Ces arbres fruitiers qu’on ne voit plus dans la cité de Bumba
Se trouvant dans la province de la Mongala, l’une de
vingt-six provinces de République Démocratique à vocation agricole, le
territoire de Bumba compte en son sein une diversité d’arbres fruitiers dont le
manguier, l’oranger, le safoutier, le citronnier, le pommier, l’avocatier, le
bananier, le papayer et tant d’autres qui sont également plantés dans bon
nombre de parcelles ou concessions que comprend la cité de Bumba.
Photo d'un jacquier |
Cependant, certains de ces arbres fruitiers énumérés
ci-haut semblent être en voie de disparition dans cette contrée rdcongolaise.
D’autres sont quasiment disparus de la verdure embellissant cette ville dont
l’érection peine encore à s’effectuer faute de la promulgation du texte lui
reconnaissant officiellement ce statut.
Photo d'un jaque |
Parmi ces espèces d’arbres fruitiers disparus ou en voie
de disparition figure le jacquier. Originaire d'Asie du Sud-est( Inde et Bangladesh), cet arbre se plantait et poussait
encore dans plusieurs endroits du territoire de Bumba jusqu’à l’an 2005.
Comestible, son fruitier était très aimé et beaucoup consommé par la population
bumbalaise pour sa saveur délicieuse.
Par contre, cette espèce semble ne plus se planter et
pousser dans la cité de Bumba comme jadis. En effet, il nous est arrivé à
déceler ce constat après avoir longé et parcouru les quartiers composant ladite
cité. Scrutant minutieusement les arbres plantés le long des avenues et rues de
Bumba ainsi que ceux plantés dans les concessions, nous n’apercevons que le
manguier, le papayer, l’oranger et cocotier qui l’emportent sur les autres
espèces.
Photo des mandarines |
Au jacquier s’ajoute aussi le mandarinier qu’on n’aperçoit
quasiment pas dans la cité verte de Bumba. Cette espèce qu’on trouvait
autrefois en abondance sur les halles du marché bumbalais est aussi devenue
rare que celle-là. Ce qui pourrait priver les générations futures de déguster
dans ce coin de la République Démocratique du Congo la saveur délicieuse et les
bienfaits que procurent au corps humain les fruits comestibles de ces arbres si
les techniciens du domaine agricole ne s’en rendent pas compte.
Constituant d’ores et déjà un défi à relever, cette
situation doit également constituer l’objet d’étude et de réflexion pour les
spécialistes locales de l’agriculture qui sont appelés à mettre en place des
mécanismes découlant d’une bonne expertise afin de sauver ces espèces en
disparition et d’en pourvoir leur terroir même si ce dernier est dépourvu
d’industries de transformation des produits agricoles.
Bienvenu Balomao
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire