Bumba : le VPM Jean Pierre Lihau Ebwa invité à plaider pour la cause des professionnels de la craie blanche

Bumba : le VPM Jean Pierre Lihau Ebwa invité à plaider pour la cause des professionnels de la craie blanche

Ayant suivi avec attention les discussions que le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa a eues avec les délégués syndicaux des fonctionnaires lors des concertations qu’il avait entamées mercredi 22 mai 2024, les professionnels de la craie blanche du territoire de Bumba lui demande de venir à leur rescousse en insérant dans son rapport leur cas qui n’a jamais trouvé un écho favorable auprès de différents gouvernements qui se succèdent en République Démocratique du Congo.

Son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa, Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique

De surcroit, les enseignants bumbalais du primaire et secondaire s’indignent de la non application des engagements que prennent ces gouvernements lors des pourparlers les réunissant avec leurs délégués syndicaux. De l’accord de Mbudi à celui de Mbuela Lodge récemment signé sous le règne de Tony Mwaba Kazadi, le Ministre sortant de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, rien n’a été, jusque-là, respecté par l’exécutif central.

Etant également fonctionnaires de l’Etat rdcongolais, ils invitent son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa à plaider pour la cause des enseignants de toute la République Démocratique du Congo auprès du Chef de l’Etat et de la Première ministre afin qu’ils puissent également jouir du statut particulier dont jouissent tous les autres fonctionnaires de la République.

Dépourvus de ce statut particulier, les professionnels de la craie blanche ne bénéficient pas de primes que touchent d’autres fonctionnaires. Raison pour laquelle ils prient le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique de militer pour les faire entrer dans la grande marmite de la Fonction publique pour qu’ils jouissent également de ces primes.

Bienvenu Balomao

Les élèves à l’heure des examens de fin d’année scolaire

 

Les élèves à l’heure des examens de fin d’année scolaire

Les collégiens de Notre Dame font leurs examens de fin d'année scolaire, ici les élèves de classes différentes sont mêlés et chacun avec son item fait son examen!

Selon le programme scolaire établi par les autorités de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST, en sigle), l’heure est à la passation des examens de fin d’année scolaire dans toute la République démocratique du Congo.

La province éducationnelle de la Mongala II s’aligne à cette exigence scolaire et fait respecter ledit programme dans toutes les écoles de la cité de Bumba.

Au Collège Notre Dame de Bumba, l’école par excellence de la province éducationnelle Mongala II, les élèves ont aussi commencé leurs examens de fin d’année scolaire depuis le jeudi 30 mai 2024, et les poursuivront jusqu’au samedi 8 juin prochain, pour permettre aux enseignants testeurs de corriger les items et de préparer à temps les examens de repêchage, de façon à ce que la proclamation des résultats scolaires se passe bien à la date prévue au 2 juillet prochain.

La procédure au Collège Notre Dame est que, pour les cours de branches principales, ce ne sont pas les enseignants qui dispensent les cours qui sont censés tester les élèves. Ceux-ci sont testés par un autre enseignant, toujours du même domaine du savoir, et les résultats obtenus par les élèves seront considérés tels quels sans aucune modification.

Ceci pour permettre le plus d’objectivité possible dans la cotation des élèves, et ce système permet non seulement à chaque enseignant de se lancer dans une sorte d’émulation afin de s’améliorer davantage, mais aussi à l’élève de se préparer en conséquence à réussir par ses efforts personnels, sans entreprendre aucune démarche de corruption ni de fraude.

C’est aussi dans cet esprit que le Collège organise le système où les élèves de différentes classes se mêlent dans chaque salle d’examen pour décourager tant soit peu tout esprit de collaboration entre les élèves, mais aussi tout esprit de tricherie, et de fraude, lesquels constituent des fléaux à bannir de notre système éducatif national.        

                                                   Antonio Lisuma   

Jean Willy Engonga libéré sous pression populaire

 

Jean Willy Engonga libéré sous pression populaire

 

Jean Willy Engonga

Monsieur Jean Willy Engonga, le Coordonnateur des structures de soutien au VPM Jean Pierre Lihau à Bumba qui était arbitrairement arrêté par les gardes du corps de Gouverneur de province de la Mongala, venait d’être relâché ce jeudi 30 mai 2024 au matin, sous une pluie battante.

Peu avant le début de la pluie, une foule de gens, mécontents de l’arrestation arbitraire d’Engonga, sont venus envahir le Sous commissariat dit GEMI (Groupe mobil d’intervention) pour réclamer la libération immédiate du prisonnier Willy Engonga.

Ce qui fut aussitôt exaucé, Jean Willy Engonga était relâché et, avec ses amis et la population venus défendre sa cause sont rentrés, satisfaits de sa libération.

Certains partisans du Gouverneur ont tenté de justifier à travers les ondes que l’arrestation de Jean Willy Engonga était due aux propos discourtois prononcés par celui-ci à l’égard de l’autorité provinciale, lesquels propos stipulent que depuis l’avènement de Me César Limbaya à la tête de la province, tout l’argent n’est que détourné par ce dernier et que rien n’est fait pour réparer les routes de dessertes agricoles, etc.

Ces propos ne font qu’incriminer davantage le gouverneur de province car à ce stade où nous sommes, aucune des routes de desserte agricole n’a fait l’objet de réparation de la part du numéro un de la province, alors que les recettes de province se dilapident et sont détournés. Jean Willy Engonga a pleinement raison de le dénoncer tout haut, dans l’intérêt de notre chère province.    

La question que d’aucuns n’ont cessé de se poser est : « Où vont les recettes provinciales provenant des taxes payées par des grandes entreprises telles que PHC-YYALIGIMBA, Usine et cultures de BOSONZO, et celles de BINGA, pour ne citer que celles-là ? L’entreprise PHC Yaligimba par exemple paie mensuellement à la province une somme exorbitante de 25.000 dollars le mois.

Cet argent devrait en principe réfectionner ou même construire des infrastructures provinciales telles que des routes de dessertes agricoles, des bâtiments scolaires ou sanitaires, etc.  Mais rien de spécifique n’est fait dans les trois territoires de Bongandanga, de Bumba et de Lisala. Franchement, certains congolais n’aiment pas du tout leur pays !

                              Antonio Lisuma                                                  

Bumba : l’unité prônée par César Limbaya mise en cause

Bumba : l’unité prônée par César Limbaya mise en cause

Deux jours après son exhortation à l’unité à l’égard des Bumbalais avec qui il s’est entretenu à l’esplanade du bâtiment administratif du territoire de Bumba, le gouverneur César Limbaya Mbangisa s’est fait attraper par son propre piège en s’apprenant à Jean Willy Engonga, Coordonnateur territorial de la Dynamique soutenant le vice-premier ministre Jean Pierre Lihau.

Jean Willy Engonga, Coordonnateur territorial de la Dynamique Jean Pierre Lihau

« Le message de l’unité récemment prônée par César Limbaya est-il vraiment venue de son cœur ? », s’interrogent nombre de Bumbalais qui déplorent le comportement affiché par les hommes du gouverneur César Limbaya la nuit du mercredi 29 mai 2024 aux environs de vingt-trois heures à la personne de Jean Willy Engonga pendant que lui-même a hautement déclaré ceci : « Bumba nous demande de vivre dans l’unité, car c’est dans l’unité que nous allons bâtir le pays…J’ai pardonné à tous ceux qui m’avaient offensé. Que Dieu leur ouvre la porte pour qu’à partir de moi, ils aient l’occasion de changer. Ayons l’amour, car s’il n’y a pas d’amour entre nous, rien ne va marcher dans notre territoire.»

A en croire les informations nous parvenues par le truchement des compagnons de la victime, le Coordonnateur territorial de la Dynamique Jean Pierre Lihau a été brutalement appréhendé à cette date susmentionnée par les hommes forts du gouverneur en compagnie des éléments de la police nationale congolaise qui, après l’avoir propulsé manu militari dans une jeep, l’ont directement conduit au bureau du groupe mobile d’intervention où il a été en détention toute la nuit ; alors qu’il fêtait avec ses compagnons le reconduction de son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa comme vice-premier ministre en charge de la Fonction publique au gouvernement Suminwa dévoilé mercredi 29 mai 2024.

Cependant, le Coordonnateur Jean Willy Engonga a été vite libéré par les Bumbalais qui, emportés par une violente colère due à cette façon d’agir du gouverneur César Limbaya, se sont mobilisés et rendus, jeudi 30 mai 2024, en grand nombre au bureau du Groupe Mobile d’Intervention pour faire pression aux forces de l’ordre. Ce qui contraignit ceux derniers à le faire sortir.

Bienvenu Balomao    

Bumba : Deux morts enregistrés après une pluie diluvienne

Bumba : Deux morts enregistrés après une pluie diluvienne

Jeudi 30 mai 2024, la journée a été maussade dans la cité de Bumba jusqu’aux premières heures de l’après-midi. Alors que les Bumbalais s’apprêtaient à vaquer librement à leurs diverses occupations comme à l’accoutumée, une pluie diluvienne a soudainement débuté à huit heures, heure locale et s’est poursuivie jusqu’aux environs de quatorze heures locales, l'heure après laquelle elle leur a permis de reprendre leurs activités.

Vue d'une artère de Bumba après une pluie diluvienne

Paralysées par ce mauvais temps, les activités y ont tardivement repris au marché comme dans plusieurs établissements commerciaux qui n’ont pas pu maximiser les recettes, car le crépuscule les a contraints à fermer leurs établissements puisque la nuit s’approchait déjà.

Cependant, caractérisée par des coups de foudre, cette pluie diluvienne a laissé des dommages collatéraux voire des pertes en vies humaines. En effet, à en croire les informations parvenues à notre rédaction par le truchement de la presse locale et des Bumbalais habitant les quartiers concernés, la foudre a ôté la vie à deux personnes dont une femme foudroyée au Bloc Mabaya et une homme au quartier Lisumbu.

Compatissant avec les familles éplorées, Bumbanotredame.blospot.com leur présente ses compliments de condoléances.

Bienvenu Balomao

  

 

Bumba : Ce qu’il faut retenir de la matinée politique tenue par César Limbaya

Bumba : Ce qu’il faut retenir de la matinée politique tenue par César Limbaya

Séjournant à Bumba depuis samedi 25 avril 2024 en provenance de Lisala, chef-lieu, César Limbaya Mbangisa, gouverneur sortant de la Mongala, y est arrivé pour achever les travaux de construction qu’il avait lancé, notamment la construction de l’Institut Molende, des bureaux pour les six quartiers de la cité de Bumba et d’un sous-ciat au quartier Mobutu, travaux qui avaient été interrompus suite à l’arrivée à Mongala de la délégation de l’Inspection Générale des Finances venue de Kinshasa, à en croire les informations nous parvenues.

Le gouverneur César Limbaya entouré des membres du conseil local de sécurité devant le bâtiment administratif du territoire de Bumba

En marge de cela, le gouverneur César Limbaya a tenu une matinée politique lundi 27 mai 2024 devant le bâtiment administratif du territoire de Bumba comme l’avait annoncé sa cellule de communication deux jours avant. Dans son speech, il a présenté ses excuses à la population bumbalaise en appelant à l’unité tous les Mongalais pour faire avancer la province de la Mongala. Toutefois, les Bumbalais en particulier et les Mongalais en général jugent très négatif son bilan à la tête de la province, car, à les en croire, il n’a rien fait pour la province de la Mongala pendant tout son mandat.

En dépit du brandissement de la négativité de son bilan par les Mongalais, le gouverneur César Limbaya s’est démené comme un diable dans le bénitier en se cramponnant à quelques-unes de ses réalisations, notamment l’Institut Molende en construction dans la cité de Bumba, un sous-ciat également en construction au quartier Mobutu et une salle d’attente dans la ville de Lisala qui, passant inaperçus, n’arrivent d’ailleurs pas à convaincre les Mongalais bien qu’il les ait présentées aux Bumbalais comme ses marques mémorables.

Par ailleurs, le gouverneur sortant de la Mongala a promis qu’avant de quitter le territoire de Bumba, il va s’exprimer devant les maisons de presse locales au cours d’une conférence de presse qui réunira les chevaliers de la plume qui y prestent.

Bienvenu Balomao

Stade Père Carlos de Bumba : les Bumbalais invités à ne pas se fier aux ragots des gens de la mauvaise foi

Stade Père Carlos de Bumba : les Bumbalais invités à ne pas se fier aux ragots des gens de la mauvaise foi

Interrompus pendant quelque temps puisque les engins assurant le transport de limonite ayant été en panne, les travaux de la pose de pelouse synthétique ont bel et bien repris au stade Père Carlos où les ouvriers commis à l’exécution desdits travaux aplatissent les monticules de limonite que dépose l’engin sur l’aire de jeux.

Comme l’avait annoncé, lors de son récent meeting au rond-point Mobutu, le vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa qui les finance, ces travaux d’aplatissement seront ipso facto suivis de ceux de la pose de pelouse synthétique dès qu’ils auront pris fin.

Cependant, les techniciens exécutant ces travaux invitent les Bumbalais à ne pas se fier aux ragots que racontent les gens de mauvaise foi qui, n’étant pas suffisamment informés, disent n’importe quoi sur des choses dont ils n’ont aucune connaissance en sous-entendant que les travaux resteront inachevés. A les en croire, la pelouse synthétique qui est déjà abord d’un bateau sur le fleuve Congo sera bientôt à Bumba. Une fois la pelouse synthétique arrivée, ils ne vont pas tarder à mettre fin auxdits travaux.

Par ailleurs, il sied de signaler que le football bumbalais reste pour le moment dépourvu d’enthousiasme puisque l’endroit qui lui donne l’éclat n’est pas encore remis à la disposition des clubs dont les footballeurs ne savent où exhiber leur talent manquant également aux passionnés du football qu’on trouve dans cette contrée de la République Démocratique du Congo.

Bienvenu Balomao  

Le jeune Ministre de justice et Garde des sceaux Constant Mutamba, on le tiendrait au mot…

 

Le jeune Ministre de justice Constant Mutamba, 

on le tiendrait au mot…

Monsieur Constant Mutamba Tungunga, nommé Ministre de Justice et Garde sceaux, issu de l'opposition, il promet d'administrer une thérapie de choc, arrêter les détourneurs de deniers publics...

Peu après la nomination de Monsieur Constant Mutamba Tungunga au poste de Ministre de Justice et Garde des sceaux au gouvernement de Madame Première Ministre Suminwa Tuluka par le Son Excellence Monsieur Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il déclare dans un message posté via son compte Twitter ce jeudi 30 mai 2024 : « Je remercie Dieu pour la grâce et Son Excellence Monsieur le Président de la République pour l’honneur et la confiance. Dorénavant Ministre de la Justice et Garde des sceaux, je m’emploierai sous son leadership à administrer une thérapie de choc, par des réformes judiciaires courageuses et audacieuses, à ce secteur. Des actions judiciaires fortes seront initiées contre les auteurs de l’agression rwandaise et les détourneurs des deniers publics. Seule la justice élève une nation. »

Ce jeune Ministre âgé de seulement 36 ans, issu des rangs de l’opposition, vient de faire une déclaration, si on le croit bien, fera que son action ministérielle, « une thérapie de choc » élève toute la nation congolaise : des actions judiciaires fortes contre les rebelles à l’est du pays, les détourneurs des deniers publics, c’est-à-dire « des voleurs habillés en cravates ».

Si le jeune ministre parvient vraiment à respecter ce qu’il vient de promettre aux congolais, laquelle promesse nous la considérons de parole d’honneur, il serait alors le sauveur tant attendu pour tout un peuple, puisque c’est là que réside le nœud du mal congolais : le détournement de deniers publics, la prédation des biens de l’Etat par une classe bourgeoise minoritaire au détriment de toute la population.

Car, comment imaginer des individus sans scrupules, parfois au sommet même de l’Etat, n’ayant aucun esprit altruiste parviennent à détourner des millions de dollars pendant que de pauvres enseignants, des pauvres fonctionnaires de l’Etat, ou des soldats croupissent dans la misère la plus sombre de l’histoire de l’humanité… Un enseignant, par exemple, de primaire et de secondaire à l’intérieur du pays (car il y a encore discrimination salariale) moisit dans un salaire de 89 dollars le mois… pendant que le député national reçoit les émoluments allant jusqu’à 33 mille dollars le mois, c’est quel pays des scandales comme ça au monde ? Et par-dessus tout, le Président de la République fait semblant d’ignorer toute cette inégalité sociale…

Tout notre espoir résiderait peut-être sur ce jeune ministre de justice, le seul dans cette pléthore des ministres récemment notifiés par le Président de la République.

Notons pour terminer que Constant Mutamba Tungunga est la récompense d’un combat politique entamé trop tôt et qui suscite l’admiration de toute la jeunesse congolaise.

Les milliers de jeunes congolais sont appâtés par son leadership et par sa compétence. Depuis son enfance, il avait son penchant sur la politique pour défendre les faibles et contribuer à l’émergence du pays.

Doté d’une intelligence rare et d’un franc parler inégalable, il est à la base un fervent défenseur des droits de l’Homme et de l’État de droit.

Formé à la prestigieuse Université protestante au Congo(UPC) et à l’Université de Liège (Belgique), il est avocat au barreau de Kinshasa-Gombe.

En 2013, Mutamba est repéré par Jean-Bamanisa Saïdi, alors gouverneur de l’ex-Province Orientale, qui fait de lui son assistant. Une année plus tard, il met en place le mouvement citoyen dénommé Nouvelle génération pour l’émergence du Congo (NOGEC).

De l’activisme citoyen en politique, le jeune Contant Mutamba est désigné rapporteur du présidium du Rassemblement des forces sociales et politiques (Rassop) en 2016. Au début de l’année suivante, il fera partie de la délégation de ce regroupement de l’opposition reçue par le président Joseph Kabila.

En 2018, il passe un autre palier, en transformant son mouvement citoyen en partie politique. La même année, il devient membre de la Task force stratégique de la présidence de la République et signe la charte de création du Front commun pour le Congo (FCC) dont il sera membre du bureau politique.

En novembre 2019, il est nommé mandataire en mines et carrières. Quelques mois auparavant, Constant Mutamba devient assistant du coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya et rapporteur du bureau politique de la famille politique de Joseph Kabila qu’il quittera quelque temps après.

Il venait d’échouer, il y a une semaine, au poste de rapporteur adjoint de l’Assemblée nationale, un poste qui revenait à l’opposition. Constant Mutamba est un avocat de formation, député national et président national du regroupement Dynamique progressiste révolutionnaire (DYPRO) qui lui avait permis de se présenter aux dernières élections organisées le 20 décembre 2023, et d’en sortir député national de la circonscription électorale de Kabinda.

Mutamba sera jugé à l’issue de ses fonctions comme cela est le cas aujourd’hui pour Rose Mutombo Kiese sa prédécesseure. On le tiendrait à son mot…

                                                         Antonio Lisuma

Arrestation arbitraire de Jean Willy Engonga par le Gouverneur de province de la Mongala

 

Arrestation arbitraire de Jean Willy Engonga

par le Gouverneur de province de la Mongala

Monsieur Jean Willy Engonga, au milieu, en lunettes, coordonnateur de la dynamique de soutien à Son Excellence Jean Pierre Lihau (ici, le jour de l'arrivée de Jean Pierre Lihau à Bumba); il est arbitrairement arrêté et mis au cachot par le Gouverneur des provinces Me César Limbaya

 

Monsieur Jean Willy Engonga, le Coordonnateur des structures de soutien au VPM Jean Pierre Lihau à Bumba est arbitrairement arrêté ce mercredi 29 mai 2024 au soir alors qu’il partageait paisiblement un verre avec des amis dans un bistrot.

Les gardes du corps de Maître César Limbaya avaient nuitamment surgi au « Nganda » Kingakati, un hotel-bar sis sur l’avenue Kasombo aux environs de l'Institut Likana, et ont procédé à l’arrestation de Jean Willy Engonga, alors que ce dernier, en compagnie de ses camarades et amis, y savouraient la reconduction dans le gouvernement central de leur timonier, Excellence Jean Pierre Lihau, au poste qu’il avait occupé dans le gouvernement précédent, comme Vice-Premier Ministre et Ministre de la Fonction publique.

Sans un mandat d’amener ni un quelconque document judiciaire justifiant l’arrestation de Jean Willy, les gardes du corps du Gouverneur sortant de la Mongala, ont enlevé l’infortuné et l’ont embarqué manu militari dans une jeep, d’abord pour l’amener vers un lieu inconnu, puis plus tard pour aller le séquestrer au cachot de poste de police dit GMI (groupe mobile d’investigation) situé à l’entrée du camp mobil de Bumba.

Ce qui parait étrange dans les agissements de l’autorité provinciale de la Mongala est que, le lundi dernier, au cours d’une matinée politique animée par ce dernier devant les fonctionnaires de l’Etat et la foule des curieux amassés devant le bâtiment administratif du territoire de Bumba, il avait demandé pardon à tous les Mongalaises et Mongalais, lesquels s’étaient sentis blessés suite aux erreurs commises par lui, à l’exercice de ses fonctions comme Gouverneur de province de la Mongala.

 Pas plus tard que 48 heures, le même gouverneur retombe une fois de plus aux mêmes erreurs, cette fois-ci à celle qu’on appelle « arrestation arbitraire » sur ses propres paisibles populations. Etant lui-même homme d’Etat, et par surcroit avocat chevronné, pourquoi n’a-t-il pas usé la voie légale, c’est-à-dire traduire Jean Willy Engonga au niveau du Tribunal de paix pour qu’il soit jugé avec lui, s’il s’était vraiment senti lésé par les propos de Jean Willy Engonga ?

Ces histoires d’arrestations arbitraires, d’enlèvements et séquestrations des paisibles citoyens, sont des antivaleurs à bannir, des vestiges tant décriés des régimes dictatoriaux de la deuxième République, et même pendant les règnes des Kabila senior et junior, qui sont par conséquent surannés dans un pays qui se réclame démocratique…

                                                 Antonio Lisuma

Vers la fin de l’épandage de la limonite au stade Père Carlos

 

Vers la fin de l’épandage de la limonite au stade Père Carlos

La limonite couvre maintenant toute l'aire des jeux au stade Père Carlos de Bumba

Les travaux de l’épandage de la limonite qui s’effectuaient jusque-là au stade Père Carlos de Bumba tendent vers la fin. Les dernières terres limoniteuses sont en train d’être acheminées au stade par les véhicules de transport gros porteurs de Son Excellence le VPM et Ministre de la fonction publique Jean Pierre Lihau Ebwa Kalokola. La couverture de la limonite sur toute l’étendue de l’aire des jeux est à présent totale.

Selon monsieur Abdel Aziz Saliboko Ferry (le Technicien FIFA) commis pour les travaux au stade, que la rédaction a contacté ce mercredi 29 mai 2024 sur le terrain du stade, les travaux de l’épandage de la limonite seront suivis par ceux de compactage de terres sur l’aire des jeux par des engins lourds appropriés, afin d’aplatir l’aire des jeux, et même ses bords.

C’est alors qu’interviendront les travaux de profilage de terrain pour donner un vrai profil à cet espace footballistique à gazon synthétique selon les normes de la Fifa. « Puisque le terrain de football à gazon synthétique, a commenté le Technicien Saliboko, se diffère de celui à gazon naturel, le terrain de gazon synthétique, poursuit-il, se construit avec des légères inclinaisons dans chacun de quatre côtés de la surface plane pour permettre l’évacuation spontanée des eaux de pluie, de l’aire des jeux vers les caniveaux entourant le périmètre de l’aire des jeux, et des caniveaux vers le puits de rétention d’eau de 4 mètres cubes, que nous avons creusé en dehors de terrain, à côté de la tribune latérale, vers l’ancienne entrée principale du stade du côté de l’avenue du 24 Novembre ».

Ainsi, l'air de jeux serait toujours praticable, même s'il pleut en abondance ; il suffit que la pluie cesse ; 15 minutes suffiraient pour que les jeux reprennent au stade! 

Espérons en outre que le bateau ayant à son bord les conteneurs de gazon synthétique quittera bientôt la ville de Mbandaka où il a fait escale pour remonter le fleuve en destination de Bumba, pour en finir enfin avec ces travaux qui n’ont que trop duré.

                                                               Antonio Lisuma

Bumba : Le Révérend Père Carlos Rommel inquiet face à la baisse de l’enseignement

Bumba : Le Révérend Père Carlos Rommel inquiet face à la baisse de l’enseignement

A l’occasion de la célébration de son 87^e anniversaire fêté vendredi 24 mai 2024, date dédiée également à la fête de ses réalisations à Bumba, formant une communauté dénommée « Œuvres sociales », Curé de la paroisse Notre Dame de Bumba, le Révérend Père Carlos Rommel n’a pas manqué à révéler aux membres des Œuvres sociales son profond regret et son inquiétude face à la baisse de l’enseignement dans le territoire de Bumba en particulier et en République Démocratique du Congo en général.

Le Révérend Père Carlos Rommel prononçant son discours devant les membres des Oeuvres sociales

Se détériorant de plus en plus, l’enseignement en République Démocratique du Congo finira par être au rabais. En effet, le Révérend Père Carlos Romme dit s’en rendre compte à travers des tests auxquels il soumet les apprenants de son école, dont certains ne savent pas écrire et lire. « C’est très triste. Si cela continue, quel sort nous réservera l’avenir ? Que devons-nous faire ? Je n’attends jamais un chef d’établissement ou un enseignant dire ce qu’il faut pour hausser le niveau », s’est-il indigné en déplorant également le caractère pléthorique des salles de classe auquel les autorités compétentes ne font pas attention.

Hormis l’enseignement au rabais, le Révérend Père regrette également la flambée des prix constaté au marché. « La flambée des prix domine au marché. Je pense que vous êtes au courant de ce qui est à la base de cette flambée des prix. Vous avez fait des études et vous savez pourquoi les prix flambent du jour au lendemain. Autrefois, Bumba inondait Kinshasa de riz qu’il produit…Aujourd’hui, nous sommes en train de connaître une flambée de prix du riz faute de routes. A cela s’ajoute l’exode rural. Les villages se désertent de leurs habitants qui les quittent pour s’installer à Bumba. Comme inconvénient, il n’y a pas de travail et le taux de dollar ne fait que monter, car l’importation surpasse l’exportation », a-t-il regretté.

Cependant, le Curé de la paroisse Notre Dame brandit les beaux souvenirs de Bumba d’autrefois. « Il y avait tant de camions qui approvisionnaient en vivres la cité de Bumba en effectuant régulièrement des va et vient entre cette dernière et les villages environnants pendant qu’elle n’était pas encore surpeuplée comme maintenant. Aujourd’hui, il n’y a plus de camions. Sans conteste, les prix ne feront qu’augmenter avec cette situation », l’a-t-il dit.

Par ailleurs, le Révérend Père Carlos Rommel regrette également l’indifférence des autorités compétentes, y compris celle des Bumbalais face à cette situation alors que chacun est appelé à apporter sa pierre pour la construction et le développement du pays. Outre cela, il déplore également la prolifération des sectes qui, en lieu et place de prôner le travail aux fidèles, leur font croire que Dieu fera tout à leur place, en les rançonnant.

Au terme de son allocution, il a invité chacun à travailler pour le bien-être des Rdcongolais en général et de la population bumbalaise en particulier tout en exhortant les enseignants à bien faire leur travail, car s’il n’y a pas de personnes bien instruites, le pays sombrera dans la ruine comme on est en train de le constater.

Bienvenu Balomao

Les jeunes catéchumènes de deuxième groupe passent en troisième groupe

 Les jeunes catéchumènes de deuxième

groupe passent en troisième groupe

 

La paroisse Notre Dame de Bumba a organisé la fête des jeunes catéchumènes de deuxième groupe ce dimanche 26 mai 2024. La cérémonie s’est déroulé au cours de la célébration eucharistique dite à partir de 9 heures par le Curé de la paroisse le Révérend Père Carlos Rommel.

La cérémonie des publications des résultats des jeunes catéchumènes s’est effectué peu après l’homélie du Père Curé, centrée sur l’Evangile selon Matthieu (28, 16-20), où Jésus Christ invite ses apôtres à aller partout dans le monde faire des disciples et les baptiser.

Les Animateurs pastoraux paroissiaux, appelés aussi « les Bakambi » rendirent publics les résultats des jeunes catéchumènes de leurs quartiers respectifs.

Pour ce deuxième groupe, 151 jeunes catéchumènes ont participé à la formation ainsi qu’au test d’évaluation dont les résultats rendus publics attestent que la Catéchiste Nzakala Béatrice de la C.E.V Elikya du quartier Saint Pierre a battu le record des points avec 80 %, suivie de près par un autre catéchiste du même quartier Saint Pierre, le catéchiste Timothée Buka de la C.E.V Bosalisani qui a récolté 78 %. Le meilleur des quartiers reste le quartier Saint Pierre, de l’Animateur paroissial Mangaya Héritier, lequel a reçu 63 % des points. Il est suivi du quartier Saint Raphael de Mokambi Simon Lombe, avec 61 %.

Quant au quartier Sainte Caroline de l’Animateur Pela Willy, il a récolté des mauvais résultats en dessous de la moyenne, soit 45% de points

. Cela est dû à la négligence de 6 catéchistes qui n’ont pas du tout bien encadré leurs jeunes catéchumènes.   

Notons que le catéchiste est coté d’abord à partir de son assiduité aux messes matinales avec ses jeunes catéchumènes, mais aussi à partir de la bonne tenue et présentation du cahier d’appel des jeunes, surtout lors des messes matinales, ainsi qu’au test oral effectué à la fin de l’année initiatique, dont l’examinateur note les réponses fournies par les jeunes catéchumènes regroupés selon leur C.E.V.

Après publication des résultats selon le quartier, les catéchistes conduisent alors leurs jeunes devant l’autel, où le Père Curé remet à ces derniers, par l’entremise des « Balendisi » (animateur de la C.E.V), les certificats dûment remplis et signés, lesquels sanctionnent la fin de la formation du deuxième groupe, et permettent aux jeunes catéchumènes d’accéder au troisième groupe.

                                                            Antonio Lisuma

L’INPP sur le point d’être implanté à Bumba

L’INPP sur le point d’être implanté à Bumba

L’Institut National de Préparation Professionnelle est sur le point d’être implanté à Bumba où seront également ouvertes ses portes. En effet, cette annonce a été faite par le vice-premier Ministre en charge de la Fonction publique, son Excellence Jean Pierre Lihau Ebwa Kalokola, lors de son récent meeting tenu lundi 13 mai 2024 au rond-point Mobutu.

Le VPM Jean Pierre Lihau Ebwa lors de son meeting au point-point Mobutu

Outre la réhabilitation des routes et la construction des infrastructures, le vice-premier ministre en charge de la Fonction publique a également promis d’aider les jeunes filles et garçons du territoire de Bumba en y promouvant la formation professionnelle.

 « Ce qui nous sera utile dans les prochains jours c’est surtout la formation professionnelle des jeunes filles et garçons du territoire de Bumba. J’y ai beaucoup réfléchi ces derniers jours. Parallèlement aux efforts que nous allons consentir pour les travaux routiers et infrastructurels, nous devons nous battre pour aider nos jeunes, surtout ceux qui n’ont pas eu la chance d’obtenir le diplôme d’Etat. Nous devons leur accorder la chance d’entrer dans la formation professionnelle. Ce sont eux qui vont construire Bumba, Mongala et le Congo de demain avec leur travail ; ce sont eux qui vont entretenir cet endroit en le pavant ; ce sont eux qui vont construire des bancs pour les écoles ; ce sont eux qui vont construire des immeubles pour les investisseurs qui viendront. Nous avons besoin de ces bâtisseurs, des maçons, des menuisiers, des mécaniciens, carreleurs, etc. », l’a-t-il promis.

Les Bumbalais écoutant le discours du VPM Jean Pierre Lihau

Concernant les jeunes filles, le Cerveau d’Etat a exprimé son souhait de les voir apprendre et maîtriser la coupe et couture, l’esthétique et autres tâches manuelles afin de valoriser leur travail.

Par ailleurs, il a hautement dit qu’il a déjà commencé le lobbying pour que l’Institut National de Préparation Professionnelle vienne s’implanter à Bumba en signalant que son équipe travaille avec l’agence française de développement. « Je viendrai ici très prochainement pour concevoir deux projets dont le premier pour construire l’école ou l’institut de la formation professionnelle et le deuxième pour la construction de l’école de la formation des enseignants », l’a-t-il conclu.

Bienvenu Balomao   

Bumba : la délinquance juvénile à la base d’un incident meurtrier

Bumba : la délinquance juvénile à la base d’un incident meurtrier

Echappant quasiment au contrôle du conseil local de sécurité, la délinquance juvénile dans laquelle plongent de plus en plus les habitants de certains coins de la cité de Bumba ne cesse de s’y enraciner. En effet, ses retombées néfastes s’enregistrent également jour après jour avec des dommages collatéraux dont elles se caractérisent et dont sont victimes soit les innocents soit les inciviques même qui les occasionnent.

En fait, le mois de mai de l’année 2024 a, comme les mois passés, noté un incident meurtrier au quartier Mobutu où un jeune homme dont l’âge ne nous est pas communiqué a succombé après avoir été poignardé avec son propre couteau au domicile de sa belle-famille où il aurait semé trouble et terreur en s’en prenant violemment aux membres de cette dernière.

A en croire les informations parvenues à notre rédaction, la victime menaçait terriblement le mari de l’une de ses sœurs chaque fois qu’il était à sa rencontre. Comme si cela ne lui avait pas suffi, il aurait décidé de suivre son beau-frère jusqu’à son domicile pour lui donner une bonne leçon. Y arrivé, il se serait buté à une forte résistance qui l’aurait incité à recourir auprès des siens en vue de solliciter un renfort. Chose qui aurait été aussi faite.

Cependant, ce renfort sollicité et reçu auprès des siens a fini par tourner au vinaigre. Accompagné de siens, il aurait retourné chez son antagoniste dans le but de remporter la seconde bataille. Alors qu’il s’apprêtait à enfoncer son couteau dans le corps de son beau-frère, celui-ci se sauva en le lui retournant au ventre. Conduite à l’Hôpital Général de Référence de Bumba, la victime ne put se tenir. Ainsi, il succomba à la suite d’une forte hémorragie.

Ayant appris le décès de la personne qu’il avait assommée, le bourreau prit la poudre d’escampette en se volatilisant dans la nature. Emportés par le courroux puisque n’ayant pas attrapé le meurtrier, les familiers et amis du défunt s’en prirent à son domicile en le saccageant et en détruisant tout ce qui s’y trouvait comme installation ou bien de valeur. Le vandalisme ne prit fin qu’à l’arrivée un peu tardif des forces de l’ordre.

Quelques jours après ce meurtre du mercredi 22 mai 2024, un autre incident est signalé au Camp Mbinza, un autre quartier de la cité de Bumba situé à proximité du quartier aux côtés de la voie menant à Lokole Mongala, où un policier s’est fait lyncher par les habitants dudit quartier qui lui ont également ravi son fusil, selon les témoignages relayés par la presse locale. Toutefois, les circonstances de cet incident ne sont pas encore élucidées.

Les incidents de ce genre devenant récurrents dans la cité de Bumba, le conseil local de sécurité est invité à mettre toutes les batteries en marche afin d’éradiquer cette barbarie semant panique et terreur dans le chef de la population bumbalaise.

Bienvenu Balomao

Bumba : la communauté estudiantine en deuil

Bumba : la communauté estudiantine en deuil

Depuis dimanche 26 mai 2024, la communauté estudiantine bumbalaise est endeuillée pour la énième fois. Agée de 19 ans, l’une des étudiantes de l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Bumba répondant au nom de Martine Kpinda a tiré sa révérence à cette date précitée, aux environs de deux heures du matin.

Feue Martine Kpinda

A en croire les informations parvenues à al rédaction de Bumbanotredame.blogspot.com, la feue Martine Kpinda a rendu l’âme après avoir passé quelques jours à l’hôpital Notre Dame où elle a été conduite après l’insuccès de l’opération chirurgicale qu’elle avait subie dans un centre de santé de la cité de Bumba.

Les étudiants transportant le corps de la défunte de la morgue au domicile familial

Ayant été conservé à l’Hôpital Général de Référence de Bumba dans la morgue de la Fondation Jacques Mokako en attendant que les dispositions et préparatifs des funérailles soient harmonisés, le corps de la défunte a été amené au domicile familial lundi 27 mai 2024 aux environs de dix-sept heures, heure locale, par une foule pour être inhumé mardi 28 mai 204 après les derniers hommages qui lui seront rendus par familiers, amis et connaissances.

Signalons que l’illustre disparue était étudiante de la première année du système LMD, option Soins médicaux à l’Institut Supérieur des Techniques Médicales de Bumba. Tout en compatissant avec la communauté estudiantine bumbalaise, Bumbanotredame.blogspot.com présente également ses condoléances les plus attristées à la famille biologique de la défunte.

Bienvenu Balomao

Un ressortissant du Collège Notre Dame de Bumba parmi les lauréats du Prix Pierre Castel 2024

Un ressortissant du Collège Notre Dame de Bumba parmi les lauréats du Prix Pierre Castel 2024

Eric Kopi Beyume, lauréat du Prix Pierre Castel 2024

Ayant participé au concours de l’entrepreneuriat Prix Castel 2024 à Kinshasa, la capitale rdcongolaise, Eric Kopi Beyume, l’un des ressortissants du Collège Notre Dame de Bumba, en est sorti lauréat en triomphant au grand final qui a été disputée par six finalistes qui ont, l’un après l’autre, défendu leurs projets de transformation agricole. En effet, sa victoire à ce grand concours résulte de son produit « Kopimenté » qui, répondant parfaitement aux besoins des consommateurs, gagne déjà du terrain sur le marché.

Etant en deux, ces lauréats de la cinquième édition du concours Prix Castel bénéficieront d’un accompagnement moyennant un financement qui leur permettra de mettre en œuvre leurs projets. A en croire les informations nous parvenues, le Prix Pierre Castel 2024 en République Démocratique du Congo s’inscrit dans une dynamique panafricaine, avec des éditions précédemment organisées en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Burkina Faso, en Algérie et à Madagascar. Concernant son but, il consiste à valoriser les initiatives innovantes contribuant au développement des territoires africains et aux échanges avec la France.  

Très satisfaits de triomphe de l’un des leurs, nombre de ressortissants du Collège Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel ne cessent d’enflammer la toile avec leurs messages de félicitation au lauréat Eric Kopi à qui ils souhaitent un parcours plein de succès tout en dédiant cette victoire à leur alma mater, le Collège Notre Dame, école qui l'a doté d’une base solide.

Par ailleurs, il sied de signaler que le produit Kopimenté comprend la sauce pimentée et le piment liquide de la marque Beyagro.

Bienvenu Balomao

 

La soirée en l’honneur du Révérend Père Carlos Rommel, à l’occasion de son 87e anniversaire

 

La soirée en l’honneur 

du Révérend Père Carlos Rommel, à l’occasion de son 87^e anniversaire

 

Le Révérend Père Carlos fait son discours de circonstance

Les membres des œuvres sociales créées par le Révérend Père Carlos Rommel, ainsi que quelques paroissiens dont le comité d’organisation des cérémonies, et diverses autres personnalités, notamment les Révérends Pères Nlenda et Emily Philippe, et l'Abbé Justin Lingboto, ont fêté ce vendredi 24 mai 2024 à partir de 17 heures et demie dans la grande salle du stade Père Carlos à l’occasion de 87^e anniversaire du Révérend Père Carlos Rommel.

 

L’assistance était largement dominée par la présence massive des membres des œuvres sociales, c’est-à-dire les personnels de différentes entités créées par le Révérend Père Carlos, à savoir : l’Hôpital Notre Dame, l’école maternelle Notre Dame, les trois écoles primaires Notre Dame, le Collège Notre Dame, l’Institut technique médical Notre Dame, et les ouvriers de la paroisse Notre Dame, qui se sont distingués par leur uniforme en t-shirt orange sur lequel figuraient à l’avant l’effigie du Révérend Père Carlos et en arrière l'insigne des « œuvres sociales » Notre Dame.

 

Sous la modération de l’enseignant Henri Engada de l’école primaire 2 Notre Dame, la cérémonie a débuté par la prière introductive dite par le Révérend Père Emily Philippe, laquelle était suivie par le chant d’anniversaire chanté en l’honneur du Révérend Père Carlos pour son anniversaire. Ceci était suivi du mot de circonstance du Président des œuvres sociales Notre Dame, le Docteur Trésor Likenge, qui, au nom de tous les membres des œuvres sociales, a vivement rendu hommage au Révérend Père Carlos Rommel, le Fondateur des œuvres sociales Notre Dame, pour les œuvres réalisées dans le territoire de Bumba ; il a cependant ému des inquiétudes sur l’avenir de cette œuvre grandiose à l’absence de son fondateur dont l’âge avance… il a en outre encouragé à tous les membres de l'association des œuvres à beaucoup plus du concret dans leur contribution, qu’ils cotisent beaucoup plus que ce qu’ils donnent pour la poursuite et la continuité des œuvres amorcées par le Révérend Père Carlos.

A sa suite, le modérateur a convié le Père Carlos à se présenter devant les sièges pour que les membres des œuvres sociales lui présentent les cadeaux préparés pour lui à l’occasion de son anniversaire.

Le Père Carlos a alors pris la parole. Il a vivement remercié toute l’assistance pour avoir pensé à lui pour l’organisation de cette cérémonie. Il a brièvement présenté l’historique des œuvres sociales créées par lui. Lesquelles ont débuté par l’Hôpital Notre Dame. Cette idée géniale provenait des recommandations des médecins de l’Atlanta (Etats-Unis) et d’Anvers (Belgique) lors de leur passage à Bumba dans le cadre des investigations à l’occasion de la fièvre hémorragique virale Ebola qui avait sévi dans le territoire de Bumba, plus précisément dans la localité de Yambuku. Ces médecins ont inspiré au Père Carlos l’idée de construire un hôpital digne de ce nom à Bumba pouvant faire face, le cas échéant, à ce genre d’épidémie connue à Yambuku.

Le vœu exprimé par ces médecins finit par rencontrer l’assentiment du Père Carlos qui construisit par l’aval de Monseigneur Louis Nganga un centre de santé dans la cure paroissiale même, avant que Mr Dilingi, le Commissaire de district de Mongala à Lisala, à cette époque, lui autorise de prendre toute la concession de foyer social à côté du marché, l'endroit où s'est construit l'Hôpital Notre Dame.

Mais le Père Carlos était à ce moment distrait, il n’avait pris qu’une partie des terrains lui concédés par le numéro un du district de la Mongala. Ce qu’il regrette à présent, compte tenu de la contigüité des murs du contour de l’hôpital Notre Dame, trop petits pour contenir toutes les installations de l'Hôpital. Aujourd’hui cet hôpital fait la fierté de la population bumbatracienne. Depuis sa création, les malades ne font que l’inonder pour les médicaments et les soins sans concurrents que le service leur réserve, tant à la maternité, au bloc opératoire qu’aux autres soins ordinaires…

Après l’hôpital, le Père a abordé le récit de la création des écoles, d’abord l’école primaire depuis 1990, ensuite le collège et la maternelle, pour chuter à l’Institut technique médical. La rigueur scientifique initiée depuis l’école primaire s’est poursuivie jusqu’au collège au point que la qualité des enseignements y dispensés ont produit des lauréats de qualité aux examens d’Etat et a créé la renommée du collège au niveau national.

Cependant, depuis un certain moment, le Père se lamente de la baisse de cette qualité. Cela se sent surtout aux écoles primaires, pendant les tests qu'il effectue aux écoliers, dont la moyenne des réussites a dégringolé de façon inquiétante.

Tôt serait mieux d’y apporter des remèdes significatifs pour rehausser le niveau des enseignements et le maintenir au sommet des écoles de la province éducationnelle de la Mongala.

La fête s’est poursuivie par un repas fraternel autour du Curé, et la bière a coulé à flot, précédent la danse au rythme de la rumba congolaise…

                                          Antonio Lisuma