Une grève sèche sur le point d’être décrétée dans la province éducationnelle Mongala 2

Une grève sèche sur le point d’être décrétée dans la province éducationnelle Mongala 2

En dépit de la marche pacifique organisée mercredi 27 novembre 2024 par l’intersyndicale des syndicats des enseignants pour décrier tout haut l’arriéré de deux mois, la semaine du 25 au 30 novembre est sur le point de s’achever sans que les enseignants de la province éducationnelle Mongala 2 touchent les salaires des mois d’Octobre et de Novembre de l’année en cours.

Les enseignants de la province éducationnelle Mongala 2 lors de la marche organisée par l'intersyndicale des syndicats des enseignants

Affamés et de plus en plus endettés, les professionnels de la craie blanche sont à bout de leur souffle. D’ores et déjà, les symptômes de la grève se font lire dans les établissements scolaires où prestent ces enseignants impayés. Dans les familles biologiques de ces derniers, c’est la famine qui fait la loi après s’être érigée en maître du terrain, contraignant ainsi les pauvres enseignants à s’embourber dans des dettes pendant que le paiement de celles contractées précédemment peine à s’effectuer.

Assurément, l’heure est grave. Le vécu quotidien déjà précaire de ces prolétaires ne cesse de connaître une descente aux enfers. N’ayant jusque là reçu aucun mot de réconfort et de soulagement émanant de la banque payeuse, l’IFOD et du Ministère de l’Education Nationale et Nouvelle Citoyenneté, les victimes menacent de projeter une grève sèche qui doit être décrétée sur toute l’étendue de la province éducationnelle Mongala 2 dès le lundi 02 décembre 2024 si l’opération de paie n’y démarre pas.

Par ailleurs, se trouvant en souffrance suite à la famine rongeant ceux qui les dispensent, les cours se sèchent déjà dans nombre d’établissements scolaires où les apprenants passent même des journées entières sans recevoir des enseignements. D’autres encore traînent sur les artères environnantes de de leurs écoles puisque abandonnés à leur triste sort.

Seule l’intervention ipso facto des autorités ayant dans leurs attributions la tâcher de régulariser cette triste et regrettable situation s’avère impérative avant que le pire n’arrive.

Bienvenu Balomao