Cérémonie de renouvellement des vœux à la fête de Christ Roi
à la paroisse Notre Dame de Bumba
Les Bagaza renouvellent leur promesse
La paroisse Notre Dame de
Bumba a célébré de manière particulière la fête de Christ Roi ce dimanche 24
novembre 2024 sous la houlette de son Curé le Révérend Père Carlos Rommel, dont
le charisme d’organisation cérémoniale au sein de sa paroisse est une des
qualités qui lui sont reconnues sans aucune difficulté.
Les choristes de "Monzoto mwa tongo" |
Il s’est montré
particulièrement innovent à l’occasion de la célébration eucharistique de la
fête du Christ Roi de ce dimanche, durant laquelle neuf mouvements paroissiaux des
laïcs opérant à la paroisse Notre Dame, souvent remarquables par leurs
uniformes distinctifs, ont chacun renouvelé des vœux l’un après l’autre, peu
après l’homélie de l’Officient du jour, tirée de l’Evangile selon Jean 18,
36-38, consacrée à Jésus le Roi de vérité et de justice.
Les Abugaza renouvellent leur promesse (mais attention, parmi eux, il y en a qui n'initient plus les jeunes de Lumière; ceux-ci ne viennent que par plaisir de renouveler...) |
Le renouvellement des vœux
des membres desdits mouvements paroissiaux revêt une portée
significative ; il signifie que les chrétiens qui viennent de terminer
l’année liturgique avec la célébration de la fête du Christ-Roi, ont encore
besoin d’un gain de revitalisation et de courage pour entamer la nouvelle année
qui commence avec la période d’Avent, afin de s’engager avec foi dans leur
pastorale à la paroisse.
Les "Balakeli" (les promettants) des jeunes légionnaires |
Les "Yaya" (les aînés) des jeunes de Lumière (Bayaya ya Bilenge ya Mwinda)
Le Père Curé a prié pour eux
en ces termes : « Nzambe wa
bokasi bonso abenisa binu po ‘te ya solo penza bolanda ndakisa ya Anuarite mpe
bolanda ndakisa ya Kizito, o kombo ya Tata, mpe ya Mwana, mpe ya Elimo
santu ! » ( Que le Dieu Tout Puissant vous bénisse pour qu’en vérité,
vous suiviez l’exemple d’Anuarite et celui de Kizito, au Nom du Père, du Fils
et du Saint-Esprit !)
Les jeunes de groupe "Kizito et Anuarite"
Les Yaya des « Bilenge
ya Mwinda » se succédèrent aux jeunes « Kizito et Anuarite », et
renouvelèrent leur promesse de la manière suivante : « Kristu Mokonzi oponi ngai, nandimi kolanda yo na motema mobimba,
zala mwinda, bosolo mpe nzela ya bomoi bwa ngai, amen ». Leurs paroles
de promesse se traduisent en ces termes-ci : « Seigneur le Christ, tu m’as choisi, je consens te suivre de tout
cœur, sois la Lumière, la vérité et le chemin de ma vie, amen ».
Les mamans Légionnaires |
Quant aux Yaya des jeunes
Légionnaires qui vinrent ensuite, ils ont presté le serment en ces
termes-ci : « Yezu Kristu mwana
wa Maria, pelisa o motema mwa biso moto mwa bolingi yo, tolingi kozala tango
inso ndakisa ya baninga, elongo na Maria Mama wayo, tozala mpe motema bosawa
lokola Maria Mama wa bosawa, salisa biso po ‘te Kristu okola o mitema mya
biso… Nzambe Tata wa yo abatela biso » ; ce qui signifie : « Jésus Christ, fils de Marie, allumes
dans nos cœurs le feu pour t’aimer, nous voulons chaque fois être exemples pour
les prochains, avec Marie ta mère, que nous soyons justes comme Marie la mère
juste, aides-nous pour que toi Christ grandisse dans nos cœurs… Que Dieu ton
Père nous protège ! »
Les mamans "Katoliko" (catholiques)
Les initiateurs des jeunes de Lumières, les Abugaza et des Bagaza furent ensuite leur entrée, les uns après les autres. Les Abugaza renouvelèrent leur traditionnelle promesse suivante : « Kristu Mokonzi, mokolo tokulaki kotisa toyebaki yo malamu te, sik’awa toyebi yo, tondimi kozala apôtres wa yo, tinda biso bipai binso olingi tozali prêts ». Elle se traduit par : « Seigneur le Christ, au jour de notre confirmation, nous ne te connaissions pas assez, maintenant nous te connaissons, nous consentons être vos apôtres, envoie-nous partout où tu veux, nous sommes prêts ».
Quant aux Bagaza, ils dirent
ceci : « Kristu Mokonzi, oponi biso
bo bagaza o tango ya bisengo, to ya mikakatano, tomipesa na bato lokola nzete
ya mbila, tosala misala bipai binso, mpe tango inso, na bosembo mpe na bosolo,
détournement, tricherie, na corruption, ezala na biso te, Nzambe asalisa biso
amen ». Leurs promesses se traduisent en ceci : « Christ le Seigneur, tu nous a choisi
comme des Bagaza (Initiateurs), en temps de joie ou de difficulté, que nous
nous consacrions au bien de la population comme le palmier, que nous fassions
partout du travail, et en tout moment pratiquions la justice et la vérité, que
s’éloignent de nous le détournement, la tricherie et la corruption. Que Dieu
nous vienne en aide ! ».
Les Bagaza |
Quelques Représentants des choristes
de « Monzoto mwa ntongo » emboitèrent les pas et prononcèrent les
vœux en ces termes : « Kristu
Mokonzi oponi biso, tondimi koyembela yo o miso ma bato bomoi bwa biso mobimba
amen ». (Seigneur le Christ, tu nous as choisis, nous acceptons chanter
pour toi en public toute notre vie amen).
C’était alors le tour des mamans
légionnaires. Etant plus nombreuses, elles ne pouvaient pas toutes se présenter
devant l’Autel, hormis les responsables des « commissium », les
autres membres se mirent débout sur place à leurs sièges et, la main droite
levée, elles prononcèrent les paroles de vœux libellées de la manière
suivante en langue Lingala : « eh
mama wa Mokonzi, eh maman wa ngai, nakomipesa na yo, binso bizali na ngai,
bizala mpe na yo », ce qui signifie : « eh la mère du Seigneur, eh ma mère, je m’offre à toi, que
tout ce qui m’appartient soit aussi à toi… ». Après leur promesse,
elles entonnèrent le Magnificat et s’assirent, cédant le tour à l’autre mouvement
paroissial, les mamans catholiques.
Celles-ci firent de même. Les
6 membres du comité directeur des mamans catholiques se présentèrent également
devant l’autel et renouvelèrent ensemble, y compris la masse restée sur leurs
sièges, le long vœu suivant : « Biso
ba mamans katoliko, tondimi kosalela Nzambe, o nzela ya misala ndenge na
ndenge, o kati ya mabota, o masanga ma ba kristu, mpe o paroisse ya bisu. Toluka
ko kutola bobola, po ‘te bato banso bayoka esengo mpe basepela ; Nzambe wa
ngolu, salisa biso, pesa biso bolingi bonene ona batu banso, po ‘te tokokisa
misala minso opesi biso, amen ». Cela se traduit en ceci : « Nous les mamans catholiques, nous
acceptons de servir Dieu à travers diverses activités en famille, dans les
Cellules ecclésiales vivantes des chrétiens, et dans notre paroisse. Cherchons
à réduire la pauvreté, pour que tout le monde ait la joie et se
réjouisse ; Que le Dieu miséricordieux nous vienne en aide, que tu nous
donnes un grand amour envers tous, pour que nous amenions à terme toutes les
tâches nous confiées, amen ». Elles entonnèrent ensuite leur hymne « Mama
Africa… » ainsi que des slogans qui leur sont propres avant de regagner
leurs sièges et laisser la place au dernier mouvement : les couples des
mariés.
A l’entrée de ceux-ci les
choses bougèrent très fort dans l’église, c’étaient des couples des chrétiens
mariés religieusement, ils entrèrent deux à deux, se tenant la main dans la
main, se serrant corps à corps, et après leurs promesses, en termes
suivants : « Biso babale, tosangani o libala lisantu, topesani
maboko, pe tondimani o miso ma Nzambe ‘te o mikolo mya esengo, lokola o mikolo
mya pasi, totikana te, tokangema tee na liwa, Mokonzi Nzambe abenisa
biso » (Nous deux, sommes unis en mariage saint, nous nous tenons la main
dans la mains, et nous nous acceptons devant Dieu, que, tant en période de joie
qu’ à celui de peine, nous ne pouvons pas nous séparer, et ce, jusqu’à la mort,
que le Seigneur Dieu nous bénisse) les couples exhibèrent des pas de danse sous
les rythmes d’une « rumba » de mariage…
Après la messe et les
promesses, l’ambiance de fête s’est poursuivie autour du Curé de la paroisse
dans la grande salle de fête du Stade Père Carlos.
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