Entretien
du Coordinateur des écoles catholiques de Bumba avec les enseignants du Collège
Notre Dame
L'Abbé Coordinateur et son "équipe des sages" au Collège Notre Dame |
Le Coordinateur des écoles
conventionnées catholiques de Bumba, le Révérend Abbé Adelard Egbegbe Moto na
Moto na Biloko na yé est venu en personne en compagnie d’une équipe dite des
sages parmi son personnel de la coordination, ce mercredi 27 mars 2024, pour s’imprégner des réalités qui
se passent actuellement au Collège Notre Dame de Bumba.
La descente au Collège de
l’Abbé Coordinateur fait suite au climat malsain de manque de collaboration qui
règne actuellement entre le Préfet des études monsieur Jean Berchmans Maneno et
son personnel enseignant du Collège Notre Dame.
Ce manque de collaboration
est souvent ponctué de multiples lettres de blâme, d’actions disciplinaires et des
sanctions, où l’on voit d’un côté le chef d’établissement écrire des lettres à
plusieurs enseignants tout en réservant copies à la hiérarchie scolaire. Comme
cela ne suffisait pas les enseignants de leur côté devraient aussi répliquer au
Chef d’établissement tout en réservant aussi copie à la même hiérarchie
scolaire.
Les enseignants du Collège Notre Dame lors de l'adresse du Coordinateur |
Toutes ces correspondances dénotent
un climat malsain qui règne au sein de l’établissement scolaire, et débordent
le cadre normal de correspondance pour un établissement scolaire où tout se
déroule avec quiétude.
C’est dans ce contexte que se
situe la descente de l’autorité scolaire du réseau catholique. Après le mot
introductif de l’Abbé Coordinateur, celui-ci a invité les enseignants à s’exprimer
et à montrer avec clarté tous les maux possibles qui ne permettent pas une
bonne gestion de l’école.
Les enseignants se sont alors
mis à énumérer les abus orchestrés par le chef d’établissement scolaire
Monsieur Jean Berchmans. En résumé, ils disent ce dernier est arrogant, plein
de haine viscérale, intolérant, qui va jusqu’à brutaliser des enseignants qui
sont déjà dans la salle de classe si ces derniers ne lui présentaient pas au
préalable leurs documents pédagogiques avant d’aller enseigner, etc.
Le préfet des études a également présenté sa défense devant le Coordinateur, incriminant les enseignants fautifs. Il dit qu’ « il y a trop de relâchement de la part des enseignants, que ces derniers ne lui présentent pas de documents pédagogiques, ils ne l’obéissent plus, ils arrivent en classe en retard, et patati et patata…
Pendant l'entretient du Coordinateur avec les enseignants professeurs du Collège Notre Dame |
Après les déclarations de
presque toute l’assistance, y compris celle de son équipe qui l’a accompagné, notamment
le Chef du personnel Ewalo et le conseiller Ipolo, lesquels ont prodigué
quelques conseils à l’égard de tout le monde au Collège, le Coordinateur a fait
remarquer que le relâchement des enseignants et la rigueur du préfet crée le
fossé entre ce dernier et certains enseignants. Ce fossé crée deux camps
opposés parmi le personnel du collège : d’un côté les partisans du préfet,
et de l’autre les opposants mécontents. Ce genre de situation, mêlée à des
multiples correspondances de part et d’autre, ne permettront jamais d’asseoir
une bonne éducation aux élèves. Il faut impérativement bannir ces genres de
comportements en vue de mieux travailler, comme ce fut à l’époque de préfet
Lindimbe d’heureuse mémoire, l’époque de l’école des 80 %.
Il faudrait par conséquent
détruire ou supprimer ce fossé parmi le personnel du Collège. Le Préfet doit
mettre un peu d’eau dans son verre de rigueur sans cœur, et les enseignants
avoir la conscience professionnelle et travailler avec humanisme et non avec
automatisme sans amour.
Que chacun contrôle ses
langages, se communique avec humanisme, se donne avec ponctualité et assiduité
à l’enseignement scolaire, que chacun prépare ses cours, fasse des travaux aux
élèves, et l’école ira mieux.
Antonio Lisuma
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