L’inondation à Bumba, une aubaine pour certains sinistrés piroguiers
Le bonheur des uns fait le malheur des autres,
dit-on. Le débordement des eaux de la rivière Molua qui traverse une partie de
la cité de Bumba a immergé bon nombre d’habitations environnantes à qui venait
d’être apportée une rescousse financière du gouvernement national par le
truchement d’une délégation conduite par le Vice-premier ministre, ministre de
la Fonction publique, modernisation de l’administration et innovation du
service public, son Excellence Jean Pierre Lihau qui était accompagné du ministre
des Affaires sociales, son Excellence Modeste Mutinga, de l’Honorable sénateur
Jean de Dieu Moleka, des Honorables députés nationaux Mondole, Omer Egwake, Isidore
Monzia et Jean Marie Isonge.
Cependant, cette inondation semble ne pas être un
calvaire pour tous les sinistrés qui en sont frappés. Si, d’un côté, elle
s’érige en une peine inopinément infligée aux habitants des environs ainsi qu’à
ceux des quartiers Lokele et Kawele à qui elle donne du fil à retordre ;
de l’autre, elle constitue une aubaine pour certains riverains et sinistrés
piroguiers qui en tirent quotidiennement profit.
En effet, complètement immergée, la portion de la voie
menant de Bumba à Ebonda, dans laquelle est jeté le pont Molua demeure pour
l’instant impraticable. Afin de parer à cette impraticabilité, l’usage de pirogue
reste le moyen sine qua non auquel recourent les usagers de la route pour
atteindre les quartiers Lokele et Kawele et la localité d’Ebonda et vice versa. Ce qui
profite énormément à ces riverains et sinistrés piroguiers qui, ne songeant
quasiment plus aux diverses activités lucratives auxquelles ils s’adonnent à
l’accoutumée, réalisent d’importantes recettes journalières en emmenant et ramenant
d’une rive à une autre les usagers de ladite voie.
Variant d’un piroguier à un autre, le tarif est surtout
fixé à trois cents francs congolais pour les piétons, à mille francs pour les
cyclistes et à deux mille cinq cents francs pour les motards. Quant aux
vélos et motos transportant des biens, le tarif s’élève respectivement à deux
mille cinq cents et quatre mille francs congolais.
Par ailleurs, la situation paraît inquiétante pour nombre de parents des quartiers Lokele et Kawele dont les enfants traversent la
rivière Molua pour se rendre à l’école. Ces géniteurs sont contraints de pourvoir
chaque jour ces derniers des frais à payer aux piroguiers à l’allée comme au
retour, sans lesquels la traversée leur est impossible.
Bienvenu Balomao
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