vendredi 29 novembre 2024

Ces arbres fruitiers qu’on ne voit plus dans la cité de Bumba

Ces arbres fruitiers qu’on ne voit plus dans la cité de Bumba

Se trouvant dans la province de la Mongala, l’une de vingt-six provinces de République Démocratique à vocation agricole, le territoire de Bumba compte en son sein une diversité d’arbres fruitiers dont le manguier, l’oranger, le safoutier, le citronnier, le pommier, l’avocatier, le bananier, le papayer et tant d’autres qui sont également plantés dans bon nombre de parcelles ou concessions que comprend la cité de Bumba.

Photo d'un jacquier 

Cependant, certains de ces arbres fruitiers énumérés ci-haut semblent être en voie de disparition dans cette contrée rdcongolaise. D’autres sont quasiment disparus de la verdure embellissant cette ville dont l’érection peine encore à s’effectuer faute de la promulgation du texte lui reconnaissant officiellement ce statut.

Photo d'un jaque

Parmi ces espèces d’arbres fruitiers disparus ou en voie de disparition figure le jacquier. Originaire d'Asie du Sud-est( Inde et Bangladesh), cet arbre se plantait et poussait encore dans plusieurs endroits du territoire de Bumba jusqu’à l’an 2005. Comestible, son fruitier était très aimé et beaucoup consommé par la population bumbalaise pour sa saveur délicieuse.

Par contre, cette espèce semble ne plus se planter et pousser dans la cité de Bumba comme jadis. En effet, il nous est arrivé à déceler ce constat après avoir longé et parcouru les quartiers composant ladite cité. Scrutant minutieusement les arbres plantés le long des avenues et rues de Bumba ainsi que ceux plantés dans les concessions, nous n’apercevons que le manguier, le papayer, l’oranger et cocotier qui l’emportent sur les autres espèces.

Photo des mandarines

Au jacquier s’ajoute aussi le mandarinier qu’on n’aperçoit quasiment pas dans la cité verte de Bumba. Cette espèce qu’on trouvait autrefois en abondance sur les halles du marché bumbalais est aussi devenue rare que celle-là. Ce qui pourrait priver les générations futures de déguster dans ce coin de la République Démocratique du Congo la saveur délicieuse et les bienfaits que procurent au corps humain les fruits comestibles de ces arbres si les techniciens du domaine agricole ne s’en rendent pas compte.

Constituant d’ores et déjà un défi à relever, cette situation doit également constituer l’objet d’étude et de réflexion pour les spécialistes locales de l’agriculture qui sont appelés à mettre en place des mécanismes découlant d’une bonne expertise afin de sauver ces espèces en disparition et d’en pourvoir leur terroir même si ce dernier est dépourvu d’industries de transformation des produits agricoles.

Bienvenu Balomao











 

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