Bumba : les professionnels de la craie toujours pas servis
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| Les enseignants en défilé |
Fixée le 30 avril pour chaque année, la journée nationale de
l’enseignement célébrée sur l’ensemble du territoire national rdcongolais n’a
pas pu laisser à l’écart la jeune province éducationnelle Mongala 2 dont les
professionnels de la craie ont strictement obéi au mot d’ordre des autorités la
chapeautant en se présentant massivement à l’esplanade du défilé en compagnie
d' élèves décorés en bleu et banc tenant des pancartes de leurs écoles, avec
qui ils ont passé, tambours battant et fanfares résonnant, les uns après les
autres devant les autorités scolaires, politico-administratives ainsi que
celles de l’enseignement primaire, secondaire et technique de la place pour
agrémenter cette journée tel que l’avait souhaité Kinshasa.
Après la cérémonie du défilé, ces professionnels de la
craie ont dû honorer cette journée leur dédiée au sens propre du terme en se
démenant comme un diable dans un bénitier pour se trouver quelque chose à
mettre sous la dent et dans le verre pour que ladite fête ne leur passe pas
inaperçue alors qu’ils n’avaient pas encore touché leurs salaires du mois
d’avril. Pensant que ceux-ci leur parviendront le lendemain de la fête, ils ont
dû garder fermement espoir en attendant bénéficier également de trente
pourcents de salaire de base que venait d’ajouter l’exécutif national à tous
les fonctionnaires et agents publics de l’Etat d’après les récentes déclarations du
Vice-Premier, Ministre de la Fonction publique, Son Excellence Jean Pierre
Lihau au cours de ce même mois.
Cependant, ces enseignants de la province éducationnelle
Mongala 2 vivent pour l’instant dans une désolation totale, car les choses ne
se sont pas passées comme ils s’imaginaient. N’ayant toujours pas reçu leurs
salaires du mois d’avril, ils ne cessent d’exprimer leur indignation face à
cette affaire qui est en train de contraindre bon nombre parmi eux à recourir
auprès des créanciers de la place pour s’enfoncer davantage dans le phénomène Ekotama,
prêt octroyé moyennant un remboursement avec cinquante pourcents d'intérêt.
Par ailleurs, ils invitent l’autorité compétente à
s’investir ipso facto pour que cette situation les traumatisant soit rapidement
décantée.
Bienvenu Balomao
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