Bumba : le coût de la bâtisse prend l’ascenseur
Connaissant son essor dont les symptômes se lisent à
travers les bâtisses qui sont en train d’être entreprises en grande partie par
les autochtones, la cité de Bumba voit pour le moment naître dans ses coins et
quartiers des constructions dont les propriétaires sont opérateurs économiques,
politiques, débrouillards et cetera.
Vue d'une bâtisse dans la cité de Bumba |
Cependant, le coût de ces bâtisses s’observant dans cette
contrée rdcongolaise qui se situe dans la province de la Mongala prend de plus
en plus de l’ascenseur suite à la flambée que ne cessent de connaître les prix
des matériels dont se servent les constructeurs pour exécuter les travaux de
construction, notamment le ciment, la brique, les tôles et autres.
Une maison en construction dans la cité de Bumba |
Vendus autrefois aux prix abordables, ces matériels
précités voient leurs prix augmenter du jour au lendemain à cause de la demande
des consommateurs et utilisateurs qui s’accentue également. La culture des
palissades se vidant dans la mentalité des débrouillards bumbalais fortunés,
elle cède la place à celle des clôtures en brique qui semble être en vogue, car
tous les fortunés de la place en recourent.
Une clôture en brique cuite dans la cité de Bumba |
De ce fait, elle fait appel à la flambée des prix du
ciment et de la brique cuite fabriquée au niveau local. Vendue jadis à deux
cents francs congolais, cette brique revient actuellement à quatre cents francs
congolais. Concernant le ciment, un sac se vend pour l’instant à quarante-trois
mille francs congolais.
Par ailleurs, cet essor des bâtisses observé dans la
ville de Bumba y aurait pu s’amplifier si la province de la Mongala était
pourvue ne fût-ce que d’une seule cimenterie grâce à laquelle le ciment ne
pourrait pas se vendre cher comme on le remarque dans les établissements
commerciaux de la place qui approvisionnent la ville.
Bienvenu Balomao
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