Bumba : Le Professeur Kitenge fait l'état des lieux de la province éducationnelle Mongala 2
Le Professeur Kitenge tenant son discours de circonstance |
Arrivé à Bumba dans le but de s’imprégner du déroulement
des épreuves hors-session de l’examen d’Etat, édition 2022 qui ont débuté lundi
23 mai, l’Inspecteur général adjoint de l’enseignement primaire, secondaire et
technique, le Professeur d’université Kitenge a également pris part, en
compagnie des autorités provinciales, territoriales et politico-administratives
de la place, à la cérémonie du lancement officiel desdites épreuves qui a eu
lieu au Collège Notre Dame du Révérend Père Carlos Rommel.
Rappelant, d’un côté, aux autorités et candidats présents
à cette cérémonie que la Mongala est une province historique, il a, d’un autre,
déploré le manque d’infrastructures qu'enregistre la province éducationnelle
Mongala 2 qui occupe la quarante-neuvième position par rapport aux autres.
« Je voudrais dire un mot sous forme d’état des lieux de la province éducationnelle Mongala 2. Quand on regarde sur la malle de
l’examen, on voit qu’on a mis le chiffre 49. Donc, nous sommes en train
d’évoluer avec nos provinces. Elles ne sont plus que 49. Mais la Mongala occupe
la quarante-neuvième province. Ça ne veut nullement dire qu’elle est la
dernière. Que la Mongala fasse tout pour être réellement une province. Nous
sommes arrivés, on profite de cette occasion pour voir ce qu’est la province de
la Mongala, même si on ne sait pas faire de tours partout. Cette province est
une province très historique, on semble ne pas le connaître. Moi, j’ai enseigné
à l’armée…On parlait du Général Bumba, mais qu’aujourd’hui à Bumba il y ait une
province, il faut dire que c’est vraiment une chose heureuse. Donc, si Bumba
est là, mais voyez les infrastructures ! Ici, l’autorité provinciale qui
est représentée par son Excellence Monsieur le Ministre de l’Education pourrait
voir comment on peut arriver à donner à cette province le réel sens d’une
province éducationnelle. Les infrastructures manquent. Si on peut y aller, mais
je sais qu’en deux ans on ne peut pas tout faire, mais néanmoins qu’on y songe.
Nous sommes arrivés dans les bureaux de nos délégués, notamment le Directeur
provincial, l’Inspecteur principal provincial, le directeur du SECOPE. Là, ils
sont locataires. Là où ils ont pu avoir quelque chose, il fallait chercher pour
trouver une chaise pour nous mettre. Mais l’autorité provinciale en charge de
l’éducation, je pense que cette autorité-là devra jeter un coup d’œil pour que
la province soit réellement une province éducationnelle où les évaluations se
font dans les mêmes conditions qu’ailleurs », l’a-t-il dit après
avoir remercié toutes les autorités de la place pour l’accueil chaleureux lui
réservé avec son équipe de délégation.
S’adressant aux candidates et candidats, il leur a
prodigué des conseils au sujet de l’attitude que doit avoir un élève lors de la
passation de l’examen d’Etat qui est un facteur de l’unité nationale et de
sélection. A l’en croire, ils doivent éviter les antivaleurs parmi lesquelles la
tricherie, la corruption ainsi que le phénomène labo et compter sur eux-mêmes.
Hormis ces conseils, il a également lancé un vibrant appel à l’Etat congolais,
aux gestionnaires des écoles et aux parents pour que soit réservée la qualité
de l’enseignement en République démocratique du Congo.
Bienvenu Balomao
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