L’essor des tricycles motorisés sur le sol bumbalais
Partant d’une observation que nous avons faite sur les
moyens de transport utilisés dans la
ville de Bumba lors de l'acheminement des bagages d'un lieu à un autre, il nous est parvenu de relever ceux auxquels recourent
fréquemment pour l’instant les habitants de cette contrée rdcongolaise. Avant
de vous dévoiler les résultats que nous a apportés ladite observation, nous
comptons vous parler brièvement de ce qu’a connu pendant les années précédentes
la ville de Bumba comme moyens de transport assurant les courses inter-ville pour les
biens et les personnes.
Ayant été utilisé comme l’unique moyen de transport en
commun permettant aux Bumbalaises et Bumbalais de relier les différents coins
de la cité de Bumba, le vélo-taxi communément appelé « Toleka » a vu
débuter son succès surtout au cours l’année 1998 jusqu’à l’an 2012 où il commença à
être secondé par une autre innovation, celle du phénomène
« Mototaxi » qui comme la première se développa petit à petit au
point d’emporter dans son panier un grand nombre de jeunes gens dont la plupart n’ont
pas pu continuer les études soit par négligence soit à cause de l’impécuniosité.
Dans ce panier, se trouvent également ceux évacués par l’exode rural.
Hormis les mototaxis qui, aujourd’hui, ont quasiment
supprimé le « Toleka », on pourrait aussi voir dans la ville de Bumba
des charrettes assurer le transport des bagages et marchandises du port ou de la
gare jusqu’aux résidences de ceux qui effectuent des voyages et vice versa.
Toutefois, comme les « Toleka », les charrettes s’effacent du jour au
lendemain au profit d’un engin roulant récemment conçu.
En fait, cet engin roulant dont il s’agit n’est autre que
le touk-touk. En effet, ce tricycle motorisé muni d’une carrosserie profite profusément
ce dernier temps à la population bumbalaise qui s’en sert pour accomplir
diverses tâches, notamment le transport des biens, vivres et autres. Les
constructeurs y recourent pour acheminer sable, gravier et briques vers les
chantiers de construction.
Par ailleurs, ce qui s’observe pour le moment pourrait
nous inciter à déduire que les années à venir ne verront plus de charrettes
être poussées ou tirées dans les artères de la cité de Bumba comme on le voit
encore. Ce qui congédierait également ceux qui s’en servent comme gagne-pains.
Bienvenu Balomao
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