L’électricité est de nouveau revenue
au complexe scolaire Notre Dame de Bumba
Après quatre mois d’obscurité
passés au Complexe scolaire Notre Dame de Bumba du Fondateur le Révérend Père
Carlos Rommel, le courant électrique y est de nouveau revenu ce jeudi 12 mai
2022 grâce aux efforts de ce dernier qui avait commandé des nouvelles batteries
de la Belgique.
La salle des professeurs au Collège Notre Dame de nouveau éclairée |
Il s’agissait de remplacer les
quatre batteries abîmées que l’Ingénieur Belge Johan Berghman avait installées depuis
le mois de mars 2019 au bâtiment administratif du Collège Notre Dame de Bumba,
en connexion avec les huit panneaux solaires photovoltaïques placés sur le toit.
Le technicien Yenga de la cure paroissiale est en train d'installer les nouvelles batteries |
Ceux-ci captent de l'énergie solaire par le biais de modules
(de grands rectangles) recouverts de cellules de silicium, un matériau
semi-conducteur. L’énergie ainsi captée est conduite sous forme de courant continu vers les quatre batteries
qui l’accumulent. Puis, le transformateur en système onduleur transforme le
courant continu en courant alternatif,
et celui-ci se distribue vers les différents bâtiments scolaires du Collège
Notre Dame, les deux écoles primaires Notre Dame 1 et 3, ainsi que l’Institut
technique médical (ITM).
L'Ingénieur Johan Berghman à gauche avec le Père Carlos Rommel |
C’était une erreur de croire au départ que lesdites écoles
étaient « des petites
consommatrices de l’énergie », comparativement à l’Hôpital Notre Dame et
la cure paroissiale, d’où il faudrait les associer. C’est-à-dire toutes les
trois écoles devraient dépendre de l’unique production de l’énergie produite par
les huit panneaux connectés aux quatre batteries de 214 AH chacune pour une
production de 2000 voltampères !, selon les calculs faits par l’Ingénieur
Johan.
Le bâtiment administratif de l'EP 1 Notre Dame, on peut remarquer les 8 panneaux à la toiture de l'autre bâtiment |
Mais, l’usage de ce courant électrique insuffisant
pour les trois écoles n’avait guère permis la longévité des batteries : les
autorités scolaires utilisaient ce courant pour faire fonctionner la pompe
aspirante pour l’eau destinée au service de la salle polyvalente ainsi que pour
les installations hygiéniques des trois écoles ; l’usage inopportun par certains
agents des appareils comme le fer à repasser et la charge d’autres petites batteries…
Le bâtiment administratif du Collège Notre Dame et au fon la salle des professeurs |
Le bâtiment de l'ITM Notre Dame |
De tels usages ont vite détruit les batteries déjà
insuffisantes pour supporter la charge desdites écoles.
Le Père Carlos donne des injonction pour mieux gérer l'électricité produite, ici en 2019, en présence de l'Ingénieur Johan |
Maintenant que les quatre batteries détruites viennent
d’être remplacées par quatre nouvelles commandées à partir de la Belgique par
le Révérend Père Carlos, il serait souhaitable qu’une certaine rigueur soit
appliquée dans la gestion de l’énergie produite pour que des erreurs du passé
ne se reproduise plus.
Les panneaux solaires photovoltaïques de l'Hôpital Notre Dame |
Il faudrait aussi que chaque entité scolaire
dispose de ses propres installations photovoltaïques
pour éviter tout débordement dans l’utilisation abusive de l’énergie produite afin
d’assurer tant soit peu une gestion saine de l’énergie électrique.
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