3111 filles et 2825 garçons ont passé
les épreuves de l’ENAFEP à la ville de Bumba
L'examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) vient de s’achever sans
aucun incident majeur dans les 15 centres de la cité de Bumba ce vendredi 2
juin 2023.
Les finalistes de l'école primaire en train de passer leur ENAFEP |
Les
finalistes des écoles primaires se sont mesurés, le jeudi 1er juin
2023, avec les épreuves de Français et de culture générale, pour terminer ensuite
avec les épreuves de mathématiques et
des problèmes de l’arithmétique, le vendredi 2 juin 2023.
A
en croire Madame Agele Ndeko, Inspectrice principale provinciale Adjointe en
charge des écoles primaires et maternelles de Bumba, 5936 élèves dont 3111
filles venus de 107 écoles primaires répertoriées de la cité de Bumba ont massivement
répondu à l’appel à la passation des épreuves nationales, sans paiement d’aucun
frais de participation.
Madame Agele Ndeko, l'Inspectrice Principale Provinciale en charge des écoles primaires et maternelles, en train de distribuer les items aux 15 centres de cité de Bumba, après lancement officiel |
Le nombre élevé des filles par rapport aux garçons s’explique sans doute à la conséquence historique des effets de la mesure de gratuité prônée par le chef de l’Etat de la RD Congo Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, laquelle mesure a permis aux enfants qui n’étaient pas scolarisés à cause de manque de frais d’études de venir massivement gonfler le nombre des élèves dans les établissements scolaires primaires.
Les 5936 élèves se sont réjouis de passer leurs épreuves sans le moindre paiement des frais de participation telle que cela se passait dans les années antérieures.
Le souhait des parents est maintenant de voir le gouvernement congolais s’occuper de la condition socioéconomique des enseignants pour que cette mesure de gratuité s’installe définitivement dans nos écoles primaires, mais aussi plus tard pour les écoles secondaires, afin d’une bonne éducation de tous les enfants congolais.
L’Etat
congolais devrait en outre continuer à construire d’autres établissements
primaires afin de contenir tous les enfants à l’âge scolaire, mais aussi veiller
à la suppression du système de zone salariale installé depuis quelques années
par certains ministres véreux en défaveurs des enseignants de la brousse, car
cette discrimination salariale constitue un des fléaux qui déstabilisent et
handicapent la bonne quiétude de la majorité des enseignants, et favorisent l’exode
rural de ceux-ci, en quête des conditions meilleures dans les villes.
Antonio Lisuma
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