Les compatriotes bumbalais interpellent les députés nationaux concernant la misère des professionnels de la craie blanche en R.D.Congo
Faisant pour l’instant couler beaucoup d’encre dans le
territoire de Bumba, l’impaiement des professionnels de la craie blanche de la
province éducationnelle Mongala 2 qui n’ont pas encore touché leur salaire
d’octobre et de novembre de l’année en cours ne cesse de faire parler la classe
sociale bumbalaise. Cette affaire suscite moult réactions des compatriotes
bumbalais qui aperçoivent d’un mauvais œil l’indifférence du gouvernement
central face à la misère des enseignants rdcongolais en général et bumbalais en
particulier.
Les Bumbalais sur l'avenue Mbandaka lors de l'accueil à Bumba du VPM Jean Pierre Lihau Ebwa |
Brandissant les récents propos du député national Gode
Mpoy repris par le Président de l’Assemblée nationale, selon lesquels le
salaire d’un inspecteur général des finances peut payer douze professeurs, ils
considèrent cette injustice comme un sadisme conçu pour empoisonner et étouffer
la conscience professionnelle des enseignants en République Démocratique du Congo.
Outre cela, ils regrettent que, malgré ce geste de
compassion témoigné à l’hémicycle, la misère des enseignants rencontre
également l’indifférence des délégués du peuple, les députés nationaux, parmi
lesquels personne n’a suggéré la réduction de leurs émoluments au profit de
l’enveloppe salariale modique des professionnels de la craie blanche pendant
que chacun touche 40.000 dollars américains selon la récente révélation de
l’ancien député national Papa Molière qui, jusque-là, n’a jamais fait l’objet
d’un quelconque démenti de la part du Président de l’Assemblée nationale à qui ce député
honoraire a demandé de prouver si cette révélation est fausse.
Compatissant avec les pauvres enseignants, ces
compatriotes bumbalais interpellent la conscience des politiciens rdcongolais
qu’ils invitent à améliorer les conditions socioprofessionnelles de ces héros
dans l’ombre en les mettant dans de meilleures conditions ; car les
laisser dans la précarité c’est mettre en péril l’éducation et la formation des
enfants congolais, la pépinière même de l'élite du pays. Si le
gouvernement central ne relève pas ce défi, la République Démocratique du Congo
va sûrement en pâtir dans les années à venir.
Bienvenu Balomao
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