mercredi 27 novembre 2024

Cérémonie de renouvellement des vœux à la fête de Christ Roi à la paroisse Notre Dame de Bumba

 Cérémonie de renouvellement des vœux à la fête de Christ Roi

à la paroisse Notre Dame de Bumba

 

Les Bagaza renouvellent leur promesse 

La paroisse Notre Dame de Bumba a célébré de manière particulière la fête de Christ Roi ce dimanche 24 novembre 2024 sous la houlette de son Curé le Révérend Père Carlos Rommel, dont le charisme d’organisation cérémoniale au sein de sa paroisse est une des qualités qui lui sont reconnues sans aucune difficulté.

Les choristes de "Monzoto mwa tongo"


Il s’est montré particulièrement innovent à l’occasion de la célébration eucharistique de la fête du Christ Roi de ce dimanche, durant laquelle neuf mouvements paroissiaux des laïcs opérant à la paroisse Notre Dame, souvent remarquables par leurs uniformes distinctifs, ont chacun renouvelé des vœux l’un après l’autre, peu après l’homélie de l’Officient du jour, tirée de l’Evangile selon Jean 18, 36-38, consacrée à Jésus le Roi de vérité et de justice.

Les Abugaza renouvellent leur promesse (mais attention, parmi eux, il y en a qui n'initient plus les jeunes de Lumière; ceux-ci ne viennent que par plaisir de renouveler...)   


Le renouvellement des vœux des membres desdits mouvements paroissiaux revêt une portée significative ; il signifie que les chrétiens qui viennent de terminer l’année liturgique avec la célébration de la fête du Christ-Roi, ont encore besoin d’un gain de revitalisation et de courage pour entamer la nouvelle année qui commence avec la période d’Avent, afin de s’engager avec foi dans leur pastorale à la paroisse.

Les "Balakeli" (les promettants) des jeunes légionnaires 

Le premier mouvement paroissial à venir prester est celui des jeunes du groupe « Kizito et Anuarite » qui furent leur entrée en procession en entonnant leur chant initiatique. Ils renouvelèrent aussitôt leurs vœux en ces termes en Lingala : « Na lisalisi ya Nzambe pe ya Santu Kizito, na Ngondo Anuarite, nandimi kosalela Nzambe, Eklezya mpe ekolo ya ngai Congo, nandimi kolinga batu banso, kotosa baboti ba ngai, mpe kotikala ngondo Kizito na Ngondo Anuarite ya solo o nzela ya losambo, ya molende, ya botosi, ya bosolo, ya bolingi mpe ya bopeto… », ce qui veut dire : « A travers l’aide de Dieu, de Saint Kizito et de la Vierge Anuarite, j’accepte servir Dieu, l’église et notre pays le Congo, je consens à aimer tout le monde, à respecter mes parents, et de rester un vrai Kizito et une vraie Anuarite dans le chemin de prière, de courage, de respect, de vérité d’amour et de chasteté… ».

Les "Yaya" (les aînés) des jeunes de Lumière (Bayaya ya Bilenge ya Mwinda)


Le Père Curé a prié pour eux en ces termes : « Nzambe wa bokasi bonso abenisa binu po ‘te ya solo penza bolanda ndakisa ya Anuarite mpe bolanda ndakisa ya Kizito, o kombo ya Tata, mpe ya Mwana, mpe ya Elimo santu ! » ( Que le Dieu Tout Puissant vous bénisse pour qu’en vérité, vous suiviez l’exemple d’Anuarite et celui de Kizito, au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit !)

Les jeunes de groupe "Kizito et Anuarite"


Les Yaya des « Bilenge ya Mwinda » se succédèrent aux jeunes « Kizito et Anuarite », et renouvelèrent leur promesse de la manière suivante : « Kristu Mokonzi oponi ngai, nandimi kolanda yo na motema mobimba, zala mwinda, bosolo mpe nzela ya bomoi bwa ngai, amen ». Leurs paroles de promesse se traduisent en ces termes-ci : « Seigneur le Christ, tu m’as choisi, je consens te suivre de tout cœur, sois la Lumière, la vérité et le chemin de ma vie, amen ».

Les mamans Légionnaires


Quant aux Yaya des jeunes Légionnaires qui vinrent ensuite, ils ont presté le serment en ces termes-ci : « Yezu Kristu mwana wa Maria, pelisa o motema mwa biso moto mwa bolingi yo, tolingi kozala tango inso ndakisa ya baninga, elongo na Maria Mama wayo, tozala mpe motema bosawa lokola Maria Mama wa bosawa, salisa biso po ‘te Kristu okola o mitema mya biso… Nzambe Tata wa yo abatela biso » ; ce qui signifie : « Jésus Christ, fils de Marie, allumes dans nos cœurs le feu pour t’aimer, nous voulons chaque fois être exemples pour les prochains, avec Marie ta mère, que nous soyons justes comme Marie la mère juste, aides-nous pour que toi Christ grandisse dans nos cœurs… Que Dieu ton Père nous protège ! »  

Les mamans "Katoliko" (catholiques)


Les initiateurs des jeunes de Lumières, les Abugaza et des Bagaza furent ensuite leur entrée, les uns après les autres. Les Abugaza renouvelèrent leur traditionnelle promesse suivante : « Kristu Mokonzi, mokolo tokulaki kotisa toyebaki yo malamu te, sik’awa toyebi yo, tondimi kozala apôtres wa yo, tinda biso bipai binso olingi tozali prêts ». Elle se traduit par : « Seigneur le Christ, au jour de notre confirmation, nous ne te connaissions pas assez, maintenant nous te connaissons, nous consentons être vos apôtres, envoie-nous partout où tu veux, nous sommes prêts ».  

 

Les mamans légionnaires

Quant aux Bagaza, ils dirent ceci : « Kristu Mokonzi, oponi biso bo bagaza o tango ya bisengo, to ya mikakatano, tomipesa na bato lokola nzete ya mbila, tosala misala bipai binso, mpe tango inso, na bosembo mpe na bosolo, détournement, tricherie, na corruption, ezala na biso te, Nzambe asalisa biso amen ». Leurs promesses se traduisent en ceci : « Christ le Seigneur, tu nous a choisi comme des Bagaza (Initiateurs), en temps de joie ou de difficulté, que nous nous consacrions au bien de la population comme le palmier, que nous fassions partout du travail, et en tout moment pratiquions la justice et la vérité, que s’éloignent de nous le détournement, la tricherie et la corruption. Que Dieu nous vienne en aide ! ».

Les Bagaza 

Quelques Représentants des choristes de « Monzoto mwa ntongo » emboitèrent les pas et prononcèrent les vœux en ces termes : « Kristu Mokonzi oponi biso, tondimi koyembela yo o miso ma bato bomoi bwa biso mobimba amen ». (Seigneur le Christ, tu nous as choisis, nous acceptons chanter pour toi en public toute notre vie amen).

C’était alors le tour des mamans légionnaires. Etant plus nombreuses, elles ne pouvaient pas toutes se présenter devant l’Autel, hormis les responsables des « commissium », les autres membres se mirent débout sur place à leurs sièges et, la main droite levée, elles prononcèrent les paroles de vœux libellées de la manière suivante en langue Lingala : « eh mama wa Mokonzi, eh maman wa ngai, nakomipesa na yo, binso bizali na ngai, bizala mpe na yo », ce qui signifie : « eh la mère du Seigneur, eh ma mère, je m’offre à toi, que tout ce qui m’appartient soit aussi à toi… ». Après leur promesse, elles entonnèrent le Magnificat et s’assirent, cédant le tour à l’autre mouvement paroissial, les mamans catholiques.   

Celles-ci firent de même. Les 6 membres du comité directeur des mamans catholiques se présentèrent également devant l’autel et renouvelèrent ensemble, y compris la masse restée sur leurs sièges, le long vœu suivant : « Biso ba mamans katoliko, tondimi kosalela Nzambe, o nzela ya misala ndenge na ndenge, o kati ya mabota, o masanga ma ba kristu, mpe o paroisse ya bisu. Toluka ko kutola bobola, po ‘te bato banso bayoka esengo mpe basepela ; Nzambe wa ngolu, salisa biso, pesa biso bolingi bonene ona batu banso, po ‘te tokokisa misala minso opesi biso, amen ». Cela se traduit en ceci : « Nous les mamans catholiques, nous acceptons de servir Dieu à travers diverses activités en famille, dans les Cellules ecclésiales vivantes des chrétiens, et dans notre paroisse. Cherchons à réduire la pauvreté, pour que tout le monde ait la joie et se réjouisse ; Que le Dieu miséricordieux nous vienne en aide, que tu nous donnes un grand amour envers tous, pour que nous amenions à terme toutes les tâches nous confiées, amen ». Elles entonnèrent ensuite leur hymne « Mama Africa… » ainsi que des slogans qui leur sont propres avant de regagner leurs sièges et laisser la place au dernier mouvement : les couples des mariés.

A l’entrée de ceux-ci les choses bougèrent très fort dans l’église, c’étaient des couples des chrétiens mariés religieusement, ils entrèrent deux à deux, se tenant la main dans la main, se serrant corps à corps, et après leurs promesses, en termes suivants : « Biso babale, tosangani o libala lisantu, topesani maboko, pe tondimani o miso ma Nzambe ‘te o mikolo mya esengo, lokola o mikolo mya pasi, totikana te, tokangema tee na liwa, Mokonzi Nzambe abenisa biso » (Nous deux, sommes unis en mariage saint, nous nous tenons la main dans la mains, et nous nous acceptons devant Dieu, que, tant en période de joie qu’ à celui de peine, nous ne pouvons pas nous séparer, et ce, jusqu’à la mort, que le Seigneur Dieu nous bénisse) les couples exhibèrent des pas de danse sous les rythmes d’une « rumba » de mariage…

Après la messe et les promesses, l’ambiance de fête s’est poursuivie autour du Curé de la paroisse dans la grande salle de fête du Stade Père Carlos.  

                                                                Antonio Lisuma

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