Bumba : Les professionnels de la craie blanche enfoncés dans le calvaire

Bumba : Les professionnels de la craie blanche enfoncés dans le calvaire

Payés par la Caritas, les enseignants du primaire et du secondaire de la province éducationnelle 2 traversent une période difficile qui leur constitue un calvaire. En dépit de la mesure récemment prise par le Ministre des Finances, selon laquelle les agents et fonctionnaires de l’Etat doivent désormais être payés avant le 28 de chaque mois, ces professionnels de la craie blanche n’ont pas encore touché leurs salaires du mois d'Octobre de l'année en cours alors que ce dernier avait déjà touché à sa fin et qu’une bonne moitié du mois de Novembre est déjà consommée.

Lors du défilé du 30 Avril 2023 sur la Route Manga

Plongés dans l’impécuniosité, ils ne savent où aller ou à qui s’adresser pour décanter cette situation qui ne cesse de leur donner du fil à retordre. De son côté, l’opérateur de paie n’arrive pas à leur justifier ce retard inquiétant.

Par conséquent, ces enseignants peinent à s’en assortir puisque n’ayant pas d’autres issues financières pouvant leur permettre de survivre. Stupéfaits, ils invitent les autorités compétentes à les sortir de ce calvaire qui vient encore amplifier leur misère pendant que leur social reste à désirer suite aux salaires modiques leur donnés mensuellement par leur employeur, l’Etat rdcongolais.

   « Nous regrettons la façon dont nous traitent nos autorités politiques. Ce salaire insignifiant ne nous permet même pas de nouer les deux bouts du mois. Chose étonnante, il nous parvient grandement en retard. Maintenant, nos enfants sont en train d’être chassés de l’école pour les frais scolaires. Où allons-nous trouver l’argent à payer pour qu’ils y retournent ? Nous n’avons pas le temps de nous lancer dans des activités à but lucratif, car nous passons tout notre temps à enseigner les enfants et à préparer des leçons », s’inquiètent-ils.

Signalons que cette situation compromet le bon déroulement des enseignements dans pas mal d’établissements scolaires où le relâchement commence à gagner du terrain, car ventre affamé n’a pas d’oreilles, dit-on.

Bienvenu Balomao