jeudi 25 avril 2024

Bumba : les professionnels de la craie blanche badigeonnés d’embarras à la veille même de la journée leur dédiée

Bumba : les professionnels de la craie blanche badigeonnés d’embarras à la veille même de la journée leur dédiée

Quand prendra fin le vécu quotidien bohème dont sont injustement victimes les professionnels de la craie blanche rdcongolais longtemps restés dans les oubliettes ? Alors qu’approche la journée nationale de l’enseignement célébrée chaque année à la date du 30 avril, les forgerons de l’élite bumbalaise en particulier et rdcongolaise en général beignent badigeonnés d’embarras dans le calvaire avec désespoir, car n’ayant pas encore reçu leur infime rémunération mensuelle qui, à l’accoutumée, leur parvient tard pendant qu’ils sont déjà engouffrés de prêts contractés avec un pourcentage élevé auprès des créanciers de la place.

 Lors du défilé du 30 avril 2023 sur l'Avenue Manga dans la ville de Bumba

Servant de tremplin aux cadres de la nation qui, en retour, les payent en monnaie de singe, une fois au terminus, en leur infligeant un traitement indigne de leur rang, les professionnels de la craie blanche ignorent encore ce compatriote qui, agissant en véritable libérateur, viendra redorer leur personnalité foulée au pied en ôtant à cette dernière la robe de risée que leur fait porter du jour au lendemain la société suite à leurs conditions socio-professionnelles précaires dont l’Etat fait mine de ne pas être au courant depuis tant d’années d’après les témoignages de nombre de doyens chevronnés qu’on compte dans le secteur de l’éducation.

Flagornés de promesses fourbes et d’accords improductifs conclus entre le gouvernement et le banc syndical les nourrissant de vains espoirs, ces va-nu-pieds risquent de voir leur échapper l’ambiance festive de cette journée du 30 avril 2024 à laquelle succède celle de la fête du travail également célébrée chaque le premier mai, s’ils ne courent pas s’agenouiller devant ces prêteurs dont certains, hautains et parfois sans vergogne, n’hésitent pas d’étaler sur la place publique l’impécuniosité des débiteurs ; à moins que n’arrive à temps cette modique rémunération mensuelle qui, pour égaler l’émolument colossal que touche le mois un parlementaire, doit s’accumuler durant au moins dix-sept ans.

Bienvenu Balomao   



 

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