     

Ce qu’il faut retenir du mot de bienvenue prononcé à l’occasion du retour à Bumba du Révérend Père Carlos Rommel

 Ce qu’il faut retenir du mot de bienvenue prononcé à l’occasion du retour à Bumba du Révérend Père Carlos Rommel

Le Révérend Père Carlos Rommel saluant la collégienne Despine Kanda

Ayant passé quatre mois des vacances en Europe, le Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, le Révérend Père Carlos Rommel, a été chaleureusement accueilli dimanche 20 Octobre 2024 par les fidèles et les membres des Œuvres sociales dont il est le promoteur. En effet, les membres des Œuvres sociales lui ont témoigné pour la énième fois leur gratitude à l’occasion de son retour.
Despine Kanda, la collégienne qui  a lu le mot

En voici le contenu :

« Révérend Père curé doyen de la paroisse Notre Dame, nous sommes très enchantés de vous voir encore parmi nous, après un long séjour passé en Belgique, pays de vos aïeux. De prime abord, nous rendons grâce à l’Eternel Dieu Tout Puissant qui, par son amour, vous a protégé pour que vous nous reveniez en bonne santé.

Mopero wa maloba mpe wa misala, outre votre mission pastorale à la paroisse Notre Dame de Bumba où vous êtes intronisé depuis 1970, vous avez façonné le territoire de Bumba en y mettant en place tant de réalisations grandioses constituant les Œuvres sociales et profitant énormément à l’épanouissement de la population de ce coin de la République Démocratique du Congo. Grace au prestigieux complexe Notre Dame qui figure parmi ces réalisations grandioses, le territoire de Bumba compte parmi ses filles et fils tant de personnalités distinguées parmi lesquelles des religieux, des médecins, des ingénieurs agronomes et constructeurs, des juristes, des économistes, des pédagogues et consort qui, aujourd’hui, prestent impeccablement dans les différents coins du monde habité. Ce qui fait de vous un modèle, une idole et une icône non seulement pour les membres des Œuvres sociales, mais également pour la population bumbalaise et congolaise. De ce fait, nous vous remercions infiniment et nous ne cesserons de vous témoigner notre sincère gratitude pour cette aubaine mise à notre disposition. 

Ekimi e Ngbanda, la pérennisation de vos œuvres, nous le disons tout haut et sans crainte, constitue pour nous un devoir impérieux. Les protéger contre les antivaleurs et tout acte pouvant les conduire à la ruine demeure notre devoir quotidien et une lutte acharnée que doit mener sans relâche chacun de nous. Révérend Père, votre retour triomphal après les quatre mois passés en Europe pour les vacances constitue pour nous un véritable réconfort, car votre présence  à Bumba a toujours été marqué par tant d’initiatives et actions caritatives au profit de la population bumbalaise en particulier et congolaise en général.   Ce retour ressuscite d’ores et déjà en nous l’allégresse, car éblouis par votre altruisme, nous sommes sûrs et certains qu’il ouvrira la porte à d’autres projets philanthropiques que vous envisagez encore pour le bien-être de la population de cette contrée.

Cher promoteur des Œuvres sociales, vos bienfaits à l’égard de la population bumbalaise étant légion, nous ne saurons tout énumérer. Pour ce faire, nous implorons le Ciel de vous accorder la longévité afin que vous restiez longtemps parmi nous pour nous inculquer de bonnes valeurs comme à l’accoutumée et parachever tout ce qui est encore en vous comme dessein humanitaire.

Ainsi, nous vous souhaitons bon retour et bienvenue parmi nous. »

Bienvenu Balomao







  

 

 

 

 



La présence du Révérend Père Carlos Rommel à Bumba, un véritable réconfort pour la population bumbalaise

La présence du Révérend Père Carlos Rommel à Bumba, un véritable réconfort pour la population bumbalaise

Le Révérend Père Carlos sortant de la voiture

Après les quatre mois des vacances passées en Europe, le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba a foulé le sol bumbalais dimanche 24 Octobre 2024 dans l’après-midi après une pluie qui s’y était abattue. En effet, le retour du Révérend Père Carlos Rommel dans le territoire de Bumba a mis en ébullition non seulement les fidèles de cette division ecclésiastique du diocèse de Lisala, mais également la population bumbalaise qui ne cesse de combler d’éloges ce missionnaire belge de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie dont les œuvres sociales contribuent énormément à son épanouissement.

Bénéficiaire des réalisations humanitaires du Révérend Père Carlos Rommel, les Bumbalaises et Bumbalais lui ont toujours témoigné leur affection et profonde considération. Cela se fait remarquer lors de l’accueil chaleureux lui réservé à la cure de sa paroisse chaque fois qu’il revient des vacances et surtout lorsqu’il est de passage dans les rues de la cité de Bumba. Les hommes, les femmes, les enfants même lui rendent hommage en guise de gratitude.

De son côté, le Curé de la paroisse Notre Dame que la population bumbalaise appelle affectueusement « Mopero wa misala » suite aux travaux d’envergure qu’il a déjà abattus et qu’il continue d’abattre pour le bien-être de cette population leur témoigne en retour son humanisme en les côtoyant joyeusement. Cette attitude a été aussi prouvé dimanche 20 Octobre 2024 lors de son accueil à la paroisse Notre Dame. Dès sa descente de la voiture après avoir longé les avenues Mbandaka et du 24 Novembre en provenance de l’aérodrome, le Révérend Père Carlos Rommel a accordé des poignées de main avant de s'asseoir au balcon où les structures composant ses œuvres sociales lui ont rendu hommage à tour de rôle en lui offrant des présents.

Au balcon de la cure, le Révérend Père Carlos Rommel a affectueusement reçu toutes les classes sociales sans distinction avant de leur narrer le condensé de ses vacances.

Signalons que l’estime dont jouit le Révérend Père auprès de la population bumbalaise a été plus prouvée lors de la célébration de ses cinquante ans de sacerdoce au cours de laquelle la notabilité Budja l’avait élevé au rang des notables en le baptisant « Ekimi e Ngbanda ».

Bienvenu Balomao

















         

mardi 29 octobre 2024

Cérémonies de saut des 31 « Bilenge ya Mwinda » ce dimanche 27 octobre 2024à la paroisse Notre Dame de Bumba

Cérémonies de saut des 31 « Bilenge ya Mwinda »  

à la paroisse Notre Dame de Bumba

 
Munis de bougie allumée d'une main, et de la bible à l'autre main, les 31 jeunes de Lumière chantent et dansent "bougie ekopela, moyi mokongala, Yezu ye wana libiki, nabayambi Kristu..."

Le dimanche 28 octobre 2024, pendant que l’Eglise Mère célèbre le 30e dimanche du temps ordinaire, la paroisse Notre Dame de Bumba était dans l’effervescence de la fête des « Bilenge ya Mwinda » (les jeunes de Lumière), à l’occasion de laquelle 31 jeunes, dont 18 garçons et 13 filles, ont fait la cérémonie dite « le saut », c’est-à-dire le passage de la première étape de formation appelée Lucidité 1 (ou « Elikya » (c’est-à-dire « espérance » dans le jargon de la paroisse Notre Dame), vers la seconde étape dite Lucidité 2 (ou Boboto, la paix).

Au cours de cette cérémonie, les 31 jeunes jurent devant le Curé de la paroisse qu’ils vont briller comme la lumière qui éclaire, en disant toujours la vérité, et agissant avec justice dans leurs activités quotidiennes.

          La cérémonie s’est déroulée durant la deuxième messe, dite à partir de 9 heures par le Révérend Père Carlos Rommel, Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, qui était revenu une semaine plus tôt de ses vacances de Belgique.

          Peu après l’homélie de ce dernier, centrée sur la guérison miracle de l’aveugle mendiant Bartimée de Jéricho, telle que consignée dans l’évangile selon Marc chapitre 10, du 46e au 52e versets, les 31« Bilenge ya Mwinda » dont 18 garçons et 13 filles, âgés à peu près de 13 à 19 ans, étaient conviés les uns après les autres, à travers l’appel nominal effectué par l’« Abugaza » Atubu Moise (un des initiateurs des jeunes), à se présenter devant l’autel pour leur cérémonie de saut.

Ce dernier a succinctement expliqué l’importance de la formation des jeunes au sein dudit groupe à travers lequel les initiateurs appelés « Abugaza ou Bagaza », les ont initiés à une bonne vie chrétienne sans compromission en leur inculquant divers enseignements tels que l’historique des Bilenge ya Mwinda, les vrais et faux voir claire, les 16 mystiques, la « morale 5 B », etc.

Bénédiction du Jeune de Lumière par le Père Curé lors de la prise de la Bible

Les 31 jeunes se mirent ensuite à répondre à une certaine série des questions du genre catéchétique que le Père Curé leur posait, conformément à leur engagement dans le groupe des Bilenge ya Mwinda et leur foi en Jésus-Christ. Les jeunes ont juré de ne dire que la vérité et d’agir en toute justice et briller par de bons exemples à travers la cité, en famille, aux écoles et partout ailleurs.

Les jeunes ont ensuite reçu chacun le Nouveau Testament ainsi qu’une bougie émanant de leur C.E.V (cellules ecclésiales vivantes) respective à travers son « Molendisi », avant de recevoir la bénédiction du Père curé de la paroisse qui les a tous bénis pour leur persévérance et leur continuité dans la formation au sein du groupe Bilenge ya Mwinda.

La bénédiction de l'Officient pendant la cérémonie de la prise de la bougie...

 

Revêtus des rubans bleus, symbole de paix, par leurs initiateurs « Abugaza », car ils doivent désormais vivre en artisans de paix dans leurs familles respectives, tout comme dans leurs C.E.V, et se comporter honnêtement dans leurs écoles, et munis chacun de la Bible et de la bougie car ils deviennent aussi disciples de Jésus la Lumière qui éclaire le monde, les Bilenge ont entonné des chants initiatiques d’abord pour la réception de la Bible la parole de Dieu (« Nayambi buku eke e o loboko e ya Anzelu ya Mokonzi… » « Je reçois le petit livre des mains de l’Ange du Seigneur »), mais aussi pour la bougie le symbole de la Lumière de Jésus qui éclaire le monde («Bougie ekopela, moyi mokongala, Yezu ye wana libiki... » « La bougie éclaire, le soleil brille ; voilà Jésus le Sauveur des tous les croyants… »).

Les jeunes évolueront désormais avec leur formation dans la seconde étape dite Lucidité 2 du groupe ‘Bilenge ya Mwinda’, où ils apprendront l’Evangile de Jésus selon Saint Jean.

Notons que ce groupe des jeunes de Lumière s’est implanté à la paroisse Notre Dame de Bumba vers l’année 1975 par la volonté du Père Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel, une année seulement après la création du mouvement à Kinshasa par Monseigneur Ignace Matondo Kwa Nzambi, alors Curé de la paroisse Saint Alphonse de Matete.

Après la messe, le Révérend Père Carlos se photographie avec les jeunes ayant fait le saut 

Depuis, le groupe a formé de nombreux jeunes à différentes étapes : Lucidité, Option fondamentale, Rayonnement, et Abugaza. Certains parmi ceux-ci ont évolué dans la vocation religieuse et sont devenus des prêtres, des religieux et religieuses, d'autres encore sont devenus des laïcs engagés dans les activités pastorales paroissiales… 

                                                                          Antonio Lisuma  

lundi 28 octobre 2024

Quid de l’arrivée à Bumba du Ministre Muhindo Nzangi ?

Quid de l’arrivée à Bumba du Ministre Muhindo Nzangi ?

Arrivé à Bumba jeudi 10 Octobre 2024 aux environs de treize heures locales en provenance de Lisala, chef-lieu de province de la Mongala, le Ministre d’Etat en charge du Développement rural, son Excellence Muhindo Nzangi a communié avec la population bumbalaise au rond-point Mobutu avant de s’envoler pour Kisangani.

Le Ministre Muhindo Nzangi devant la population bumbalaise au rond-point Mobutu

Dans son allocution, le Ministre en charge du Développement rural a dévoilé aux Bumbalaises et Bumbalais venus l’accueillir le mobile de ce périple l’ayant conduit dans la province de la Mongala après avoir foulé le sol de Gemena, chef-lieu de la province du Sud-Ubangi, qui a été celui de s’imprégner de l’état des routes de desserte agricole afin d’y lancer dans les prochains jours les travaux de réhabilitation de ces dernières. Ayant tenté de faire Lisala – Bumba par voie terrestre, il n’a pas pu parcourir beaucoup de kilomètres suite au délabrement très avancé de la Route nationale n°6.

Pour atteindre le territoire de Bumba, il a été contraint d’apprêter la voie fluviale qu’il parcourut à bord d’un canot rapide. S’étant aperçu de cette détérioration indescriptible, il a promis à la population bumbalaise de prioriser les travaux de réhabilitation de la Route nationale n°6 au lieu de ceux des routes de desserte agricole. A l’en croire, ces travaux qui s’amorceront à partir d’Akula iront jusqu’à Bunduki via Lisala et Bumba. Ayant bien capté ce message, la population bumbalaise demeure toutefois impatiente face au début de ces travaux d’envergure grâce auxquels seront désenclavés les territoires de la Mongala qui ne sont pas reliés faute de routes impeccables.

Il sied de rappeler que la réhabilitation de la Route nationale n°6 a toujours été l’objet de moult discours prononcés au rond-point Mobutu de la cité de Bumba. Ceux y sont passés avant le Ministre Muhindo Nzangi en ont également parlé. Cependant, la matérialisation de ce projet paraît encore utopique vu le temps déjà écoulé depuis qu’ont été prononcés ces discours. Gardant encore un peu d’espoir, les Bumbalaises et Bumbalais osent croire que la promesse leur faite par le Ministre en charge du Développement rural ne restera pas dans les oubliettes comme les précédentes.

Bienvenu Balomao  



Opinion bumbalaise sur la grève des enseignants en RDC

Opinion bumbalaise sur la grève des enseignants en RDC

Lancée depuis le 02 septembre 2024, la rentrée pour l’année scolaire 2024-2025 peine encore à s’effectuer dans les établissements scolaires publics de certains coins de la République Démocratique du Congo, notamment dans les provinces du Sud-Kivu et du Kongo central où les élèves n’auraient pas encore repris le chemin de l’école.

Les enseignants des écoles conventionnées catholiques de Bumba à la paroisse Notre Dame lors de la journée de l'Enseignement 

Soucieux de l’éducation des enfants du territoire de Bumba en particulier et de la République Démocratique du Congo en général, les géniteurs bumbalais suivant avec intérêt particulier cette affaire ne sont pas restés indifférents face aux cris de détresse des professionnels de la craie blanche qui invitent l’Etat rdcongolais à améliorer leurs conditions socioprofessionnelles en gonflant leur enveloppe salariale dont le caractère modique ne cesse d’inquiéter plus d’un Congolais.

A l’instar du député national Gode Mpoy qui menace déjà d’initier une motion de défiance contre le gouvernement Suminwa en vue de le faire tomber s’il ne parvient pas à bien payer les enseignants et de la députée nationale Claudine Ndusi qui attend de la Ministre de l’Education nationale, Raïssa Malu qu’elle a saisie à travers une lettre écrite, des explications claires concernant la grève persistante des enseignants des écoles publiques et les marches décrétées par les élèves desdites écoles, ils déplorent la façon dont l’Etat rdcongolais traite les enseignants.

A les en croire, l’Etat rdcongolais fait de l’enseignant la risée de tout le monde. « En donnant à l’enseignant un salaire mensuel modique de de 250.000 francs congolais (équivalant à 86 dollars américains), l’Etat rdcongolais fait de lui la risée de tout le monde. Faut-il attendre de lui un enseignement de qualité avec ce type de traitement ? Si l’Etat n’améliore pas les conditions socioprofessionnelles des enseignants, il n’y aura pas d’enseignement de qualité dans les écoles publiques », ont-ils laissé entendre sur les ondes de la radio Bomoko lors de l’émission « Bumba profond ».

Signalons que, outre les députés nationaux Gode Mpoy et Claudine Ndusi, le Professeur Bilolo Mubabienge est également monté au créneau pour fustiger le traitement inhumain infligé à l’enseignant rdcongolais en accusant les politiciens de prendre en otage le trésor public.

Bienvenu Balomao



       

dimanche 27 octobre 2024

Affaire formulaire dans la Mongala 2 : les parents d’élèves agacés par le montant fixé par le ministère provincial de l’Education

Affaire formulaire dans la Mongala 2 : les parents d’élèves agacés par le montant fixé par le ministère provincial de l’Education

Lors d'une réunion de parents au Collège Notre Dame

Fixés par l’autorité provinciale à 85.000 francs congolais équivalant à 29,8 dollars américains, les frais pour le remplissage des formulaires auquel s’apprêtent les élèves finalistes du secondaire de l’année scolaire 2024-2025 fait couler beaucoup d’encre dans la province éducationnelle Mongala 2. Inquiets de ce montant qu’ils jugent exorbitant par rapport aux difficultés financières qu’ils sont en train de traverser suite au social déjà détérioré, nombre de parents d’élèves ne cessent de manifester leur mécontentement en invitant l’autorité provinciale à le revoir à la baisse.

En effet, cette question fait d’ores et déjà l’objet d’un débat houleux sur les ondes de certaines radios locales lors des émissions à téléphone ouvert qui s’y organisent. A en croire beaucoup d’entre eux, l’autorité provinciale doit avoir pitié des géniteurs de la province éducationnelle Mongala 2 en particulier et de toute la province de la Mongala en général, dont la grande partie se compose des démunis qui ne disposent pas d’assez de moyens financiers pour honorer facilement cette facture.

D’autres encore menacent de faire entendre plus loin l’écho de leur inquiétude à travers la rue afin d’obtenir gain de cause.

Bienvenu Balomao