mercredi 4 décembre 2024

Journée internationale des personnes vivant avec handicap à Bumba : l’association Elikya implore le soutien des autorités politico-administratives et des personnes de bonne volonté

Journée internationale des personnes vivant avec handicap à Bumba : l’association Elikya implore le soutien des autorités politico-administratives et des personnes de bonne volonté

La célébration de la Journée internationale des personnes vivant avec handicap dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame de Bumba

Célébrée dans le monde entier le 03 décembre de chaque année depuis 1992, la journée internationale des personnes vivant handicap n’est pas passée inaperçue dans le territoire de Bumba où l’association Elikya, une structure regroupant les personnes vivant avec handicap physique de la cité de Bumba a également commémoré pour la quatrième fois cette journée en organisant l’avant-midi dans la paroisse Notre Dame une messe d’action de grâce suivie d’un cocktail à la salle polyvalente de cette division ecclésiastique dirigée par le Révérend Père Carlos Rommel, missionnaire de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie.

La présence remarquée du Révérend Père Carlos Rommel 

Célébrée sous le thème « Amplifier le rôle de leader des personnes en situation d’handicap pour un avenir inclusif et durable », la journée de mardi 03 décembre 2024 a été une bonne opportunité pour l’association Elikya de faire entendre sa voix par le truchement d’un mémo lit par son président, Louis Mandika.

 « Monsieur l’Administrateur du territoire de Bumba, qu’il nous soit permis de venir très poliment auprès de votre auguste autorité à travers ce mémorandum pour exprimer notre expression par rapport à la vie d’handicap physique que le monde entier célèbre le 03 décembre de chaque année. Nous remercions d’abord l’Eternel Dieu Tout-puissant, Maître des circonstances pour son amour infini, nous a donné la vie sans complexe. Nous remercions également le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir pensé à nous, personnes vivant avec handicap, en donnant tout un ministère chapeauté par Madame Irène Isambo, notre Ministre déléguée auprès de Ministre des Affaires Sociales chargé des personnes avec handicap et autres vulnérables…Nous saisissons cette opportunité pour présenter quelques problèmes qui nous tiennent au cœur. Primo, les personnes vivant avec handicap physique dans la cité de Bumba sont marginalisées ; ils n’ont pas accès aux emplois quel que soit leur niveau d’études ou leur qualité ; ils n’ont pas un centre de formation professionnelle bien équipé pour un apprentissage pouvant faciliter leur auto prise en charge. Nombreux d’entre nous n’ont pas de moyens de déplacement, notamment des tricycles. Abandonnés par leurs familles biologiques, ils n’ont pas de moyens pour se pendre en charge de façon adéquate. Nous ne pouvons pas terminer notre mot de circonstance sans vous rappeler la non-représentativité des personnes vivant avec handicap physique dans le territoire de Bumba », s’est-il exprimé.

Par ailleurs, les membres de l’association Elikya sollicite l’assistance de l’Administrateur du territoire de Bumba. « En effet, nous vous prions, Monsieur l’Administrateur du territoire de Bumba de bien vouloir nous assister bien que vous n’ayez pas assez de moyens financiers d’une part pour nous soutenir, mais vos efforts et démarches peuvent nous donner toutefois des solutions à nos problèmes d’autre part. De fois, un organisme national ou international peut nous venir en aide à travers votre concours. Et c’est notre prière quotidienne pour toutes les autorités politico-administratives. Nous vous disons merci et nous espérons que ces doléances retiendront votre attention particulière », s’est-il adressé à l’Autorité territoriale. Outre l’Administrateur du territoire, l’association Elikya invite également les personnes de bonne volonté de leur venir en aide, car la vie d’handicap physique qu’ils mènent est pénible et souffrante. 

 

Il sied de signaler que l’association Elikya n’a pas manqué à témoigner son expression de gratitude à l’égard des personnes généreuses qui sont venues à leur rescousse en les soutenant financièrement pour la réussite de cette journée. Parmi ces personnes figure le Révérend Père Carlos Rommel qui, hormis sa contribution financière, leur a également permis de célébrer leur journée dans la salle polyvalente construite avec ses propres frais.  

Bienvenu Balomao











Le Chef de l’Etat a pris part au match pour la paix dédiée aux enfants déplacés dans l’Est du pays.

 

Le Chef de l’Etat a pris part au match pour la paix dédiée aux enfants déplacés dans l’Est du pays.

Le Président Felix a joué comme gardien des buts...


Ce mardi 3 décembre 2024 au stade des Martyrs à Kinshasa, le Président de la République Démocratique du Congo Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi a participé au « match pour la paix » organisé en faveur des enfants victimes de la guerre dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).

L'arrivée du Président au stade des Martyrs de Kinshasa, avec la première dame Denise Nyakero Tshisekedi 

Cette rencontre sportive caritative opposait la sélection de la « RDC All stars » au « Variétés club de France » qui l’a remportée sur un score de 3 buts à 2.

Accompagné de la distinguée Première Dame Denise Nyakeru, le Chef de l’Etat a d’abord donné le coup d’envoi de ce match de gala avant de faire son entrée à la 86ème minute, comme gardien de but, sous les ovations du public.

Fatshi se chauffait au poteau de gardien

Le Président Tshisekedi était conduit sur le terrain par des enfants déplacés de guerre du Nord-Kivu réunis, pour l’occasion, par le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).

Fatshi le gardien des buts

Des célébrités de la musique, du théâtre et d’anciens footballeurs internationaux ont pris part à cet évènement qui était le point d’orgue de la manifestation dénommée « Kinshasa solidaire 2024 » et dédiée à la jeunesse et à la paix.

Les jeunes saluait le Président

Organisé sous le haut patronage du Président de la République, l’intégralité des recettes de ce match sera reversée aux enfants de l’Est du pays.

                                                    Propos recueillis par Antonio Lisuma

Messe en commémoration du 60e anniversaire de la mort de la Bienheureuse Anuarite à la paroisse Notre Dame de Bumba

 

Messe en commémoration du 60e anniversaire de la mort de la Bienheureuse Anuarite à la paroisse Notre Dame de Bumba

La Bienheureuse Sœur Marie Clémentine Anuarite Nengapeta


La paroisse Notre Dame de Bumba a commémoré le 60e anniversaire de la mort de la Bienheureuse Marie Clémentine Anuarite Nengapeta, une religieuse de la congrégation des sœurs de la Sainte-Famille, assassinée par les rebelles mulelistes pendant la rébellion de 1964.

Messe en l'honneur de la Bienheureuse  Anuarite à l'église Notre Dame


Une messe dominicale d’action de grâce était dite en son honneur à la deuxième messe à partir de 9 heures et quart par le Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel, le dimanche 1er décembre 2024, premier dimanche du Temps de l’Avent à l’église Notre Dame de Bumba.

La messe était agrémentée par les chants de la chorale du groupe des jeunes « Kizito et Anuarite » (Groupe K.A), un groupe des jeunes chrétiens qui s’inspire de la chasteté de la martyre congolaise ; quelques-uns parmi ceux-ci ont également chanté l’hymne des K.A pendant le sanctus pour glorifier Dieu à l’occasion de l’honneur lui rendue et témoignée avec le martyr de la Révérende Sœur Anuarite Marie Clémentine Nengapeta.

Les jeunes de groupe Anuarite-Kizito chantent l'hymne des K.A


Après la messe, un cocktail fut partagé par les membres du groupe K.A ainsi que les Bakambi et les Balendidi (nouvellement installés par le Curé) autour du Révérend Père Curé dans la salle polyvalente de la paroisse Notre Dame.

Il sied de rappeler que la Révérende Sœur Marie Clémentine Nengapeta était de la congrégation des sœurs de la Jamaa Ntakatifu (la Sainte famille en langue Swahili).

Elle est née le 29 décembre 1939 à Wamba dans la province de Haut Uélé en République démocratique du Congo, du nom d’Alphonsine Nengapeta.  Elle est baptisée à l’âge de deux ans en même temps que sa mère !

Malgré l’opposition de celle-ci, elle entre à seize ans dans la Congrégation diocésaine des Sœurs de la Sainte-Famille (Jamaa Takatifu) ; elle fait sa profession religieuse sous le nom de sœur Marie-Clémentine. Elle est d’abord sacristine, puis aide-cuisinière.

Marie-Clémentine poursuit ses études jusqu’à l’obtention de son diplôme d’enseignante en 1961 et exerce cette profession en combinaison avec la surveillance des enfants de la mission de Bafwabaka. Puis éclate la rébellion Simba (« Lions ») contre le gouvernement central. Des rebelles se saisissent d’elle et des autres religieuses. Leur chef veut abuser d’elle ; exaspéré par son refus et sa résistance, il lui transperce le cœur de sa lance, après une série des déplacements d’un village à l’autre aux environs d’Isiro ; d’abord à Maïka, où elle commença en compagnie d’autres sœurs, à subir pour la première fois de la torture physique à cause de sa foi, puis à Ibambi, ensuite à Pawa-Vube, avant d’être définitivement transférées à Isiro, la grande ville de la région de l’extrême Nord-Est de la République Démocratique du Congo.

La chorale de Groupe Kizito et Anuarite


Isiro fut le dernier site de supplice pour la pauvre Anuarite où elle fut assassinée le 1er décembre 1964. Sœur Anuarite dit à son assassin avant de mourir : « Je te pardonne parce que tu ne sais pas ce que tu fais ».

La sœur Marie-Clémentine a été béatifiée à Kinshasa par le pape Jean-Paul II le 15 aout 1985 lors de son voyage au Zaïre (ancien nom de RD Congo sous le régime du Président Mobutu). A cette occasion, elle a été déclarée martyre de la pureté, et le pape s’est associé au nom de l’Eglise au pardon accordé au meurtrier de la sœur : l’assassin, le Colonel Olombe était présent dans la foule lors de ladite béatification.

Liturgiquement, l’Eglise catholique la commémore le 1er décembre.

La martyre Anuarite constitue un modèle de pureté exemplaire à suivre pour cette jeunesse chrétienne montante en proie à une perversité multidimensionnelle.

                                                             Antonio Lisuma Wekele

                                                               Tél. :+243810692982

mardi 3 décembre 2024

Grève à Mongala 2 : Le SYNECCATH rappelle à l’ordre les enseignants

Grève à Mongala 2 : Le SYNECCATH rappelle à l’ordre les enseignants

N’ayant pas encore touché leur salaire du mois de novembre de l’année en cours, les enseignants de la province éducationnelle Mongala 2 qu’on localise dans le territoire de Bumba ne cessent de manifester leur inquiétude et mécontentement face à cette situation qui y fait couler beaucoup d’encre. En revanche, un mouvement de grève a été observé lundi 02 décembre 2024 dans les écoles publiques de cette province éducationnelle parmi lesquelles les écoles conventionnées catholiques.

Au milieu, Rodrigue Modandi, Professeur au Collège Notre Dame et Président du SYNECCATH de la province éducationnelle Mongala 2

N'ayant pas été saisi en amont pour ce mouvement de grève, le Syndicat des Enseignants des Ecoles Conventionnées Catholiques de la province éducationnelle Mongala 2, SYNECCATH en sigle, n’a pas tardé à éclairer sa lanterne en niant de donner un quelconque mot d’ordre à ses enseignants. Par le truchement de son Président, le professeur Rodrigue Modandi, il a rappelé à l’ordre les enseignants de toutes les écoles conventionnées du territoire de Bumba. Tout en reconnaissant le retard criant de paie du mois d’octobre et la modicité des salaires des enseignants, il leur a demandé sur les ondes de la Radio « Bomoko » aux environs de dix-heures locales, de stopper cette grève et de reprendre les activités.

   « Pour le mois d’octobre, le retard est criant. Mais la paie s’est quand même effectuée. Ça reste le mois de novembre. Aujourd’hui, nous sommes le 02 décembre ; c’est-à-dire s’il y a retard du côté paiement pour le mois de novembre, c’est un retard de deux jours. Avec ces deux jours de retard de mois de novembre, on ne peut pas décréter un mouvement de grève », a dit le Professeur Rodrigue Modandi sur le plateau de cette radio locale émettant à Bumba.

Par ailleurs, il les a appelés d’un côté, à éviter des réactions grégaires puisqu’étant intellectuels et de l’autre, à la rationalité en respectant la promesse leur faite par l’opérateur de paie, la Caritas. « La Caritas a promis de procéder dans une semaine à la paie du mois de novembre aussitôt qu’elle sera servie. Comme nous sommes dans les négociations, nous devons d’abord suivre cette voie. En cas de non-respect de cette promesse, la voix attitrée pour mener ces revendications pour les enseignants des écoles conventionnées catholiques, c’est sans ambages votre représentant, le Professeur Rodrigue Modandi. Le mouvement qui s’est effectué aujourd’hui c’est dans toute illégalité parce que, moi comme syndicaliste, je n’ai pas été informé, je n’ai jamais été associé ni de près ni de loin pour arriver à ce mouvement qui, aujourd’hui, a privé les apprenants des enseignements durant toute la journée », l’a-t-il ajouté avant d’être au terme de sa déclaration tout en niant de soutenir la Caritas comme l’insinuent certaines bouches.

Il sied de signaler que ce rappel à l’ordre du Président du SYNECCATH a trouvé un écho favorable auprès des enseignants qui y ont obtempéré en se présentant aux écoles où les activités ont bet bien repris ce mardi 03 décembre 2024.

Bienvenu Balomao



Nouvelle équipe des « Bakambi » et des « Balendisi » à la paroisse Notre Dame de Bumba ce dimanche 1er décembre 2024

 Nouvelle équipe des « Bakambi » et des « Balendisi »

à la paroisse Notre Dame de Bumba ce dimanche 1er décembre 2024

Le Révérend Père Carlos Rommel Carlos entouré de ses quatre "Bakambi" à l'Autel. De gauche à droite
il y a  les Bakambi suivants:  Simon Lombe, Edouard Ngbango, Willy Pela et Héritier Mangaya. 


La paroisse Notre Dame de Bumba était en effervescence ce dimanche 1er décembre 2024, premier dimanche du temps de l’avent, au cours de la première messe dite à 5 heures et demie par le Curé de la paroisse, le Révérend Père Carlos Rommel.

Cette nouvelle équipe remaniée des agents pastoraux, est respectivement composée des « Bakambi » et des « Balendisi », c’est-à-dire dirigeants (ou Animateurs) des quartiers et responsables des C.E.V de la paroisse Notre Dame. Ils sont choisis pour la prestation d’une année liturgique parmi les chrétiens de la paroisse au sein des Cellules Ecclésiales Vivantes (C.E.V en sigle), ou « Lisanga » en langue Lingala (au pluriel « Masanga ») .

La cérémonie d’installation de ces membres paroissiaux s’est effectuée peu après l’homélie du Curé tirée des lectures du premier dimanche du temps de l’Avent, à savoir les livres de Jérémie 33, 14-16, 1 Thessalonique 3, 12-4,2, et Luc 21, 25-28, 34-36.

Le Père Curé Carlos, avant d'installer les Bakambi, s'adresse à eux et leur prodigue le conseil de mieux faire leur travail avec amour, justice et vérité... 

Le Révérend Père Curé a d’abord procédé à l’installation des 34 Balendisi (ou les dirigeants de C.E.V). La plupart de ces Balendisi sont reconduits à ces postes, hormis quelques nouvelles figures. Ils étaient choisis par les chrétiens de leur C.E.V respective, par plébiscite, ou par élection au cours des réunions des C.E.V, ou sur décision du Curé en personne.

Le Curé bénit les Balendisi, ici il bénit le Molendisi Kasima

Le nombre des femmes parmi les Balendisi est toujours faible par rapport aux hommes, le même nombre que l’année dernière, soit au total 5 femmes faces aux 29 hommes pour tous les quatre quartiers confondus.

Les femmes aussi sont des "Balendisi", malgré leur nombre infime, elles travaillent quand même avec assiduité : ici le Curé bénit Maman Likayo

  


Ensuite, après la bénédiction de chacun des Balendisi qui se présentèrent l’un après l’autre devant le Curé, les quatre Bakambi ou Animateurs pastoraux désignés par le Curé lui-même pour le nouveau mandat qui s’ouvre s’étaient également présentés devant le Curé. Celui-ci les a à tour de rôle revêtus de leur tunique de Bakambi et leur a donné chacun une sorte de faucille, l’arme symbolique pour juger avec justice et vérité ou pour résoudre ou « trancher » toute difficulté pouvant survenir aux chrétiens de sa juridiction du quartier.

Les Bakambi portent leur tunique pendant la cérémonie d'installation

Les Bakambi dont il s’agit ici ne sont que les anciens ayant occupé ces postes durant le mandat précédent. L’un d’eux est même désigné responsable des autres. Il s’agit de Mokambi Edouard Ngbango, qui est aussi dirigeant du quartier Saint Paul, et préfet des études à l’Institut Mandoki. Les autres Bakambi sont : Mokambi Mangaya Héritier du quartier Saint Pierre, Mokambi Pela Willy du quartier Sainte Caroline, et Mokambi Simon Lombe du quartier Saint Raphael. Ils sont choisis par le Curé de la paroisse le Révérend Père Carlos, pour diriger les quatre quartiers que compte la paroisse Notre Dame.

Mokambi Edouard Ngbango est promu "Mokambi Mokonzi" (Animateur paroissial principal) Il va siéger à côté du Curé au Conseil paroissial comme Vice Président, au service des autres


 

Ces 4 « Bakambi » ont reçu du Père Curé la tâche de faire des célébrations liturgiques pendant l’absence du Père Curé à la paroisse Notre Dame, sauf si le Père délègue un autre prêtre sous l’approbation de l’évêque, comme c’est le cas avec le Père Nlenda Simon Pierre, actuel curé de la paroisse de Saint François Xavier de Lokalema.

Les Bakambi sont les plus proches collaborateurs du Révérend Père Curé Carlos Rommel ; ils aident ce dernier dans les activités pastorales, agissent de fois en son nom et gèrent entièrement la paroisse à son absence.

Ils participent régulièrement à la rencontre de prière des fidèles qu’on appelle localement « Mwinda mwa Kristu » (Lumière du Christ) dans les différentes C.E.V de leur quartier respectif, mais aussi lors de la rencontre générale de toutes les C.E.V du quartier.

Les Bakambi ont commencé à œuvrer depuis l’avènement du Révérend Père Curé comme Curé de la paroisse Notre Dame des années 1970 jusqu’aujourd’hui. Personne parmi eux n’est encore une femme, et on l’espère comme l’a dit le Curé qu’un jour une femme aussi sera désignée pour présider à la destinée d’un des quatre quartiers de la paroisse Notre Dame de Bumba...  

                                                                Antonio Lisuma



lundi 2 décembre 2024

Bumba : L’UNPC Grand Equateur suspend les journalistes accusés par l’Administrateur du territoire

Bumba : L’UNPC Grand Equateur suspend les journalistes accusés par l’Administrateur du territoire

Adressée à l’Officier du Ministère Public, la plainte de l’Administrateur du territoire de Bumba, Maître Gabriel Iluku contre les journalistes la Radio locale « La Voix de Bumba FM » a également trouvé un écho favorable auprès de l’Union Nationale de la Presse du Congo du Grand Equateur, l’UNPC en sigle, à qui a été aussi réservée une copie.

Me Gabriel Iluku, l'Administrateur du territoire de Bumba au milieu des journalistes des radios locales après sa conférence de presse tenue lundi 25 novembre 2024 dans la salle du stade Père Carlos

En effet, dans une lettre datant du 30 novembre 2024 nous parvenue via les réseaux sociaux, l’UNPC du Grand Equateur vient d’infliger une suspension aux journalistes Trésor Emeka, Alain Bakenya, Crispin Ligbada, Fabrice Ngani, Kokose Yenga et Fabien Wita suite aux dérapages médiatiques constatés dans leur chef lors des émissions « Bonjour Bumba » et « Ligne 11 » animées sur le plateau de la Radio précitée.

Lors de la conférence de presse tenue par l'Administrateur du territoire de Bumba

 « Faisant suite des échos sonores des émissions Bonjour BUMBA et Ligne 11, que vous produisez à ces derniers temps dans la radio précitée ; de la plainte de l’Administrateur du territoire de Bumba N°242/26/BUR/AT/BBA/CLE/2024, adressée à l’Officier du Ministère Public, chef de parquet près le tribunal de paix de Bumba, dont copie nous a été réservée ainsi qu’aux multiples échanges téléphoniques sans succès avec le Directeur de la RADIO LA VOIX DE BUMBA ; vos prestations à travers les émissions ci-haut ont énervé le Code de déontologie et d’éthique du journaliste congolais, dans ses articles 5 et 11 et l’article 4 de l’ordonnance loi N°81/012 du 02 Avril 1981 portant statut des journalistes œuvrant en RDC en vigueur. Sur ce, vous êtes suspendus de toutes les activités du métier de journaliste jusqu’à nouvel ordre, en attendant les décisions finales qui seront prise par les instances de la corporation dans les jours à venir », peut-on lire sur cette correspondance adressée à ces journalistes faisant l’objet de la plainte de l’Administrateur du territoire.

Par ailleurs, il y est demandé au Président de l’UNPC Bumba d’attendre sur P.V les journalistes suspendus dont chacun doit être muni de sa pièce d’identité professionnelle délivrée par l’UNPC afin d’établir les responsabilités. A en croire ladite correspondance, le non-respect de cette disposition sera l’objet des poursuites judiciaires face auxquelles l’UNPC déclinera toute responsabilité.

Bienvenu Balomao





 

 

Début d’une grève sèche dans la province éducationnelle Mongala 2

Début d’une grève sèche dans la province éducationnelle Mongala 2

Comme annoncé la semaine dernière par les enseignants du Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, une grève sèche a bel et bien débuté dans la province éducationnelle Mongala 2 qui se localise dans le territoire de Bumba ce lundi 02 décembre 2024. La marche organisée sur les artères principales de la ville de Bumba le mercredi 27 novembre 2024 par l’intersyndicale des syndicats des enseignants pour réclamer le payement de l’arriéré des mois d’octobre et de novembre ayant fait écho, la banque payeuse, l’IFOD ( l’ex Caritas) que l’intersyndicale des syndicats des enseignants accuse d’être à la base de cette irrégularité a réagi le samedi 30 novembre 2024 en effectuant la paie du mois d’octobre tout en promettant de clôturer cette opération déjà amorcée la semaine prochaine avec la paie du mois de novembre, à en croire quelques enseignants qui s’étaient confiés à notre rédaction.

Photo prise lors d'un défilé organisé le 30 avril 2023 dans la ville de Bumba pour célébrer la journée nationale de l'enseignement

Cependant, cette paie du mois d’octobre n’est restée qu’une goutte d’eau dans la mer. En dépit de la promesse leur faite pour la suite de paie qui s’effectuerait incessamment au cours de cette semaine débutée le lundi 02 décembre 2024, les professionnels de la craie blanche ont tenu mordicus l’option d’une grève sèche qu’ils avaient annoncée la semaine précédente.

En effet, cette option s’est effectivement concrétisée le lundi 02 décembre 2024 où écoliers et élèves ont été contraints de retourner tôt le matin à la maison parce que la grève a débuté. Les professionnels de la craie blanche ne s’étant pas présentés aux écoles, ces dernières sont restées complètement désertes. Directions scolaires et salles de classe fermés, il y règne d’ores et déjà un silence de cimetière.

Nous avons vécu cette triste situation aux écoles primaires Notre Dame où nous avions effectué une descente en vue de nous imprégner de ce qui se passe. La même situation est également signalée dans plusieurs autres établissements scolaires environnants où on ne trouve personne. Afin de stopper cette grève qui paralyse déjà les activités scolaires, nous invitons les autorités compétentes à s’impliquer le plus vite possible en rétablissant les enseignants dans leurs droits.

Bienvenu Balomao