Le phénomène mototaxi au chevet de la jeunesse
bumbalaise
Dépourvue d’emplois et de sociétés pouvant embaucher en
grand nombre des jeunes en quête d’un emploi qui pourrait les aider d’un côté à
stabiliser leur vécu quotidien et de l’autre à réaliser quelques petits
projets qu'ils se font, la jeunesse bumbalaise vient de se frayer un chemin qui lui permet de
subvenir facilement aux besoins de première nécessité.
Vue d'un arrêt des mototaxis dans la cité de Bumba |
En effet, ayant longtemps sombré dans le chômage et le
désespoir, pas mal de jeunes gens de ce territoire de la République
Démocratique du Congo se sont lancés ces derniers jours dans le phénomène mototaxi qui, au départ, fut perçu comme une tâche destinée aux va-nu-pieds.
S’enracinant davantage dans le sol bumbalais où il ne cesse de séduire la
jeunesse par ses recettes journalières satisfaisantes, à en croire ceux qui en
tirent des dividendes, ledit phénomène s’est déjà forgé une place de choix dans
le chef des jeunes bumbalais qui en font un métier à part entière.
De ce fait, nombreuses familles en dépendent, car il
assure désormais leur survie. Outre le pain quotidien qu’il leur procure, il
permet également aux taximen géniteurs de subvenir à d’autres besoins aussi
utiles, notamment les frais scolaires, les ristournes et ainsi de suite.
Toutefois, de ce phénomène, il ressort une autre utilité,
celle de l’auto-prise en charge des jeunes désœuvrés qui, sans ce métier
improvisé, seraient plongés dans le banditisme, étant donné que le phénomène
base qui évolue en parallèle avec lui se présente quelquefois comme un bastion
des délinquants qui, après s’être enivrés, se lancent parfois dans les actes de
barbarie qui sèment souvent la terreur dans la cité de Bumba.
Bienvenu Balomao
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire